Voussavez qu'un gars regrette de vous avoir perdu s'il vous contacte souvent, parle de vous avec vos amis communs (ou vos meilleurs amis), publie du contenu ambigu sur les réseaux sociaux qui indique à quel point vous lui manquez, etc. Si les signes suivants résonnent en lui, alors vous savez qu'il regrette TOTALEMENT de vous avoir perdu :
[Juste avant le chapitre ... ]Bon d' abord je m' excuse de pas avoir postés plus tôt ... Mais j' avais des bonnes raisons héhé ^^ Mercredi j' étais pas là pour la simple unique et bonne raison que je voyais mon petit rayon de soleil na moi > sont ensemble N' est ce pas Chou ?! Love Nie' ne poste pas point xD. Bon, Jeudi ma mère à peter son cable parce que son ordinateur déconnait ce qui à fait qu' elle à pris le mien et que moi je priais pour qu' elle ne regarde pas les historiques et j' ai commencé à écrire ce chapitre sur le cahier de brouillon Winnie de ma petite s½ur et je me suis fait engueuler parce que j' avais > Bref. Vendredi j' étais en mission je soutiens ma meilleure amie qui vas se faire tatouer ^^.Samedi j' suis partit à la mer Juste à coté de Berck la ville des Chtis j' ai même vus les panneaux !!! héhé !!! Bon Nie' ta gueule ! et donc Dimanche j' ai continué à écrire ce Merveilleux xD chapitre tout en parlant au téléphone avec Pierre qui m' as donné quelques idéés Au faites... Merci Pierrot !!! Bon allez je ne fais plus tenir le suspens ... Bonne lecture !Chapitre 17Musique du chapitre [ x ]POV TomJe t' lui sourit et le regarde du fond de mes prunelles noisettes.° T' as peur de me perdre encore une fois ?* Pourquoi t'me demande sa ?° La dernière fois que tu m' as dit que tu m' aimais c' est quand je suis partie ya 4 ans.* Je ... Je ...° Chut c' est pas grave. * Je... Désoler.° Désoler de quoi ?* De ... De repose sa tête sur mes genoux et ferme les yeux ...* Merci.° Merci de quoi ?* D' être là .° C' est plutot toi qui est là pour moi non ?* M' en fous merci quand même. Il rouvre les yeux et me regarde fixement.* Tom ?° Moui ?* Tu pense à quoi là ?° Euh...c' est obligé de dire ?* T' façons s'tu le dit pas je le saurai !° Bah fais marcher ta tête alors héhé !!!Il me regarde toujours aussi fixement, il enlève sa tête de mes genoux et viens s' asseoir à califourchon sur moi. Toujours en me regardant, il ce met à me tripoter une dread.* Eh bien moi je pense que tu pense à mes...Il me regarde comme si il était choqué.* Mes fesses ? Han Tom ...° Arrètteuh ! xD* Hum attend ... Regarde moi mieux ???Je détourne le regard mais il me prend par le menton et plonge son regard dans le mien.* Tu as les idées très mal placé Mr Kaulitz !° Ah bon ? ^^* Oh oui, pensé des choses comme sa sans me le dire !° Mais de quoi parle-tu ?* De sa peut-être ?Il se penche sur moi plante ses yeux dans les miens et glisse ses mains sous mon t-shirt avant de venir me mordiller la lèvre inférieur. Je passe mes mains autour de son cou avant d'approfondir le baiser dont il me gratifie. Nos langues s' entre-mèle dans une danse lente et lassive. Ses yeux se ferme pour profiter de l' instant il caresse mon torse et...Toc toc toc ! [ Bruitage de merde si vous voulez mon avis =D ] J' ouvre instantanèment les yeux, Bill aussi, qui se relève avec une rapiditè que je n' aurais pas soupçonner et s' assied sur une chaise. Une demie-seconde plus tard Moityprèze entre dans la cellule d' humeur... Dirais-je fumante ? Il s' adresse à Monsieur Kaulitz j' aimerai vous voir.* Eh bien, quand j' aurais finit de travailler avec ... TOUT DE me lance un regard furtif > . OkPOV BillJe suis l' autre con hors de la pièce. Il referme la porte, et je m ' adosse au J' aimerai connaître l' étendu de vos progrès avec Monsieur euh ... Monsieur-dont-je-ne-connais-pas-le-nom [ Pourquoi tout d' un coup toute les lectrices d' Harry Potter se mettent à sourire ? xD ].* Comment sa ?Moityprèze Parle t- il oui où non ?* Bah non sa me paraît évident ... Il à pas parlé pendant 2 ans y vas pas se mettre à bavarder d' un coup parce que quelqu' un essaie de le comprendre et de l' Très bien. Et à t- il parlé en la présence de Mademoiselle votre fiancé ?* Hein ?Moityprèze À t-il parlé quand votre fiancée était là ? Mais qu' est ce qui me raconte ? Ma quoi ? Fiancé ? [ * Tilt ] Aaah ma fiancé ok xD* Pourquoi aurait- il parlé en sa prèsence ?Moityprèze Eh bien certains homme en présence d' une femme très belle sont poussé par certaine pulsion sexuelle qui ...Mwahaha le jour où Tom sera attirer sexuellement par Milk je serais marier avec Juo xD* Je vous arrètte tout de suite, il n' as pas dit mot et de plus je crois qu' il est gay ! [ Ah bon tu crois ? ]Moityprèze Gay ?* Bah oui euh gay... Homosexuelle quoi 0_oMoityprèze Bien sur ... Gay. Sa se voit à sa tête.???* Bon c' est tout ?Moityprèze Non.* Je vous Lui avez vous trouver un logement et un travail ?0_oMoityprèze Un logement et un travail Mr Kaulitz. Vous vous occuper de sa re-insertion sociale. C' est vous qui devez lui trouver cela.* Bien surMoityprèze Donc ?Donc vas te faire mettre tu me prend les cacahouètes là . Capito ? [ Bande d' inculte... C' est de l' Italien lol ]* Eh bien j' ai visiter un petit appartement en centre-ville hier, très charmant. Moityprèze Très bien... Et le loyer s' élève à combien ? Aucune idée mec c' est ma mère qui paye ^^* C' est une colocation, la personne est propriètaire et elle ne fait pas payer de loyer !!!Moityprèze Ah. Et le travail ?* On verras en temps Je vous rappelle qu' il sort dans une semaine.* Eh bas il travailleras à la boulangerie en bas de chez moi, comme sa je serais sur qu' il ne feras pas de bétises ! [ Avec qui ? La boulangère ? xD ]Moityprèze D' accord. Vous devrez venir signer les papiers avec lui le jour de sa libération.* Ok. Moityprèze Vous pouvez y aller. * trop ouvre la porte de la cellule de Tom et plante le Sergent sur le pas de la porte. Tom se lève s' apprètant à me serrer dans ses bras. Je lui fais signe de tout arrètter et de se taire.* Toi vraiment tu m' en fais voir de toute les couleurs ! Je vois Tom s' apprètter à me répondre je lui pose un doigt sur les lèvres.* Tu pourrais au moins me dire merci pauvre tâches ! Sans moi tu t' en sortirais pas !Il lève les sourcils me regarde et comprend ce qui se passe. Que le Sergent attend derrière la porte voir si il ne parle réellement pas. Je suis là à continuer de gueuler sur Tom quand celui- ci prend ma main dans la sienne et me fait faire le contour de ses lèvres avant de se coller à moi. Et de me chuchoter dans un murmure >. Je tant l' oreille. Moityprèze est partit. Je regarde Tom à mon tour * Est ce que ce serait des avances ?Ses yeux brille d' un éclat d' envie. Et sa langue se délie sur un seule mot ° ??? Réactions plizz ? Héhé ^^ Je veux 35 com's pour la suite !!!Et le lemon tant demandés dans le sondagearrive dans le prochain chapitre où celui d' après ...Toujours pas d' idées pour l' identité de Milky ?Alala ^^ Sur un autre ton je pars le 1er Aout en Angletterre donc si vous voulez la suite vas falloir vous lacher questions com' s !!! Et si vous avez des questions n' hésiter pas !Bisou <3
Nombrede messages: 296 Maison: Ex-Serpentard Age du Perso: 18 ans Date d'inscription : 18/04/2007 Qui fait quoi ?
Après une séparation, vous ne voulez pas avoir l’air abattue ou diminuée par cette désillusion amoureuse. Vous n’avez parfois plus qu’une seule idée en tête qui peut même tourner à l’obsession. L’objectif recherché est de faire regretter la rupture à son ex. Aux yeux de vos amis, de vos proches mais avant tout de votre ex, vous voulez sauver les apparences en faisant penser que vous avez tourné la page et que vous avez oublié votre histoire de manière définitive. Que ce soit pour le/la récupérer ou bien le/la toucher dans son orgueil vous recherchez de cette manière à blesser votre ex. Il existe différents moyens afin de parvenir à faire regretter la rupture à son ex. Force est de reconnaître que cela peut être une bonne idée pour récupérer son ex si l’on maîtrise certaines bases mais cette méthode connait aussi des limites et n’est pas à employer à tout moment. Si votre objectif est donc de faire nourrir des regrets à votre ex, je vous propose de découvrir, chers lecteurs et chères lectrices comment procéder tout au long de cet article. Prenez soin de vous pour montrer la meilleure image possible Provoquez une très légère jalousie Faites lui comprendre que vous étiez fait pour être ensemble Ne montrez surtout pas que vous êtes encore accro Dévoilez votre changement pour lui faire regretter sa décision Voici 5 règles fondamentales à respecter lorsque l’on souhaite faire regretter son ex de nous avoir quitté, mais il en existe également beaucoup d’autres que je vous présente dans cet article. Pour aller plus loin et connaitre la stratégie la plus efficace à mettre en place dans votre situation, je vous oriente vers mon livre 70 conseils de pro pour récupérer son ex. Pourquoi vouloir faire regretter la rupture à son ex ? Avant d’utiliser la moindre astuce pour faire revenir son ex, il est important de savoir ce que l’on attend réellement de cette dernière. Quand on est dans une reconquête amoureuse il ne faut pas laisser trop de place à l’improvisation sous peine de ne plus rien contrôler ou de se laisser guider par ses émotions. Tout d’abord, il faut savoir que même lorsque l’on prend la décision de quitter une personne, il est particulièrement difficile de surmonter une rupture amoureuse, surtout si les sentiments sont encore présents. D’autre part, certains d’entre vous ne connaissent peut-être pas encore les mécanismes les plus performants pour récupérer son ex comme par exemple le silence radio, la résurrection, les phases de reséduction ou la lettre manuscrite, et dans ce cas le coaching personnalisé semble s’imposer. Mais outre ces techniques dites classiques, il existe également des stratégies moins directes durant lesquelles la manipulation positive devra être employée. Ainsi, il est par exemple inutile de recontacter son ex afin de lui faire regretter votre rupture, simplement en lui disant que vous êtes mieux en étant seule. Il faut être beaucoup plus fin dans son approche et parfois savoir mettre de côté son égo ! Pour faire regretter la rupture à son ex, il est donc nécessaire de jouer avec ses sentiments, avec sa sensibilité ou alors avec les doutes qui peuvent resurgir, surtout si c’est lui/elle qui a pris la décision de partir. Votre principal objectif est de créer un manque tellement fort dans son esprit que votre ex se dira qu’en fin de compte vous n’étiez pas si mal ensemble ! Sachez dès à présent qu’après une rupture ce qu’il y a de plus difficile à encaisser est le sentiment de solitude. Et paradoxalement c’est surtout lorsque l’on décide de rompre que l’on est frappé de plein fouet par ce phénomène. Pourquoi selon vous ? Tout simplement parce que lorsque l’on décide de tout quitter, et même si l’épanouissement n’était pas au rendez-vous, on se demande sans cesse si l’on a pris la bonne décision. C’est donc dans cet état d’esprit que se trouve votre ex aujourd’hui. Alors un conseil profitez en à fond ! Il faut que votre ex se rende compte que c’est à vos côtés qu’il/elle peut être heureuxse. Faire regretter une rupture à son ex, est donc un moyen pour que celui-ci ou celle-ci se remette en question. C’est une méthode très efficace afin de ranimer la flamme et sauver son couple après la séparation. En effet, en provoquant une forme de tristesse, du manque affectif ou des questionnements répétés chez lui/elle on peut lui faire prendre conscience de son amour. Vous allez donc agir pour toucher votre ex mais attention, vous ne le faites pas pour le/la blesser mais bien parce que votre objectif est de vous remettre ensemble. Comment récupérer son ex en faisant regretter votre rupture Il existe plusieurs méthodes pour reconquérir son ex en lui faisant regretter la rupture, je vais vous en décrire quatre d’entre elles parce que ces dernières me paraissent les plus efficaces et qu’elles ont déjà porté leurs fruits pour des milliers de personnes. Utilisez sa jalousie pour le/la faire culpabiliser Lorsque vous prétendrez avoir retrouvé quelqu’un, cela créera un électrochoc chez votre ex. Parfois il faut employer les moyens les plus radicaux pour que son ex se rende compte qu’il/elle tient réellement à vous. Vous allez ainsi faire en sorte que votre ex se rapproche de vous et sans aller jusqu’à vous avouer ses réels sentiments, qu’il/elle rétablisse la communication ou encore mieux fasse renaître un peu de complicité. Ainsi, vous vous placerez ainsi en position de force dans la reconquête amoureuse. Attention toutefois à ne pas adopter le même comportement que ce que vous pouvez voir dans les films. Il s’agit de fiction et la vie réelle » n’a strictement rien à voir avec ça. Si votre reconquête se déroule de la sorte vous devez avant tout penser reséduction et mise en avant du changement que vous allez opérer. La jalousie est un sentiment humain et vous devez donc l’utiliser à bon escient. Quand on a vécu avec une personne on a ce réflexe de penser qu’il/elle nous appartient et que personne ne peut vivre quelque chose d’aussi fort, même bien après la rupture. Néanmoins, pour recréer cette attirance et ce désir il faut qu’il/elle ait l’impression de vous perdre réellement et c’est de cette façon que vous allez marquer des points. La jalousie est un sentiment très fort et il est normal de chercher à l’utiliser lorsque l’on se retrouve dans pareille situation. Mais il s’agit d’une arme à manier avec précaution car il ne faut pas trop en faire non plus Allez de l’avant pour que son ex regrette Une autre solution, qui peut être très efficace pour reconquérir le cœur de son ex est de ne pas réagir à la séparation. En d’autres termes, faire croire à votre ex que la rupture ne vous affecte pas, que vous pouvez aller de l’avant sans lui ou elle et que votre bonheur n’est pas lié à sa présence. Cette fois ci ce n’est pas sur la jalousie, mais sur un autre sentiment que vous jouez, la fierté. Il est tout à fait probable que cette attitude vexera votre ex. Pour faire regretter la rupture à son ex , il faut toucher son orgueil, et lui faire comprendre qu’il/elle ne vous mérite pas. De cette manière, c’est à dire en lui montrant que vous vivez mieux la séparation que lui/elle, la frustration va le/la pousser à s’engager à nouveau. On s’attend souvent après une rupture à ce que la personne quittée nous coure après, surtout quand on sait que les sentiments sont toujours présents, mais si vous vous comportez différemment en plus de bien réagir vous allez surtout le/la forcer à réfléchir et à repenser à vous. Devenir unique pour que son ex revienne Plutôt que de se demander comment savoir si mon ex regrette, il faut mettre en place des actions pour que la question ne se pose même plus et que vous soyez sûre de faire changer et d’aller dans la bonne direction. La clé n’est pas, contrairement à ce que l’on pense, de se focaliser sur lui/elle mais sur soi ! Cela de manière à donner une nouvelle image suite à la rupture. C’est à vous de réussir la reconquête mais pour cela il ne faut pas rester sans rien faire et laisser votre ex continuer d’être dans une position de contrôle qui lui est favorable. Que ce soit physiquement ou bien psychologiquement il est possible de créer une nouvelle dynamique, mais pour que cette dernière soit sincère il faut d’abord la mettre en place dans sa vie personnelle et dans son quotidien. Si ce n’est qu’une façade, d’une part il/elle risque de s’en apercevoir ou bien tôt ou tard vous allez en avoir assez de jouer un rôle. La reconquête amoureuse est un rapport de force qu’il est nécessaire de contrôler autant que possible. Comme je le répète régulièrement en coaching, il vaut mieux être dans l’action qu’en réaction face à son ex ! Ne pas montrer sa dépendance pour que son ex regrette ! On veut parfois être romantique pour lui montrer à quel point on était un homme formidable ou une femme géniale, on veut provoquer des regrets mais pas de manière brutale, mais plutôt lui faire passer de merveilleux moments. Vous pensez peut être qu’avec des cadeaux ou des déclarations d’amour votre ex reviendra. Mais la réalité est bien différente ! Il faut justement utiliser un tout autre schéma afin d’obtenir une réaction de son ex. Le fait de ne pas se mettre en demande et donc de ne pas dévoiler sa dépendance affective, va forcément vous réussir. Il faut agir différemment des autres hommes et des autres femmes. Il faut en effet parfois continuer à se montrer inaccessible malgré vos sentiments. Cela favorisera en effet les interrogations que votre ex aura à votre sujet et de cela découlera nombre de questionnements quant à sa décision. Le fait d’aller de l’avant crée une certaine frustration chez l’autre qui est bénéfique dans votre situation. Si vous considérez que ces 4 techniques sont difficiles ou douloureuses à appliquer, ou alors si vous avez l’impression que cela ne touchera pas votre ex, alors je vous oriente vers une séance de coaching personnalisé afin que nous mettions en place au plus tôt un plan d’action qui donnera un impact fort à votre reconquête. Pour en savoir plus sur les formules que je propose, sur l’accompagnement ou pour réserver, il vous suffit de cliquer ici JE VEUX MON COACHING ! Les limites à ne pas dépasser pour faire enrager son ex Désormais, passons aux aspects moins réjouissants car tout ne peut pas être parfait ! Malheureusement cette méthode qui consiste à faire regretter la rupture à son ex pour le/la récupérer connait certaines limites, sinon tout le monde pourrait l’utiliser et vous n’auriez alors plus besoin de mon expertise ! Or, les rapports humains sont toujours plus complexes qu’on ne le pense et il existe tellement de paramètres qu’il faut étudier les choses en profondeur. En effet, il peut arriver que l’effet inverse se produise, c’est-à -dire, que votre ex s’éloigne en voyant que vous avez un nouvel amour ou alors que la rupture ne vous a pas affectée. Il est donc primordial, de bien connaitre son ex et ses réactions avant de mettre en place cette technique. S’il est dans la nature de votre ex d’abandonner très vite, d’être pessimiste, il vous faudra probablement appliquer d’autres méthodes pour le/la reconquérir. Comme je vous l’ai expliqué le but n’est pas de le/la blesser et de créer une situation conflictuelle qui serait négative pour le reste de votre reconquête. Cette étape ne doit être qu’une manière de reprendre le contact par exemple, mais ne doit pas devenir la base de votre stratégie car si vous comptez uniquement sur la jalousie pour reformer un couple solide vous faites fausse route. Il faudra agir plus en profondeur en réalité. Vous ne devez pas non plus tomber dans votre propre piège ». Lorsque vous décidé de flirter avec un homme ou une femme pour rendre votre ex jalouxse, vous ne devez pas entamer une relation oficielle avec lui/elle, je vous rappelle que c’est simplement pour faire revenir votre ex vers vous pour lui faire regretter votre séparation. L’idée est en effet de faire rager son ex temporairement et non pas qu’il ou elle pense que vous êtes de nouveau en couple. Si vous franchisez un cap avec votre flirt, votre ex considéra que la relation est totalement terminée et vous risquez de ne plus avoir aucune nouvelle car il/elle se dira que vous avez définitivement tourné la page. Vous devez toujours rester crédible face à votre ancienne partenaire. Un exemple qui me vient à l’esprit car c’est une situation que l’on peut fréquemment retrouver. Vous avez été trompée mais malgré cela vous voulez continuer la relation, pourtant pour le/la faire réagir vous décidez vous aussi de coucher avec une autre personne. C’est évidemment une chose à ne surtout pas faire, parce que vous allez alors entrer dans une surenchère qui sera néfaste à la fois pour votre reconquête mais également pour votre bien être personnel. Amicalement, Votre coach pour savoir comment faire regretter la rupture à son ex Alexandre Cormont
Jedois tout de même avouer que tu me manques parfois. Je penses de temps en temps aux bons moments qu’on a passés ensemble. Malgré tout, on a des beaux souvenirs communs et je ne regrette absolument pas d’avoir partagé ces temps avec toi. Mais, ne pense même pas à revenir. Ne crois pas que je ne peux pas vivre sans toi. Tu es parti
He, yeah, ouais, yeahTu sais le soir je repense à toiLa solitude me rend mal c'est vraiJ'te vois partout même quand t'es pas là Des images qui défilent dans ma tête Tu sais le soir je repense à toiLa solitude me rend mal c'est vraiJ'te vois partout même quand t'es pas là Des images qui défilent dans ma têteJ'suis tellement mal si tu savaisTu m'as empêché de rêverJ'voyais que toi tu m'as hantéJ'vois toujours toi mais c'est mauvaisJ'vois ton reflet dans mon revêt J'vois tes mensonges dans ton regardTu voudrais reculer c'est trop tardJ'étais différent de tous ces bâtardsT'es toujours comme une fleurOuais tu m'as fanéT'étais pas la bonne et t'as tout niquéJ'me demande si tout ça j'lai meritéC'est pas la première fois mais j'suis dépité Te voir sur un autre c'est habituelJ'me ballade sous la pluie dans une p'tite ruelleJ'voudrais tellement savoir comment tu regrettesT'essaies de revenir vers moi mais j'te rejetteTu voudrais tout refaire mais c'est terminéT'aurais du réfléchir avant de tout casserJ'ai le cœur tout noir, le cœur abîméJe sais plus trop quoi faire j'suis pas motivéJe sais plus trop quoi dire j'me suis répétéJ'espère que tu t'en voudras de m'avoir blesserJ'sais plus trop quoi dire j'me suis répétéJ'espère que tu t'en voudras de m'avoir blesserJ'ai mal à mon cœur dis moi à qui la fauteLa j'revois toutes mes peurs quand j'ai perdu mes potes Elle a tout pour me plaireElle a tout pour me perdreEt j'sais plus quoi faire alors j'tourne en rondJ'ai perdu son cœur, j'suis seul comme un conElle a tout pour me plaireElle a tout pour me perdreEt j'sais plus quoi faire alors j'tourne en rondJ'ai perdu son coeur, j'suis seul comme un conPutain, Klemouais, ouais, ouais, ouaisnan, nan, nan, nannan, nan, nan
Jene te dis pas que je veux changer pour toi, à cause de toi ou grâce à toi. Non je te dis juste que j’ai pris conscience des choses et que si je veux qu’elles changent, c’est pour moi. Alors si cette lettre de regrets est avant tout une lettre de pardon pour n’avoir pas su te garder, c’est aussi une lettre pour te dire merci de m
Messages 39Univers Cyberpunk Leader d'une organisation terroriste » appelée Samurai. Johnny Silverhand - Relentless Rockerboy who never gives upSujet Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Mar 29 Mar - 1125 ]Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Takemura Goro Tu sais où était Johnny Silverhand quand la bombe de la tour Arasaka a explosé ? Il était un peu partout. »Vous savez c’qui me fait marrer avec ce monde à la con ? Rien n’change jamais. J’peux naître en 1988, partager le corps d’un paumard en 2077 puis revenir à la vie cinquante ans plus tard ce sera toujours le même bordel. Comme si l’humanité était pas capable de se sortir toute seule de sa piscine de merde. Elle nage dedans, boit la tasse et replonge parce qu’un connard en costard a écrit sur un panneau publicitaire que c’était bon pour la parfaitement que j’parviendrais pas à traîner tous ces cons lobotomisés hors du purin mais j’peux toujours faire cramer le panneau. Et le connard en costard. En espérant qu’un éclair de lucidité frappera la majorité des baigneurs quand ils seront libres de penser par eux-mêmes. C’est ça, mon putain d’projet. Le seul truc qui me manque depuis ma nouvelle résurrection - ouais, j’suis un peu votre Jésus des temps modernes, en toute modestie - c’est ma Porsche. Ok, on m’a filé un corps tout neuf, bien pratique pour dérouiller des fils de putes, mais p’tain, c’est pas pareil sans l’bolide qui va avec. Johnny Silverhand en twingo du futur, ça a moins de gueule. Peut-être que j’pourrais en trouver une chez un collectionneur, quand j’aurais des thunes. Ou du bon matos de cambrioleur. Quand j’serai recherché pour d’autres crimes, le vol de voiture sera le cadet d’mes problèmes. Johnny, t’es sûr que…— J’ai l’air d’un mec pas sûr ? Tu peux rester dans la bagnole et te faire reluire le poireau si ça t’chante. Moi, j’y vais. — Mais c’est pas Night City ici, Mori Inc. c’est un autre calibre. Si tu commences à faire péter leurs entrepôts, ils te lâcheront pas avant de t’avoir descendu… — Et tu connais un autre moyen d’faire chier dans leur froc tous ces connards de corpo ? — Bah non mais tu pourrais peut-être te lancer dans une révolution moins suicidaire ? Histoire de pas répéter encore les mêmes erreurs… — J’t’emmerde. »J’répète pas les mêmes erreurs. Cette fois, j’ai bien pris soin d’vérifier qu’aucun Smasher me tombera dessus. Enfin, en tout cas, j’ai regardé vite fait les rondes des gardes et les plannings. Ok, j’ai rien maté du tout, j’sais même pas si cet entrepôt est encore utilisé. Comme si j’avais du temps à perdre avec des plans bien rôdés. J’suis Johnny Silverhand pas Sun Tzu. T’façon, c’est toute la différence entre moi et tous les ploucs que j’suis parvenu à rassembler dans mon p’tit club de free fight anti-capitalisme ils ont le cerveau, mais pas les couilles. Ça sert à rien. Faut savoir se salir les mains, et prendre le risque de recevoir une balle dans la tête. Sans ça, on est pas un révolutionnaire, on est un putain de charlatan. Le seul truc un peu sympa avec le futur-présent d’merde qu’on se tape, c’est qu’on peut se procurer des engins explosifs à chaque coin de rue. C’est aussi facile que d’baiser la grand-mère veuve d’un pote à un enterrement - pourquoi j’ai fait ça déjà ? J’sors de la caisse, mon flingue dans mon froc, ma bombe sous le bras. On va enfin s’marrer - enfin non, j’me marre depuis mon retour, entre les concerts et les manifs, j’ai déjà fait cramer plus de CRS qu’un pompier pyromane à un bal de la police. Johnny ? J’ai désactivé les caméras de sécurité et les alarmes, tu devrais pouvoir entrer sans problème. Pose juste la bombe et casse-toi.— Content d’voir que t’es pas complètement inutile, Roberto. — J’m’appelle Pedro. — Y’a des gardes armés ? — Attends, tu le sais pas ? J’croyais que t’avais préparé ça au poil de cul et que… — Aaah, j’crois que j’passe sous un tunnel ! »Ces jeunes. Ils savent plus s’amuser. J’suis entré par la porte, parce que j’suis un connard et que j’en ai rien à foutre. Y’a deux types qui discutent dans la salle de surveillance. Ils me tournent le dos et j’pense qu’ils vont être virés. Ou qu’ils seront morts, selon l’efficacité du p’tit bijou que j’vais déposer au pied du sapin de Noël. Mon flingue me démange mais j’évite de tirer dans le tas, j’suis tout seul. On verra quand j’aurais monté une équipe de cassos déchirés à la synthécoke. Là on pourra causer à coup de balles dans le crâne. J’entre dans un bureau qui m’a l’air bien placé, à peu près au centre de l’entrepôt. J’assomme le garde et j’pose la bombe sur le bureau. J’arme le machin. Évidemment, si ces trucs sont faciles à s’procurer, c’est parce qu’ils sont fabriqués par des aveugles manchots. Une fois le compte à rebours lancé, j’doute qu’on puisse l’arrêter - en fait, j’doute même qu’il attende la fin pour exploser, ou qu’il explose tout court. Ce sera la surprise - j’aime pas les surprises. Allez, 10 minutes, le temps de me tirer d’ici. Avec un peu d’chance, ça me fera juste roussir les poils de cul. J’m’allume une cigarette, prêt à m’casser vite fait par le chemin emprunté, mais quand j’me tourne, un grand jap me fait face. — Bordel, j’te reconnais, t’es le connard de corpo qui faisait fantasmer V. Tu sais qu’il avait un poster de toi dans sa chambre ? Mais sans tes implants, j’ai failli pas te remettre. Goret ? Goro ? J’me souviens plus, pour moi vous avez tous la même tronche… Les corpo, pas les jap. Bon, c’est pas tout ça, mais on pourrait parler chiffon dehors ? J’aimerais mieux éviter d’faire exploser mon nouveau corps après deux mois d’utilisation. J’ai pas encore eu l’temps de tester le sexe sans pesanteur ! _________________Samuraï C'est pour ça qu'il ne faut pas ramener les guerriers morts au combat. Tôt ou tard, ils finissent toujours par se rendre compte qu'ils se sont battus pour rien. » Dernière édition par Johnny Silverhand le Sam 2 Avr - 1634, édité 1 foisMessages 43Univers Cyberpunk 2077Organisation Mafia Portuaire Takemura Goro - BakenekoSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Mar 29 Mar - 1359 ]Je n’ai pas l’habitude que l’on s’incline à mon passage, et je crois que je ne m’y ferais jamais. Quand j’étais un simple garde du corps, on m’ignorait purement et simplement. A présent… Je suis le numéro 2. L’assurance que si le pire arrivait, la Mafia Portuaire aurait quelqu’un vers qui se tourner. Quelqu’un qui suivrait exactement la même direction que Mori-sama. Je traverse l'entrepôt, et les quelques employés présents écarquillent les yeux à ma vue, et s’empressent de s’incliner comme si je pouvais les tuer pour ce manque de respect. Je pourrais, j’imagine. Mais je ne suis pas de ceux qui font couler le sang sans raison. Je me fiche des convenances, le respect ne vaut rien s’il ne tient qu’à de vulgaires courbettes. J’entre dans une pièce, au fond, où deux hommes m’attendent. Ils posent une mallette chromée sur la table, et l’ouvrent sous mes yeux. A l’intérieur, une réplique parfaite de mon JKE-X2 Kenshin d’Arasaka… Je prends délicatement l’arme entre mes mains l’équilibre est parfait, le bas de la crosse a été repeint en rouge, comme sur l’original. Je recharge l’arme, y fixe le silencieux, et je vois mes deux interlocuteurs sursauter avant même que je ne tire deux balles dans l’un des mannequins de la réserve. Sa tête explose en une pluie de coton et de plastique.— L’ancien tirait un peu plus sur la gauche, mais je m’y accommoderai. La réplique est parfaite. Beau travail, range le pistolet à ma ceinture, et leur jette le sac à dos que j’avais apporté pour l’occasion rempli de coupures de cent dollars. Ils les comptent, et l’accord est passé. Nous nous quittons donc là , et je monte rapidement dans la salle de surveillance voir si tout va bien, une simple vérification de routine, des restes de mon ancienne position de garde du corps… Ils sursautent en me voyant entrer, et je hausse un sourcil.— Excusez-nous, Takemura-san, on ne vous a pas vu arriver…— Vous auriez pourtant dû, n’est-ce pas votre travail?— Si mais… La caméra n’affichait rien.— Vous, allez dans le type de droite s’exécute, et en effet, la caméra continue d’afficher un couloir vide. Je les envoie donc faire le tour de l’entrepôt, et en fait de même, pistolet en main. Je traverse les grandes allées, des rayons de cartons de médicaments de Mori Inc, faisant chacun plusieurs mètres de long. J’arrive au bureau qui se trouve au centre, et me retrouve face à un grand brun se tenant debout au-dessus d’un des gardes inconscient au sol. Je le tiens en joue, et je m’apprête à lui dire de lever les mains en l’air, quand il s’adresse à moi comme à un vieil ami de longue date. Je ne bouge pas, mon Kenshin toujours pointé sur lui, mais ses paroles me rendent confus. Faire fantasmer V? Goret? Mais qui…Mon scanner indique quelques données, et je suis persuadé que le nom qui s’affiche n’est pas le sien. Je me souviens rapidement de mes derniers échanges avec V, et d’avoir appris les détails sur le construct qui le tuait à petit feu. L’engramme d’un terroriste ayant fait sauter une tour Arasaka, comment s’appelait-il déjà …? Se pourrait-il qu’il s’agisse de lui? Je pensais qu’Arasaka avait supprimé son engramme de la base de données de Mikoshi. Il faut croire que non.— …. Silverhand. Celui que l’on a retiré de la tête de percute au sujet de la bombe, et repère un petit appareil sur la table. Mon scan m’indique peu de choses, puisqu’il s’agit d’un explosif artisanal. Cet imbécile agit comme si nous avions du temps devant nous, alors que ce truc est aussi instable que la situation entre les gangs dans les rues de Tokyo. Je l’attrape par le poignet, et l’entraine à ma suite hors du bureau. Nous avons à peine le temps de traverser une allée et de nous engouffrer dans un couloir que la bombe explose, et que le souffle nous propulse en avant. Mes oreilles sifflent, ma vision est éblouie par beaucoup trop de lumière. Je suis couvert de boîtes d’antibiotiques et de morceaux de carton. Je me redresse, une main sur le front comme si cela pouvait chasser la migraine, et découvre ce qu’il reste de l’entrepôt. La bombe a complètement soufflé la plus grande partie de la bâtisse, celle où étaient stockés des milliers de médicaments synthétisés par Mori Corp. Des millions de dollars partis en fumée. J’entends quelque chose bouger à côté de moi, j’enlève la sécurité de mon arme, et en colle le canon sur sa tempe.— Pourquoi tu as fait ça? Ces médicaments devaient être livrés aux hôpitaux de la ville dans les prochains jours. Tu sais combien de vies tu viens de condamner? KUSO!Des sirènes retentissent au loin, et je n’ai aucune envie d’être ici lorsque la Police arrivera. Je me relève, attrape Silverhand, et le traîne hors des décombres et de ce qu’il reste de l'entrepôt pour le traîner jusqu’à ma voiture, dont la carrosserie n’est pas indemne suite à l’explosion non loin de là . J’allais le jeter sur la banquette arrière, mais je me retrouve encerclé par trois hommes qui ne sont pas de Mori Corp et m’ordonnent de lâcher mon arme. Je suis obligé de m’executer, et de lever les mains en l’air, foudroyant du regard cet imbécile qui avait failli se tuer en voulant jouer avec des explosifs. Quand l’un de ses hommes s’approche de moi, je lui donne un coup dans les côtes et le pousse contre ma voiture pour l’assommer, puis tout devient noir quand son camarade me frappe derrière la tête. Dernière édition par Takemura Goro le Sam 2 Avr - 2254, édité 1 foisMessages 39Univers Cyberpunk Leader d'une organisation terroriste » appelée Samurai. Johnny Silverhand - Relentless Rockerboy who never gives upSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Mar 29 Mar - 1732 ]Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Takemura Goro Tu sais où était Johnny Silverhand quand la bombe de la tour Arasaka a explosé ? Il était un peu partout. »AH ! Il se souvient d’moi ! Faut dire que j’suis sacrément inoubliable. Johnny Silverhand, la putain de légende du Rock ! Bizarrement, il a pas l’air très content de me revoir. Faut dire que c’est la première fois qu’il me voit vraiment. J’imagine que ça fait toujours un choc la première fois avec moi. Mais pas l’temps de me complimenter qu’il me traîne à l’extérieur comme si cette bombe allait déjà … EXPLOSER. — Le putain de paumard qui m’a vendu cette merde va entendre parler d’mon flingue ! Hé, tu vas froisser ma chemise, ok, elle est déjà froissée, mais tu sais que ça s’travaille un look pareil, c’est pas… Et on est propulsé par le souffle de l’explosion. J’ai à peine le temps de mettre mes bras pour éviter d’m’éclater la tronche sur le sol. Ahah ! Quelle journée ! C’est à ça qu’on reconnait les bonnes ! Quand on sent l’air chaud d’une bombe artisanale sur sa nuque ! Bon, mon pote Goro-corpo a l’air de moins prendre son pied que moi, mais j’désespère pas. Doit bien y avoir un truc qui finira par exciter ce p’tit polisson polissé par des années d’servitude. Alors que j’me relève après lui, j’constate que l’endroit a bien brûlé. Et ça m’provoque une demi-molle. Qui disparaît très vite parce que Goro est un putain d’rabat-joie. J’avais oublié c’détail le concernant. Il m’flanque un flingue sur la tempe et ça c’est comme au bon vieux temps. C’est vrai que maintenant qu’il le dit, ça ressemble à des boîtes de médocs. Comment j’aurais pu savoir que Mori Inc. entreposait des médocs ? - en demandant à mes rookies d’faire des recherches plus poussées avant d’acheter une bombe, ouais. Si j’réfléchissais avant d’agir, j’serais pas le Leader d’un groupe terroriste, j’serais commercial dans une concess’ auto. — J’sais pas dans quel monde tu vis, m’sieur le bisounours, mais si ces médocs à la con ont été conçus pour sauver des vies, j’veux bien m’couper une couille. Avec ça, on maintient ton cerveau en état d’marche juste assez pour que tu sois encore capable d’en acheter d’autres, pas pour t’guérir. Mais pas l’temps pour les débats politico-merdiques visiblement. Il m’entraîne hors des décombres vers sa voiture. Sauf que j’suis pas venu complètement tout seul non plus, j’suis pas con. Il est bien gentil le toutou des corpos mais il me sous-estime un peu. Il s’débat, mais ils sont trois. Plus moi. Même si j’ai pas hyper envie d’me battre contre Goro par respect pour V et ses rêves érotiques chelou. Putain mais c’est qui lui ? — Un vieux copain. — T’es sûr ? Il te tenait pas en joue là ? — À mon époque, on pouvait sortir un flingue et tirer dans une salle de concert pleine à craquer sans que personne n’trouve ça menaçant. C’est une façon d’se dire bonjour. Vous devriez retirer le balai que vous avez dans l’cul, pour laisser quelques rayons d’fantaisies vous pénétrer. — Hé, on est de ton côté, alors pourquoi t’es aussi con ? — Parce que vous m’emmerdez. Cassez-vous. J’vous appellerais si besoin. — T’es sûr que tu vas te débrouiller avec lui ? — J’te jure que si tu me redemandes encore une fois si j’suis sûr de quelque chose, j’te défonce la gueule.— C’est bon, on s’tire. Faudra pas venir pleurer si tu te fais tuer ou emprisonner à Mikoshi pour la troisième fois. »J’leur fais des doigts d’honneur. C’est beau l’amitié putain - j’déconne, j’en sais rien, à part Kerry et V, personne m’a jamais supporté plus d’une heure, même moi j’suis pas sûr de pouvoir le faire, c’pas pour rien que j’bois comme un trou et que j’consomme des drogues pour chevaux. J’traîne Goro sur la banquette arrière. J’fouille ses poches pour récupérer la clé électronique mes couilles. On va faire une balade mon pote. J’démarre. J’roule comme un connard mais le coup de crosse de Francky a été violent. Mon corpo préféré s’réveille pas. J’m’arrête dans un motel miteux. Du genre de ceux qui ont été construits pour les déchets et les terroristes. J’sors Goro de la voiture et j’l’emmène jusque dans ma chambre. J’le menotte au lit - parce que c’est marrant. Au moins ici, on s’ra tranquille pour discuter. Ou pour jouer à touche-pipi. Si on n’a pas peur de choper des morpions sur ces draps dégueulasses. J’m’allume une clope. Il met des plombes à reprendre ses esprits. Le soleil pointe le bout d’un rayon. J’reviens dans la chambre avec deux cafés. J’aurais dû le désaper pour que ce soit plus réaliste. Mais j’touche pas à ces connards de corpo. J’pose sa boisson à côté d’lui - mais il peut pas l’attraper, ses deux mains sont attachées à la tête du lit, c’est d’la torture psychologique - et j’me rallume une clope putain. Qu’est-ce que j’vais bien pouvoir faire de lui maintenant ? — T’es pas aussi bon en vrai que dans les fantasmes de V, mon vieux. Ah putain, j’déconne. Déride-toi un peu, on dirait un shar pei en obésité morbide. Bon, pour te la faire courte, t’es un peu dans la merde, parce que t’es mon prisonnier. J’sors son flingue, celui qu’il a utilisé contre ma tempe, et j’m’assois sur une chaise tachée de… J’ai pas envie d’savoir quoi, près du lit. — J’ai pensé à t’faire subir toute sorte de torture marrante mais j’suis pas un enculé comme Saburo Arasaka. Et V t’aimait bien. J’suppose que t’es devenu le chien préféré de Mori Inc. ? C’est fou ça, dès que tu te débarrasses d’une laisse, faut que t’en trouves une autre. Ça me dépasse. Pourtant t’as vu c’que ces cons sont capables de faire dès qu’ils t’ont dans le collimateur. Alors pourquoi tu continues d’croire en leur merde ? T’es masochiste ? T’aimes qu’on te chie dans la bouche et qu’on t’ordonne d’avaler ? J’lui lance la clé des menottes, mais j’le garde en joue. J’aurais pu réclamer une rançon. Le buter direct et envoyer sa tête à l’un des cerveaux de Mori Inc. mais bordel, j’suis pas comme ça. Prendre des otages, c’est un truc de tocard avide de fric et le fric ça a jamais été ma priorité. — Qu’est-ce que tu m’aurais fait si mes amis étaient pas intervenus tout à l’heure ? Tu m’aurais traîné d’vant ton chef ? Après toutes les aventures qu’on a traversées ensemble, ok, tu m’as jamais vraiment vu, mais ça m’brise le cœur, Goro. J’tire une taffe et j’bois une gorgée de café. Il est dégueulasse. On dirait du goudron. Du café de looser. Mon préféré. — Le problème, c’est que j’vais recommencer. Et que je t’ai vu à l'œuvre. J’suis pas certain d’te vouloir dans mes pattes. Tu ferais quoi à ma place ? Tu te descendrais ? _________________Samuraï C'est pour ça qu'il ne faut pas ramener les guerriers morts au combat. Tôt ou tard, ils finissent toujours par se rendre compte qu'ils se sont battus pour rien. » Messages 43Univers Cyberpunk 2077Organisation Mafia Portuaire Takemura Goro - BakenekoSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Mar 29 Mar - 2026 ]L’odeur du tabac et du café sont les premières choses qui m’accueillent alors que je reprends conscience. Jusque là , rien d’alarmant, ou d’inhabituel… Je tente de me relever, mais quelque chose de froid vient entailler mes poignets et les maintenir en place, au-dessus de ma tête. L’adrenaline se répend soudain dans mes veines en un éclair, et me réveille en une seconde. J’ouvre les yeux, et tente de tirer sur les menottes rien à faire. Puis mon regard se porte sur le type en face, et tout me revient en Je t’interdis de parler d’Arasaka-sama de la sorte! Tu ne sais rien de lui. Tu-Il me jette les clefs des menottes, et je les attrape de justesse. Je me contente de le regarder avec désapprobation, et me débrouille pour me libérer, le fameux cliquetis tant attendu ne retentissant pas avant de longues secondes. Je me redresse lentement, en remuant doucement mes poignets pour les désengourdir. Puis je repose mon regard sur ce Silverhand. Je n’apprécie pas trop de voir mon arme entre ses mains.— Cesse de me parler de V, tu ne fais que frapper à Nagasaki un ennemi d'Edo. V m’a aidé parce qu’il faisait partie d’une Corpo, autrefois, et qu’il comprenait mes motivations. Pas parce qu’il avait des sentiments pour moi. C’est la tasse de café sur la tasse de chevet, simplement pour passer mes mains autour du gobelet chaud. Qui sait ce que ce terroriste aurait pu mettre dedans? Je ne suis pas idiot. Je l’écoute me parler encore de ce que l’on a vécu ensemble, et je me demande s’il avait réellement conscience de tout ce que faisait et disait V. Je n’aime pas l’idée qu’il sache ces détails sur mon enfance, que j’avais confié à un ami, et pas à lui. Je m’étais ouvert à V parce que nous allions nous lancer dans une mission risquée, et que c’était peut être la dernière fois que nous nous parlions. Après tout ce que nous avions accompli ensemble, c’était une façon de le remercier, et de lui prouver qu’il avait ma confiance. — Je comptais simplement te poser quelques questions. Mikoshi était censé t’avoir supprimé, mais si ce n’est pas le cas… Alors, peut-être que V a pu revenir lui aussi. Ca faisait beaucoup d’interrogations, et peu de temps avant que la police n’arrive. Je n’enfonce pas de portes ouvertes en précisant que je lui aurais fait payer pour l’explosion. Ca coule de source.— Tu t’attends à ce que je sois honnête? Ou à ce que je te supplie de me laisser vivre? Bien sûr que je me descendrai. La vraie question c’est plutôt pourquoi tu ne m’as pas encore descendu? Si tu me connais aussi bien que V, tu sais que je ne donnerai aucune information sur Mori Inc, même sous torture. Et que je compte bien t’empêcher de t’en prendre à leurs autres l’observe, depuis tout à l’heure, et je suis intrigué par sa ressemblance avec V… Et je parle surtout de sa manière de se tenir, et de ces petits gestes inconscients. V ne parlait pas comme un vulgaire camionneur en ponctuant chacune de ses phrases par une insulte. Mais il s’asseyait ainsi, face au dossier des chaises. Et il tapotait sa tasse de café avec l’index, de la même manière. Ce sont de ridicules détails, mais observer et cerner les gens fait partie de mon travail depuis toujours. — V était déboussolé quand on lui a retiré ton construct. Je l’ai revu… Les dégâts étaient irréversibles. Son corps le considérait comme un étranger et le rejetait. Tu avais déjà trop pris le dessus, et ils ne pouvaient plus rien faire. Je lui ai proposé qu’on sauvegarde son âme sur un engramme, mais il a ne sais pas pourquoi je lui donne ces détails. Peut être pour que l’on passe à un autre sujet que V. Peut être parce que je voulais qu’il le sache, avant de me descendre. En tout cas, l’information semble le perturber une seconde, et je tente ma chance. Je me jette sur lui pour lui prendre mon arme. Un coup part vers le plafond, une chance qu’il ait laissé le silencieux vissé au canon. Dernière édition par Takemura Goro le Sam 2 Avr - 2255, édité 1 foisMessages 39Univers Cyberpunk Leader d'une organisation terroriste » appelée Samurai. Johnny Silverhand - Relentless Rockerboy who never gives upSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Mer 30 Mar - 1002 ]Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Takemura Goro Tu sais où était Johnny Silverhand quand la bombe de la tour Arasaka a explosé ? Il était un peu partout. »Et voilà qu’il se vexe. Un vrai bout-en-train c’gars-là . Il mord dès qu’on critique son sacro-saint ex-patron décédé - mais est-ce qu’il remue la queue quand on lui donne un su-sucre ? J’devrais arrêter les sous-entendus. Même dans ma tête, j’trouve ça dégueu. C’est comme assister à une partie de jambes en l’air entre V et Kerry c’est malsain. Non pas qu’j’sois homophobe ou quoi, juste qu’avoir le goût de la teub de mon meilleur pote dans la bouche alors que j’avais rien demandé, c’est une sensation que j’souhaite à personne - parce que ouais, y’a plein de trucs que V faisait que j’sentais aussi, et ça, ça fait partie des pires expériences. Nagasa-quoi ? Ah putain, il est trop naïf ce Goro. C’est pour ça que V l’aimait bien. Comme si des corpos pouvaient s’entraider. On parle de mecs qui vendraient leur mère pour un bureau en haut d’une tour, la coopération, ils connaissent pas. V était une exception. Et j’peux assurer qu’il trouvait ce jap à son goût, j’ai vu des fanarts sur son téléphone. Mais bon, j’vais laisser croire à Takemura que c’est la fameuse solidarité corpo qui a sauvé son joli p’tit cul d’Arasaka. Je rêve. J’finis mon café. Goro, c’est le genre de type qui croit toujours tout c’qu’on lui dit. Par on j’veux dire les corpos. Non si moi j’lui dis que ma merde c’est d’la mousse au chocolat et que j’essaie d’lui en faire bouffer, y’a peu de chance qu’il le fasse, mais si c’est son grand chef adoré, là , il va s’foutre à quatre pattes et laper tout le contenu de sa gamelle; Vous en faites pas, on va détruire Johnny Silverhand. ». Bah ouais. Et mon cul, c’est un putain d’ananas rôti au miel. Mais non, ils ont raconté ça pour rassurer la galerie. Ils ont récupéré l’engramme de ce’bon vieux Johnny et ils l’ont refoutu à Mikoshi comme des enculés. Mais j’suis ravi d’être leur sujet d’expérience préféré hein. Non puis la prison des âmes, on s’y habitue à force - c’est faux. — Comme tu peux l’voir, mon vieux, ils m’ont pas supprimé et j’te parie tout c’que tu veux que y’a l’engramme de V quelque part à Mikoshi. Tu sais pourquoi ? Parce qu’on peut pas faire confiance à des connards de corpo et ça, j’ai pas arrêté d’le dire à V mais il m’écoutait jamais. J’souris. Ouais, j’aurais bien aimé qu’il me supplie, mais j’sais que c’est pas dans le caractère du bonhomme. Et j’sais aussi qu’il balancera rien. C’est bien là mon souci. Une connerie d’loyauté m’empêche de faire la peau à ce con mais l’occasion est trop belle, merde. Oh. Voilà des infos inédites. Putain, ça c’est mon champion ! V était pas complètement une cause perdue ! Il a pas vendu son âme à une corpo et ça, c’est la preuve que le Johnny Silverhand dans sa tête avait bien laissé son empreinte ! Ah putain, qu’est-ce qu’il me manque… Mais j’hallucine. Il m’a sauté dessus et il s’retrouve sur moi, j’ai un flashback d’un rêve à la con de V - en fait, il me manque pas tant que ça… J’suis pas sûr de faire le poids au corps à corps, quoique… Il a plus ses implants. Et j’ai toujours un joli bras chromé ! J’essaie d’garder le flingue hors de portée et d’le repousser de ma main métallique. J'l'intéresse même pas, c’est le gun qu’il veut. Il vaut si cher que ça ? Tain si j’avais su que ça l’exciterait autant, j’aurais sorti l’mien chance est d’mon côté, j’le tiens à distance, j’ramène l’arme vers lui et j’lui tire dans l’épaule. Il pousse un grognement et me lâche aussitôt. Merde. J’avais même pas prévu d’faire ça - j’avais pas prévu grand chose. Pourquoi faut toujours que ça dérape ? — Tu sais, quand j’te laisse enlever tes menottes, c’est pas pour que tu m’sautes dessus à la première occas’, même si j’comprends que mon charme naturel opère sur toi aussi, j’suis pas de ce bord-là . Et voilà , maintenant tu pisses le sang. C’est typiquement corpo ça. On vous donne un doigt, vous nous bouffez l’bras. Tu mériterais que j’te descende. Mais je n’vais pas le faire parce que… Parce que j’suis con et que moi j’ai un putain de sens de l’honneur. J’coince son arme dans mon pantalon. — J’vais pas le faire par respect pour V. Et j’suis trop gentil, parce que j’sais que toi, t’aurais pas hésité. Mais j’vais garder ton flingue. Comme ça, on est quitte, ducon. Des sirènes de police. Les lumières bleues clignotent derrière les rideaux. Merde. Quoique ça me défoulerait de tirer sur des représentants de la loi. Cette fois j’attrape MON Malorian. J’me fous contre le mur à côté d’la porte. J’lâche pas trop longtemps Goro des yeux, on sait jamais avec ces corpos. Il pourrait sortir un couteau d’son cul et me le planter dans le dos. J’suis tout excité. Comme une gamine sexy à son premier bal de promo parce qu’elle sait qu’elle va s’faire prendre en gang bang par l’équipe de foot du lycée. NCPD. OUVREZ. — J’viendrai pas à votre bal de la police, pas la peine d’insister, m’sieur l’agent. — Ouvrez cette putain de porte ! — J’préférerai autant qu’elle reste fermée, un corpo haut placé est en train d’me tailler une pipe et ça craindrait pour son image, vous comprenez ?— Défoncez-moi cette merde. »C’qui est marrant avec les motels moisis, c’est que les portes sont faites en papier mâché. Non seulement, on entend tout, mais en plus… On peut tirer à travers et être sûr que ça touchera la personne de l’autre côté. Putain. C’est l’futur mais chez les pauvres, c’est toujours craignos as fuck. Deux balles atteignent le flic de l’autre côté. Il s’effondre dans un gargouilli et c’est parti pour la baston. Entre nous, c’est une sacrée idée d’merde mais j’ai l’impression d’avoir de nouveau vingt-cinq ans. Les flics se replient et s’mettent à fusiller la chambre. J’m’allonge et j’tire Goro dans la salle de bain. Y’a une fenêtre par laquelle on devrait pouvoir passer. Ces cons d’poulet s’y attendaient pas, on devrait avoir deux minutes. — Alors, j’vais te dire mon p’tit connard de corpo. T’as rien sur toi qui atteste de ton identité et t’as pris une balle. De loin, tu ressemblerais à un suspect potentiel - et de près aussi, quand j’leur dirais que c’est grâce à toi que j’ai pu entrer dans l’entrepôt. Alors on va gentiment s’entraider pour se barrer, ça roule ? _________________Samuraï C'est pour ça qu'il ne faut pas ramener les guerriers morts au combat. Tôt ou tard, ils finissent toujours par se rendre compte qu'ils se sont battus pour rien. » Messages 43Univers Cyberpunk 2077Organisation Mafia Portuaire Takemura Goro - BakenekoSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Jeu 31 Mar - 1133 ]Le coup part, et me fait définitivement perdre l’affrontement. Je ne sais pas trop ce que j'espérais, son bras chromé lui donnait l’avantage. De toute façon il aurait tiré, même si je n’avais rien tenté. Avec une simple balle dans l’épaule, j’avais toujours une chance de m’en sortir, sauf s’il me descendait dans la seconde. Dans ce cas-là , la Trauma Team n’aurait qu’à ramener mon cadavre à Mori-sama. Je viens de recevoir la notification, elle est déjà en route. J’ignore pourquoi il hésite. Par respect pour V, vraiment…? Je me redresse mollement, m’adosse au mur, assis par terre, et plaque ma main sur la blessure pour limiter l’hémorragie. Je crois que le destin essaie de me faire comprendre qu’il est temps de tourner la page à propos d’Arasaka, et que faire faire une réplique de mon ancienne arme de service était une mauvaise idée. J’essaie de réfléchir aux options qui s’offrent à moi, vu la situation catastrophique dans laquelle je me retrouve, mais Johnny les réduit toutes à néant alors qu’il descend l’agent de police derrière la porte. J’allais le traiter d’imbécile dans ma langue maternelle, mais il me traîne jusqu’à la salle de bain, et la douleur me fait taire. Je le vois essayer d’ouvrir la fenêtre qui s’y trouve, comme si c’était une idée révolutionnaire.— La Trauma-Team est en route, elle sera là d’ici cinq minutes. Un scan suffit pour attester de mon identité et de mon appartenance à Mori Inc. Selon toi, qui croirons t-ils, si je raconte que tu m’as kidnappé et retenu en otage? Tu m’as tiré dessus, comme tu as tiré sur cet grimace de douleur alors que je prends appui sur la baignoire pour me relever. C’est donc de Silverhand que V tenait son impulsivité? Ou était-ce simplement un trait qu’ils partageaient? Je ne comprendrais jamais ceux qui agissent avant de réfléchir. Quelle perte de temps. Il n’empêche… Que dans les derniers temps, V n’arrêtait pas de parler de Johnny. J’ai lu les rapports des examens médicaux, et psychiatriques, suite au retrait de l’implant. C’est à cause du refus de V de continuer à coopérer qu’Arasaka m’a fait venir à son chevet… J’ai toujours une dette envers lui. Il m’a sauvé, quand ils sont venus récupérer Hanako-sama dans cet hôtel miteux. Sans lui, je ne serais sans doute pas là aujourd’hui… Je n’ai pas pu lui rendre la pareille, puisqu’il a refusé d’être sauvegardé en tant qu’engramme. Je pose mon regard sur Silverhand. Je ne comprends toujours pas pourquoi il ne me tire pas une balle dans la tête. Il secoue son pistolet en râlant. V faisait la même chose, lorsqu’il était sur les nerfs. — … Fuis. Moi, je m’en m’observe, comme si j’étais en train de délirer. Je dois avouer que même moi, je me surprends à le laisser filer. Il a fait sauter un entrepôt de Mori Inc. J’aurais dû le jeter à l’arrière de ma voiture, l’emmener dans un endroit isolé, et me débrouiller pour le faire parler à propos de ses intentions, des moyens qu’il a à sa disposition pour éviter que ça ne se reproduise. Mais je n’en avais clairement pas le temps, dans l’immédiat. Et j’étais clairement influencé par sa ressemblance avec V. Je n’aurais jamais cru qu’un jour, mon sens de l’honneur n’irait pas dans le sens des Corpos. Cela rend la situation… Délicate.— Demain soufflera le vent de demain. Fuis. Nous nous reverrons sans compte bien le traquer une fois que je me serais expliqué au sujet de l'entrepôt, de la balle que je me suis prise, et du flic décédé sous mes yeux sans que je ne puisse rien y faire. Il me fixe encore quelques secondes, puis se hisse à l’extérieur par la fenêtre de la salle de bain. Dans la minute qui suit, des pas résonnent dans le couloir du motel, les renforts de Police arrivent, et la Trauma Team me tire de là en - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - … au Motel de Sesame Street, où le RGC de Mori Inc a été retenu en otage il y a quelques jours… »Je soupire, et éteins la radio de ma voiture. Cette histoire m’aura vraiment causé du tort. J’ai dû m’excuser auprès de Mori-sama en personne pour mon incompétence - certes, ils étaient à plusieurs contre moi, mais ce n’est pas une raison - et pour la perte d’un entrepôt - là aussi, ma visite n’était pas prévue au départ, mais… Ha, une mauvaise journée. Je gare ma voiture dans le parking sous-terrain, puis prend l’ascenseur pour rejoindre mon appartement. Je pose mes affaires sur la table, verrouille la porte, et file dans la salle de bain. La balle que je me suis prise a laissé une légère cicatrice la Trauma Team fait des miracles, de nos jours. Je pose mon pistolet sur le rebord de l’évier, et je m’oublie sous la une mélodie jouée sur une guitare électrique qui me tire de mes pensées. Au début, je n’en suis pas sûr. Je coupe l’eau, et le son est bien net je suis le seul à cet étage - le dernier, au sommet de l’immeuble - alors l’hypothèse des voisins était impossible. J’enfile un peignoir, attrape mon arme, et longe les murs en rejoignant discrètement mon salon… Où je trouve Silverhand en train de jouer de la guitare, comme si c’était tout à fait normal. — Comment es tu entré ici?Je sens que je vais encore devoir expliquer une situation incroyable où un seul homme est venu à bout de mon équipe de sécurité. Je sens la migraine arriver. Je haie les médias. Dernière édition par Takemura Goro le Sam 2 Avr - 2255, édité 1 foisMessages 39Univers Cyberpunk Leader d'une organisation terroriste » appelée Samurai. Johnny Silverhand - Relentless Rockerboy who never gives upSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Ven 1 Avr - 129 ]Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Takemura Goro Tu sais où était Johnny Silverhand quand la bombe de la tour Arasaka a explosé ? Il était un peu partout. »Ah, j’avais oublié ces conneries de trucs de riches. J’suis pas assez concerné. Moi quand j’me prends une balle, bah j’souffre et j’me traîne chez un charcudoc. Personne vient m’chercher en limousine volante. Putains de privilégiés de merde. J’m’énerve encore plus de pas lui avoir foutu une balle dans la tête. J’suis trop sentimental. Ou V est trop sentimental. J’sais plus. Y’a trop de lui dans ma tête. Merde, du coup, je fais quoi ? Mon estropié avec sa mutuelle de corpo est plus encombrant qu’autre chose. Et putain, plutôt m’tirer une balle moi-même que me retrouver ENCORE à Mikoshi. J’m’apprête à lui répondre un truc, mais il me sort de me barrer. Hé, c’est pas lui qui décide. J’ai toujours les deux flingues et lui un trou d’balle… Mais, ces mots doivent lui coûter. En tant que bon toutou fidèle, il doit pas souvent laisser échapper une proie, nan ? J’devrais me sentir honoré ? Ah ! Ce serait le comble. Putain. Y’a rien qui s’passe comme prévu dans cette histoire - ouais j’avais rien prévu mais l’idée générale que j’me faisais de cet attentat, c’était pas ça. J’me voyais bien faire péter cet entrepôt, et finir dans un bar, deux jolies filles pendues à mes bras, avec une tequila old fashioned au piment. On est super loin de cette happy ending. — Compte là -dessus, mon vieux. Et putain, ça veut rien dire demain soufflera le vent de demain ». Il a pas changé d’un pouce ce sale corpo de merde. C’est hors de question que ça s’termine comme ça entre nous. J’lui fais un doigt d’honneur et j’passe par la fenêtre. Merde. Et c’est là qu’il faut courir, vite. Putain de journée pourrie. J’me tire en vitesse et j’contacte un pote pour squatter son appart le temps que ça se calme. ***Putain. Ce con de Goro, c’est plus un simple chien de garde. Il a pris du galon, et j’ai appris ça aux infos. Il aurait pu me le dire, on est potes tous les deux - non ? Non. J’ai trop bu. J’balance le bol de cacahuètes sur l’écran de télévision - et accessoirement sur la photo d’ce pauvre Goro. J’aurais dû lui exploser la tronche à ce con de corpo. Hé, Johnny ! C’est pas parce que j’te laisse jouer ta musique de merde ici que ça te donne l’droit de casser le matos ! — J’t’emmerde. — T’as assez bu, dégage d’ici, sale paumard. »J’lui fais un doigt et j’manque de me casser la gueule en me levant du tabouret. J’m’étais promis d’arrêter de boire. Et de fumer. Comme d’hab, les bonnes résolutions ont pas duré longtemps. J’attrape ma guitare et j’quitte ce rade à la con. J’ai pas pu m’en empêcher j’ai demandé à l’un des gars qui m’a aidé pour l’entrepôt de retrouver son adresse. J’ai juste envie d’poser une pêche sur son canap et d’lui écrire Va crever » sur un mur de sa piaule - ouais, c’est puéril, mais j’ai donné un concert d’enfer, j’ai trop picolé et j’suis pas prêt d’lâcher l’affaire avec lui. Il m’traite comme un con, et il va payer pour ça. — Mais pas trop fort, t’inquiète, V. J’sais que tu l’aimes bien, j’le tuerai pas… Ou peut-être un petit peu et j’ferai faire un engramme de sa personnalité ! Ah ! Tu trouverais pas ça tordant ? Ouais non, moi non plus… Putain, pourquoi j’te parle quand j’suis bourré ? Va pas croire que tu me manques. T’étais un crétin idéaliste et j’peux pas blairer ça. J’aime que les connards cyniques… Ouais nan, même ceux-là , j’peux pas les blairer… Putain, faut que j’arrête de parler tout seul. J’grimpe dans ma caisse - j’devrais dire “une” caisse, c’est pas la mienne, mais c’est un truc assez pourri pour que ça déclenche aucun système d’alarme à la con. On les connait les voitures de riches. Je jette la guitare sur le siège passager - avec toute la délicatesse d’un mec qui a bu trois verres de trop. J’démarre l’engin - après un temps interminable mais j’suis pas pressé, et ouais, j’vais commenter chacune de mes actions, ça t’pose un problème ? J’roule jusqu’à chez Goro. J’connais pas bien la ville et j’fais pas confiance aux GPS - même les téléphones ça m’angoisse, j’ai un vieux modèle, du genre qui sert qu’à envoyer des messages, pas qui suit ma position. C’est pas que j’sois parano mais… Si j’suis un peu parano. Enfin, normal quand on fait péter des trucs j’imagine, ça évite que les flics puissent me tracer trop facilement. Même si j’me cache pas. Johnny Silverhand assume tous ses actes. Putain d’immeuble de corpo à la con. C’est sûr que ça vaut le coup de vendre son âme pour vivre dans un bâtiment pareil. Pff. Quelle bande de tocards de merde. J’ai toujours vécu dans des caravanes ou des motels miteux et j’m’en porte très bien. L’argent ça rend con. Et cocainoman - ouais j’parle d’expérience, et j’étais déjà con avant. J’gare le machin comme un branque. J’sors et j’mets ma guitare en bandoulière. J’prends le flingue de Goro, ou l’mien… Non, celui de Goro. Arme prout-prout machin mon cul. Et j’passe par la grande porte parce que Johnny Silverhand se cache pas. Merde. Bonsoir Monsieur, est-ce que vous aviez rendez-vous ? … »BIM DANS TA GUEULE. CA C’EST POUR … Ouais non j’ai aucune revendication là . J’tire sur le deuxième garde qui nous tourne le dos - faut dire que y’a un silencieux sur cette arme là , hé ouais. J’le rate une fois, deux fois… Putain, ça vise pas droit cette merde. Ou c’est peut-être moi qui suis pas droit ? Le garde se retourne. La situation est un peu grotesque. On s’regarde comme deux chiens en rut qui veulent sauter la même femelle. Il fait un geste pour sortir son arme, je tire, cette fois ça le touche. Il est bien ce flingue quand il marche. C’est qu’il a bon goût le corpo !Encore que deux gardes ? Il se fout vraiment de ma gueule en vrai. J’parais si inoffensif que ça ? Bon cela dit, y’en a peut-être d’autres qui font des rondes, et peut-être des caméras, mais peut-être que j’en ai rien à foutre. J’prends l’ascenseur. VERS L’INFINI ET AU-DELA… Pourquoi est-ce que j’pense à ça ? — Putain V, qu’est-ce qu’on fout là ? J’crois que j’perds la boule - ou que je l’ai déjà perdue. J’tue ces pauvres esclaves du Grand Capital comme si c’était de leur faute s’ils ont été lobotomisés. J’ai plus aucune patience pour les vendus. Puis j’ai l’alcool mauvais. Dernier étage. J’me dirige sereinement vers l’appart de Goro, j’tente de crocheter la serrure mais j’suis trop bourré, alors j’donne un coup de pied dedans - et j’me fais hyper mal parce qu’on n’est pas dans un film des années 80. PUTAIN DE CORPO DE MERDE. J’suis con, j’aurais dû récupérer une clé en bas. C’est parti pour redescendre tous ces étages à la con. Après un aller-retour inutile, j’ai une clé électronique mon cul. J’ouvre la porte avec une facilité déconcertante ! Quelle victoire ! Ca m’a juste pris deux heures. J’avoue qu’après ça, j’ai plus trop envie d’chier sur son lit, enfin j’sais plus où j’voulais chier mais j’crois que j’ai pensé à ça à un moment. Du coup j’prends juste ma guitare et je joue Never Fade Away parce que j’me fais un peu de pub. Goro finit par me rejoindre en peignoir. Est-ce qu’il cherche à m’draguer ? J’suis pas d’ce bord là . V l’était mais pas moi. C’est clair et net et pourquoi j’pense à ça ? — Tu vas rire mais par la porte. La sécurité chez Mori Inc. c’est quand même foutrement d’la merde. À croire que vous aviez pas beaucoup d’ennemis jusqu’à ce que j’me pointe ! En plus, ton flingue tire pas droit, j’ai galéré à viser juste. À force, tu vas croire que j’suis un sociopathe, mais j’te jure que c’est pas le cas, j’ai juste une dent contre les types en costards, et ceux en uniforme. Sauf les pompiers, j’aime bien les pompiers. Ils ont des grosses lances à incendie et … J’ai dit ça à haute voix ?J’crois que c’est depuis la mort de V que j’suis encore plus énervé contre tous ces enfoirés. Il méritait pas ce qui lui est arrivé. Des sales types se sont servis d’lui et personne a pu le sauver, alors que c’était une légende. Et un ami. Et ça, ça craint. — Tu vas m’tirer dessus ? On dirait pas. Alors j’pose ma gratte, j’me lève et j’me dirige vers son mini bar - sa piaule est impeccable. Froide comme une instit désabusée qu’a pas été touchée par son mari depuis quarante ans, mais impeccable. Ça m’donne envie de tout péter. J’me retiens. Parce que j’suis un gars cool, et que Goro a une arme - moi aussi, mais là , il visera mieux que moi, j’suis pas con à c’point. J’me sers un verre de j’sais pas trop quoi. J’y connais rien en alcool étranger. Mais tant que ça fait tourner la tête et que j’vois flou après, ça roule. — J’sens qu’on va être dans une sorte d’impasse toi et moi, parce que j’te tuerai pas. Même si j’en ai un peu envie. J’pense que t’es la quintessence de c’qui se fait de pire dans c’pays, t’adresser la parole, c’est un effort… Mais j’imagine que t’es dans l’même cas, pas vrai ? Sauf que toi, t’es bien emmerdé parce que y’a ta loyauté d’chien fidèle qui entre en jeu. Moi j’trahis personne - à part moi - en te causant. Mais toi, tu fais honte à toute ta grande famille corporatiste de merde. Est-ce que j’devrais vraiment le provoquer ? Est-ce que c’est pas un peu con ? Ah peu importe. J’me laisse tomber dans son canapé, et j’m’allume une cigarette après avoir bu une gorgée de son alcool pas dégueu. — De toute façon, tu peux pas me tuer, parce que rien ne te dit que ma personnalité a pas été copiée au cas où j’crèverai parce que j’suis trop con et que j’ai aucun instinct de survie. J’te saoule là non ? J’avais l’habitude de parler à V tout le temps, ça me manque. Bon, ça me gonflait de rien pouvoir faire mais c’était marrant de pouvoir t’insulter sans que tu m’ mon verre vers lui. — Alors, tu l’poses ce flingue et tu trinques ou tu restes planté là comme un putain de Christ sur sa croix ? _________________Samuraï C'est pour ça qu'il ne faut pas ramener les guerriers morts au combat. Tôt ou tard, ils finissent toujours par se rendre compte qu'ils se sont battus pour rien. » Messages 43Univers Cyberpunk 2077Organisation Mafia Portuaire Takemura Goro - BakenekoSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Ven 1 Avr - 404 ]Il est saoul. Complètement saoul. J’ignore comment il a réussi à tenir debout assez longtemps pour se traîner jusqu’à mon immeuble sans une égratignure -causée par les gardes, ou par lui-même. Je roule des yeux en entendant son explication. Non, en effet, jusqu’à Silverhand, aucun de nos ennemis n’était assez stupide pour oser s’en prendre à Mori Inc. Et bon sang, si ce n’était pas pour V, il ne respirerait déjà plus. J’avais bêtement pensé qu’il ne reviendrait pas, espéré qu’il disparaisse, dans un autre monde, ou dans un caniveau, sans que cela ne nécessite mon intervention. Je n’avais rien caché à Mori-sama ni son nom, ni que je le connaissais, ni qu’il était un dangereux terroriste qui avait causé du tort à mon ancienne corporation. J’étais loyal envers lui, loyal envers la Mafia Portuaire, et la cause qu’elle défendait Tokyo. Et malgré cela… Je l’avais laissé filer. Une vie pour une vie. J’aurais aimé que cela suffise à ma conscience pour ne plus avoir de dette envers V… Mais Silverhand m’avait épargné également, ce qui relançait donc mon problème. Je devrais l’abattre. Il est un ennemi de Mori Inc. Mais je reste là , à l’observer traverser la grande pièce principale jusqu’au bar, chaussures aux pieds. Les gaijins ne se rendent jamais compte de l’impolitesse dont ils font preuve en entrant dans une propriété japonaise sans retirer leurs chaussures. Il sort une bouteille - le Nanbubijin Junmai Daiginjo à plus de 6,000 yens - et se sert un verre. Avec un peu de chance, le saké l’enverra au tapis et je pourrais le faire disparaître en toute discrétion. Mais je ne le ferais pas, et il le sait. Il se laisse tomber sur mon canapé, toujours sans retirer ses bottes. Je m’approche, sur mes gardes, et croise les bras alors qu’il fait enfin preuve de réflexion.— Nous sommes dans une impasse, en pose mon pistolet sur la table basse en verre, à côté du Kenshin qu’il m’a volé lors de notre dernière rencontre. Johnny vide son verre d’une traite, puis récupère sa guitare et se remet à jouer.— … Le saké, ça s’ me lance l’un de ces regards qui se passe de mots. Je me doute qu’il n’est pas du genre à déguster l’alcool, mais plutôt de ceux qui boivent n’importe quoi jusqu’à l’inconscience. Comment fait-il pour jouer pareille mélodie dans un tel état d’ébriété? J’ignorais qu’il était musicien. Très bon musicien, pour se souvenir sans réfléchir des frêtes dans un ordre précis avec son cerveau noyé dans le saké et je ne sais quoi d’autre. Cette scène est surréaliste. Tout nous oppose, mais nous avons posé les armes et nous nous toisons calmement. — La seule raison pour laquelle nous nous tenons tous les deux côte à côte dans la même pièce sans nous descendre, c’est V. Je retourne au bar chercher la bouteille de saké et un verre, puis je m’assied à l’autre bout du canapé, laissant une distance raisonnable entre nous. Je me sers un fond d’alcool, et repose la bouteille sur la table basse. Je ne bois pas quand je suis au travail, je l’avais déjà dit à V… Mais je suis chez moi, sur mon temps libre. J’imagine que je peux me le permettre.— Tu veux dire… Qu’à chaque fois que j’étais avec V… Tu étais là aussi?Nouveau regard qui en dit long. Je n’ai jamais posé de questions à V à propos de son éclat qui lui attaquait le cerveau. Je n’ai su les détails qu’à la toute fin. C’est ma faute. J’étais trop occupé à planifier la vengeance de Saburo. Je ne me suis pas intéressé à cet homme qui a pris tant de risques pour m’aider, dans l’espoir qu’Arasaka lui rendrait la pareille. Je vide mon verre d’une traite. De toute façon, la rancoeur que j’éprouve soudain ne m’aurais pas permis d’apprécier le goût du saké.— Les mots que l’on ne dit pas sont les fleurs du silence. On m’a appris à ne pas poser de questions, alors je n’en ai posé aucune à V. Vu la situation, je pensais qu’il préférait ne pas parler de toi. Je respecte le remplis nos verres, et repose la bouteille. J’en achèterai une autre la prochaine fois que je me rendrais à Tokyo. Peu importe.— Certaines choses sont parfois amenées à se répéter, certaines rencontres à se reproduire. Tu es encore plus impulsif et indiscipliné que V… Mais tu lui ressembles. Il continue de jouer. J’ignore si je dois prendre cela comme une invitation à continuer, ou à me taire. Je suis du regard sa main mécanique appuyer sur les cordes par pur automatisme. Et je me surprends à apprécier le son que cela produit. — Alors, que fait-on? Une soirée de trêve, et ensuite? On sait tous les deux que nous serons amenés à nous affronter à nouveau. Je n’ai jamais pu m’entendre avec V au sujet des corpos, je n’essaierai même pas d’en discuter avec toi. Une fausse note. Une autre. Puis le silence. Je tourne la tête pour voir ce qu’il se passe, et le monde tourne trop vite. J’en déduis qu’il est aussi victime du Nanbubijin. Je me recule doucement, pour m’enfoncer contre le dossier du canapé. Johnny s’avance pour poser sa guitare contre la table basse, mais l’instrument tombe à terre, ponctué d’un juron de son propriétaire. Je me redresse pour la ramasser, mais mon invité clandestin doit interpréter mon geste comme une attaque, et me fait basculer en avant après m’avoir attrapé le poignet. Comme il n’a aucun équilibre, on se cogne tous les deux contre la table basse, qui se renverse dans un fracas assourdissant. Le verre s’est brisé et s’est éparpillé sur une bonne partie de la pièce. J’y vois une opportunité celle de faire croire à un cambriolage qui aurait mal tourné, pour couvrir ses traces. Je soupire, et tend la main pour attraper mon Kenshin qui a glissé sur ma droite, mais Silverhand y voit encore un geste menaçant. J’aurais dû lui préciser ma pensée avant de bouger. Il se jette sur moi, et nous roulons sur le carrelage. Bras chromée ou pas, il a trop bu, et cette fois j’ai l’avantage. Je le maintiens à terre du mieux que je peux.— Assez! Si j’avais voulu te tuer, ce serait déjà fait. Ton sang recouvrirait le tapis. Je suis déjà en train de réfléchir pour ne pas avoir à parler de toi à mon supérieur… À prends le Kenshin des mains de Johnny, et tire dans ma baie vitrée. Puis dans un vase à l’entrée, et dans ma télé. J’ai une bonne assurance.— La prochaine fois que tu voudras me voir… Ce ne sera pas ici. Trop risqué. Il ne devrait pas y avoir de prochaine fois. Je suis en train de pactiser avec le diable. Combien de temps avant qu’un voisin d’un étage inférieur ne croise un cadavre dans le couloir et n’appelle la police? Je rends le Kenshin à Silverhand, vu qu’il a l’air de le préférer entre ses mains que les miennes. Je l’abandonne au sol, le temps d’enfiler quelques vêtements et d’attraper mes clefs. Puis je lui tends la main, pour l’aider à se relever.— Tu ne peux pas rester ici. On efface les caméras, et je te dépose où tu veux. Dernière édition par Takemura Goro le Sam 2 Avr - 2255, édité 1 foisMessages 39Univers Cyberpunk Leader d'une organisation terroriste » appelée Samurai. Johnny Silverhand - Relentless Rockerboy who never gives upSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Ven 1 Avr - 2223 ]Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Takemura Goro Tu sais où était Johnny Silverhand quand la bombe de la tour Arasaka a explosé ? Il était un peu partout. »Je jurerai qu’il est pas mécontent que j’sois là , mais en même temps si. Ou alors c’est parce que j’ai un peu trop d’alcool dans le sang et que j’le vois flou. J’me rends pas bien compte. Le sak-quoi ? J’regarde le contenu de mon verre. Qu’est-ce que ça peut faire c’qu’il y a dedans ? Tant que c’est fort et que ça fait tourner la tête. T’façon passé un certain stade, tous les alcools ont le même goût. J’gratte ma guitare, sans réfléchir - c’est pas comme si j’pouvais réfléchir clairement là . Mais j’connais mes propres chansons par coeur, ça s’fait tout seul. Ouais V est un super entremetteur. Il était plus doué qu’moi dans l’domaine de la sociabilité. Moi j’suis un vieux con qui râle tout le temps. Lui, les gens finissaient toujours par l’apprécier. J’le regarde se servir à boire du coin de l’oeil. Il trouve un paumard ivre chez lui et il le vire pas à coup d’pied au cul - c’que j’aurais totalement fait à sa place. C’est peut-être un brave type ce Goro finalement. J’lui souris. Ouaip. À chaque fois mon coco-corpo. J’ai entendu toutes ses petites histoires larmoyantes sur sa pauvreté et l’fait qu’Arasaka l’a sauvé d’la misère. Il s’fait enchaîner et il demande juste à c’que la laisse soit dorée, parce que c’est swag et qu’il est reconnaissant. Ça devrait pas me surprendre, un chien pourra jamais comprendre un loup. — Ouaip. J’étais tout le temps là . Et j’me souviens de toutes les conneries que t’as pu raconter, mon grand. Enfin, en ce moment, j’me souviens pas de grand chose, mais dès que j’aurais moins d’alcool dans l’sang, j’pourrais me foutre de ta gueule. Oh putain. Un proverbe. C’est vrai. Y’a que les jap pour faire ça. Ils arrivent pas à capter que tout le monde déteste les proverbes à la con et les phrases toute faites, c’est un truc de branleur qui lit trop de bouquins mais qui s’astique pas assez l’poireau. Mais bon, il a pas tort, c’est sympa de pas avoir été trop curieux. Évidemment que V voulait pas parler de moi, cette puce le mettait sacrément dans la merde. J’hausse un sourcil et j’bois le verre qu’il me sert. Ça m’aurait étonné que j’ressemble pas à V. Quand on passe autant de temps dans la tête d’un type, on finit par plus savoir qui on est vraiment. J’ai pas perdu les trucs qui font d’moi Johnny Silverhand, mais c’est sûr que j’ai ajouté certaines choses de V. À commencer par la loyauté. Et putain, ça, ça fait chier. Non parce que moi j’voulais le descendre ce con de corpo à la base. J’ricane en grattant les cordes. Ouais. Et V était plus gentil qu’moi sur le sujet des corpos. Faut dire aussi qu’il savait pas tout c’que je savais. Qu’il s’est pas retrouvé dans une guerre, qu’il a pas vu les corpos bouffer l’monde. Moi j’ai vu tout ça. Ouaip, j’l’ai vu, et plein d’autres trucs. Tous ces connards de… De quoi on parlait déjà ? Putain, il tape son machin. Ça, c’est parce que j’ai un don, à l’oeil, j’sais repérer l’alcool qui m’fera monter le plus vite au ciel. J’arrive même plus à m’concentrer sur mes doigts. Si j’avais su qu’les riches buvaient pas des trucs de fiottes, j’serais peut-être venu plus souvent pour vider leur bar. C’est l’moment d’arrêter de jouer et… — Putain, pourquoi ma guitare a été enduite de lubrifiant ? Elle tient pu debout… J’crois que j’avais déjà trop bu et que ton sakré monte à la tête… Goro tend la main vers moi. QUOI ? APRES TOUT CE QU’ON A TRAVERSÉ ? IL M’ATTAQUE PAR SURPRISE ? QUAND JSUIS TROP IVRE POUR ME DEFENDRE ? J’me laisserai pas faire ! J’lui attrape le poignet pour l’arrêter mais tout n’est pas facile quand l’appartement dans lequel on se trouve tangue… Là , j’perds un peu le fil, parce qu’on se casse la gueule tous les deux, qu’il essaie d’me prendre mon arme et que j’veux l’arrêter mais que décidément, j’suis pas à mon avantage dans cet état. Faudra pas prendre le volant pour rentrer, parce que j’risquerai d’avoir un accident et ce serait nul de mourir comme ça pour une légende du ROCK. — Oh, tu parles de moi à ton supérieur ? Genre, nous deux, c’est officiel ? Pourquoi j’fais des sous-entendus ? Il va s’faire des films après. Attends, il a parlé de sang ou j’ai rêvé ? J’sais plus. Il parle trop. Et pas toujours pour dire des trucs qui veulent dire des trucs, c’est ça l’pire. J’crois qu’il veut pas me tuer en fait. Mais il a mon - son - flingue dans la main. Inacceptable, je l’avais volé de manière réglo. Il tire dans des trucs… Putain, soit il est très con, soit … Soit j’en sais rien, j’pense qu’il réfléchit trop et moi pas assez. Comment ça la prochaine fois ? J’veux plus jamais le revoir ce salon con de corpo de merde… Il me tend la main pour m’aider à me relever. Je la prends, mais j’tiendrai pas debout et… J’suis pas sûr d’avoir envie de l’être, debout j’veux dire. Au lieu de me lever, j’attire Goro vers moi, puis j’roule pour me mettre sur lui et j’l’embrasse. ME DEMANDE PAS POURQUOI V. J’EN SAIS RIEN OK ? J’AI TROP BU ET J’FAIS ENCORE TES PUTAINS DE REVES ÉROTIQUES A LA CON. J’commence à déboutonner sa chemise mais c’est hyper dur quand on a pas les yeux en face des trous. Et Goro m’arrête de toute façon. — Quoi ? T’as peur que j’te gerbe dessus ? T’inquiète pas, c’est pas mon genre, et j’suis en parfaite forme pour… Il me repousse pas aussi brutalement qu’un hétéro sûr de lui l’aurait fait - mais j’aurais sans doute oublié c’détail demain. Moi à sa place, j’me serais foutu une mandale. Mais c’est pas c’qu’il fait. J’m’assois. J’m’allume une cigarette. J’ai pas trouvé ça aussi désagréable que c’que j’avais imaginé. Mais c’est pas la peine d’en parler. — T’as raison. T’façon, si y’a pas d’explosion, j’peux pas bander. C’est pas pour rien que j’suis devenu un terroriste et pas vendeur de bagnole. J’souris mais ça l’fait pas rire. J’me relève tant bien qu’mal en m’appuyant sur le mur. C’est dingue comme cet appart penche. Trop bizarre d’payer un loyer pour ça. J’prends ma guitare. J’range le flingue dans mon fut’. — T’sais quoi, mon vieux, j’vois pas pourquoi j’aurais envie de te revoir. On n’est pas potes tous les deux, t’es un putain d’chien de corpo et j’peux pas te saquer. Tu t’mettrais en tutu et tu danserais un ballet si ton patron te le demandait et imaginer cette scène me file la gerbe. Ou alors, c’est l’alcool. Peu importe… Tu peux me ramener chez moi, c’est… Bah c’est dans un coin pourri, y’a des caravanes et du sable… Mais tu vas faire tache dans l’paysage. J’le laisse passer devant, il a pas l’air hyper ravi. Et moi non plus j’le suis pas. Putain, si on n’était pas con, on se serait déjà tiré dessus. Ca réglerait tous nos problèmes. Enfin tous les miens, lui pas sûr. Mais non, au lieu d’ça, il m’emmène jusqu’à sa caisse - hors de prix et dans laquelle j’ai bien envie d’gerber exprès - comme si j’étais un vieux pote de fac ramassé par erreur un soir de beuverie. J’me laisse tomber sur le siège passager, ma guitare dans les bras et ma clope au bec. — Ouais, c’est vers le Sud. Et conduis pas trop vite parce que j’me sens pas bien. Oh et faudra faire gaffe, j’ai un gros chien méchant qui s’appelle V. En vrai, il est gentil. Comme cet idiot de V, il fait confiance à tout le monde. — J’aimerais bien savoir comment t’as pu remettre le couvert avec les corpos après ce qu’ils t’ont fait quand le vieux est mort ? T’as réussi à t’convaincre qu’ils avaient eu raison de te jeter comme une merde alors que t’avais rien fait ? T’as vraiment si peu d’estime de toi ? J’devrais peut-être lui donner des cours pour apprendre à s’respecter. Et pour récupérer son âme. M’enfin, à ce compte-là , j’devrais ouvrir une école, parce qu’ils sont légion les types dans son cas. Ça craint. J’soupire en effleurant les cordes. Qu’est-ce que mes fans penseraient s’ils me voyaient ramener un corpo chez moi ? Putain, pourquoi j’pense à ça alors qu’on est presque arrivé ? T’façon j’suis pas assez connu encore, faudra faire gaffe par la suite, si ça se reproduit… Mais ça se reproduira pas, hein ? _________________Samuraï C'est pour ça qu'il ne faut pas ramener les guerriers morts au combat. Tôt ou tard, ils finissent toujours par se rendre compte qu'ils se sont battus pour rien. » Messages 43Univers Cyberpunk 2077Organisation Mafia Portuaire Takemura Goro - BakenekoSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Sam 2 Avr - 054 ]J’allais l’aider à se relever, mais au lieu de ça, je finis à terre, avec Silverhand s’appuyant de tout son poids sur moi. C’est ma faute, je le pensais trop ivre pour me faire un coup fourré, et pouvoir me mettre à terre. Je m'apprête à lui faire une prise au sol pour reprendre le dessus, mais il écrase ses lèvres contre les miennes, et je ne comprends plus rien à la situation. Je pensais que tous ses sous-entendus n’étaient que de la provocation mélangée à de la stupidité; mais il semblerait que j’ai été trop naïf. Alors ce qu’il me disait à propos des sentiments de V était vrai? Je ne peux m’empêcher de me demander si c’est la raison pour laquelle V a accepté le marché avec Hanako. Parce que je lui ai dit que seule la corpo qui avait créé la puce pourrait l’aider, qu’ils tiendraient parole. Il avait confiance en moi, pas en Arasaka… Et il est mort. Il a refusé le contrat pour sauvegarder son âme, m’a expliqué que je ne serais jamais libre, et nous ne nous sommes jamais revus. Je ne réagis que quand il commence à s’en prendre à la chemise que je venais d’enfiler. J’attrape ses poignets et l’immobilise, puis le repousse gentiment pour qu’il se redresse. J’ai peur qu’il ne régurgite si je lui donne un coup dans l’estomac, en effet. Et je suis un peu secoué d’apprendre une vérité sur laquelle j’ai toujours fermé les yeux. Vexé, Johnny se relève et s’allume une cigarette. Je n’écoute pas ce qu’il dit, je ne sais plus quoi penser. Je n’ai aucune envie de déterrer le passé, pour moi, ça remonte littéralement à une vie antérieure… Je respire une seconde, pour récupérer mon sang froid. La priorité pour l’instant, c’est de couvrir son intrusion. Si ça devait se savoir, je serais dans une galère sans nom. J’envoie un message à Isidore, lui expliquant que si on lui demande, j’avais passé la soirée chez lui. J’attrape une veste de jogging pour éviter de trop “faire tâche dans le paysage”, comme me l’indique Johnny, et je rabats la capuche sur ma tête. Nous sortons de l’appartement pour rejoindre le garage. Comme il a descendu le peu de gardes de l’étage, on ne croise pas âme qui vive. J’ignore comment il a réussi à les maîtriser vu son état, ça relève du miracle… Une fois dans ma voiture, j’efface à distance les caméras de sécurité de l’immeuble, et je démarre. J’ouvre les fenêtres, puisqu’il fume dans l’habitacle, et je prends donc la route, direction “le sud”. Comme il m’a parlé de caravanes, j’ai une idée assez précise de quel “sud” il s’agit. Il parle trop, tout en se remettant à jouer de la guitare, et j’ai tout sauf envie de parler de V et de Corpo. Alors je l’ignore, et il continue de parler tout seul entre deux mélodies. Je devrais être dans mon lit, à profiter d’un sommeil paisible, à l’heure qu’il est. Mais au lieu de ça je me retrouve sur la route, à ramener un terroriste saoul chez lui après avoir effacé toute trace de son passage chez moi. Tout ce qu’il faut pour m’accuser de trahison envers Mori Inc, et me faire descendre par un collègue. Ou Mori-sama lui-même, parce que bon sang, je suis son bras droit. Je suis censé être incorruptible, n’avoir aucune attache, lui même dit que les sentiments sont le début de la fin pour des gens de notre rang, et je ne peux pas être plus d’accord qu’aujourd’hui. Je fais preuve de pitié à l’égard de cet idiot qui fonce dans le tas comme s’il était immortel. Si ça se savait, je serais mort. De tous les êtres que l’univers pouvait ramener, on m’a envoyé la pire partie de V. — Je crois que je t’ai dit que je n’aborderai pas ce sujet avec toi. A moins que tu veuilles mettre fin à notre… Trêve non passe la tête par la fenêtre, comme le faisait le bichon d’Abernathy à l’époque. J’ai des souvenirs d’une époque révolue, ça m’épuise… Il finit par m’indiquer à quel moment tourner, et nous passons devant quelques mobil-homes avant qu’il n’ouvre la portière alors que je n’étais même pas encore à l’arrêt. Il se vautre dans le sable quand je mets le frein à main. Je devrais le laisser là , ce n’est plus de mon ressort. Il est trop ivre pour revenir me hanter pour aujourd’hui, et assez loin de quoi que ce soit pouvant appartenir à Mori Inc pour… Ma conscience personnelle. Je claque la portière passager. Je devrais le laisser la tête dans le sable, mais j’ai l’impression de voir V quand il était victime de la défaillance de l’implant, et qu’il tombait à terre. Je suis en train de perdre la raison. Ou alors, c’est le saké. Je soupire, sors de la voiture, j’en fais le tour, le ramasse comme une poupée de chiffon, et l’aide à entrer chez lui. Il me repousse pour s’appuyer contre le mur et se débrouiller seul pour rejoindre sa chambre, et c’est le moment que son chien choisit pour faire irruption dans la pièce et se jeter sur moi. Pourquoi je finis à terre tout le temps, quand je suis avec Johnny…? Si celui-là est le chien méchant dont il m’a parlé, je me demande ce qu’est un chien “gentil” selon lui. Je me retrouve couvert de bave, et suis bien soulagé de porter une veste de jogging et pas de smoking. — … Je ne sais pas ce que les corpos t’ont fait personnellement pour que tu en arrives à de tels extrêmes. Tout le monde ne fait pas partie de Mori Inc par loyauté comme moi. Certains sont là parce qu’ils ont besoin d’argent, parce qu’ils sont victimes de chantage… J’ai conscience que tout n’est pas toujours tout blanc ou tout noir. Tu tues des innocents. Nous aussi. Des dommages collatéraux, inévitables pour atteindre nos idéaux. On est pas si différents, on ne défend simplement pas la même un “bong”, et j’ignore s’il m’a écouté ou non. Je rejoins Silverhand dans sa chambre, accompagné de son chien, et le trouve étalé sur son matelas. C’est vraiment ici qu’il vit…? Dans une misérable roulotte dévorée par les mites, qui n’a rien à envoyer à une chambre d’un motel minable…? Le chien saute sur le matelas, et se couche contre lui. Je les regarde, et je ne vois qu’un homme rongé par la solitude, avec le même regard que V lorsqu’il s’est retrouvé séparé de Johnny. Le regard que seuls les gens qui ne ressentent que du vide ont. Ca ne devrait pas m’atteindre, pas autant. J’ai conscience que bien des gens souffrent de la misère et de la solitude à travers le monde. On a tous perdu des êtres chers, des pertes que nous n’avons jamais accepté, et qui nous poussent à chercher le conflit même si cela n’est pas dans notre nature. Et quand je le vois ainsi, je me dis que ce sont nos failles qui nous rapprochent. Malgré tout ce qui nous oppose. Je renvoie un message à Isidore, qui doit dormir à poings fermés. “Rectification si on te demande, j’ai passé la NUIT chez toi.” Je sens que ça va me valoir une vingtaine d’appels manqués en début de matinée. Avant même qu’il n’apprenne pour le “cambriolage”. J’ai préféré rester chez Silverhand. Au cas où il se trouverait mal. J’ai joué à la balle avec son chien, je me suis fait un café -immonde, je n’en ai bu qu’une gorgée- j’ai fait de l’origami avec ses paquets de cigarettes vides, et j’ai aussi mémorisé quels entrepôts de Mori Inc étaient répertoriés sur une carte de la ville qui trainait sur la table, sous un tas de magazines -indécents, pour la plupart- et de pubs. Quand les premières lueurs du jour commencèrent à éclairer la pièce étriquée du mobilhome, je pris la route, pour aller planter ma voiture dans un fossé. Au cas où. Mieux vaut prendre trop de précautions que pas assez. - - - - - - - - - - - - - - -Il m’a fallu marcher une heure dans le désert avant de trouver une station de bus pour pouvoir rentrer. Avant de rentrer, je suis passé récupérer une carte prépayée pour envoyer un message à Silverhand “Même la queue pourrie d’une daurade en vaut la peine. ” J’en renvois un alors que j’arrive à l’entrée de mon immeuble, bouclé par les flics. “La prochaine fois, on se verra chez toi, ou dans un motel. Ne viens pas directement à moi, trop risqué” puis un autre alors que le concierge court vers moi, affolé. “J’ai nourri V. Le chien. Donne lui un bain. Il a l’odeur d’une yagi”. J’ignore comment on dit chèvre alors je l’écris en japonais, peu importe. “Ne laisse pas l’absence de V te consumer” Ha, je vois ma voisine du dessous, Minami-san. J’ai la migraine qui pointe. “Le vrai V, pas le chien.” Dernière édition par Takemura Goro le Sam 2 Avr - 2256, édité 1 foisMessages 39Univers Cyberpunk Leader d'une organisation terroriste » appelée Samurai. Johnny Silverhand - Relentless Rockerboy who never gives upSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Sam 2 Avr - 1748 ]Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Takemura Goro Tu sais où était Johnny Silverhand quand la bombe de la tour Arasaka a explosé ? Il était un peu partout. »Ah ! Il a trouvé l’endroit tout seul comme un grand. Ça c’est un bon corpo-gps… J’ouvre la porte et j’sais pas pourquoi, le sol est pas stable, donc j’me ramasse la gueule. Putain. J’grogne. Quoique j’pourrais rester là … C’est pas si inconfortable… Mais quelqu’un vient me relever. Ah oui, Goro. Il était là . Un autre corpo se serait barré direct. Qu’est-ce qu’il fout encore là ? Il a succombé à mon charme irrésistible, comme Alt… Et Rogue… Et Kerry - amicalement. Il m’aide à entrer chez moi. Ok, c’est bon. Maintenant, il peut s’tirer. J’le pousse et j’me dirige vers la chambre. En m’appuyant sur le mur. Marrant, on dirait qu’il est mou et l’effort est compliqué. J’aurais pas dû prendre ces pilules au bar, non plus. T’façon j’devrais pas prendre les pilules d’un inconnu à la base, c’est quoi cette attitude irréfléchie ? J’ai toujours été aussi con ou c’est juste maintenant ? J’vois V du coin de l'œil mais c’est pas moi qu’il vient saluer. Il se jette sur Goro et ça m’fait rire. Bon chien ça. J’entends l’corpo qui braille des trucs, mais j’capte que la moitié des mots. J’suis pas en état de lui répondre intelligemment t’façon. Et ça sert à rien de débattre avec un type qui m’comprendra jamais. J’vacille jusqu’à ma piaule, j’fais tomber ma guitare - elle en a vu d’autre ! Et j’m’allonge sur mon matelas. Ah. Enfin un peu de calme. Putain, plus jamais j’bois du skaré… Du truc de jap. C’est forcément ça qui m’a achevé. V grimpe à côté de moi, j’lui gratouille tête et j’crois que je m’endors. *Putain de migraine atroce. Quelle vie de merde. Promis, j’bois plus jamais. Enfin, au moins jusqu’à ce soir. V me lèche la joue, je lui caresse sa grosse tête toute mignonne - parce que c’est le seul à qui j’peux pas faire la tronche et que j’ai jamais envie d’engueuler. — Ouais… Ouais… Faut s’lever. Tu sais que t’es presque plus chiant en chien qu’en humain, V ? J’ai un putain de marteau-piqueur dans la tête. J’ai besoin d’un café. J’manque de me casser la gueule en sortant du lit. V me tourne autour comme si j’avais un morceau de steak saignant dans l’cul. Y’a des pliages chelou de mes paquets de clopes sur la table et une tasse de café. Oh putain c’est vrai, j’suis passé chez Goro hier soir… — J’me souviens plus de c’qu’on a fait. Tu crois que j’ai déconné ? Non attends, si y’a ces merdes là , c’est qu’il m’a ramené chez moi et qu’il est resté… Donc j’ai pas dû trop l’énerver. Ou alors, il commence à s’attacher et tu veux que j’te dise ? C’est pas une bonne chose. Et c’est de ta faute, V. Ouais, me fais pas cette tronche-là , tu pouvais pas t’empêcher de flirter avec les corpos et voilà où ça nous mène. Je jette les origamis de Goro… Sauf un. Pas par sentimentalisme ou quoi, hein. Juste comme ça. J’le pose sur le bar de la cuisine. C’est un peu mignon cette connerie. Moi qui pensais que les corpos étaient que des robots sans âme et sans passion. J’vide sa tasse de café et j’m’en sers un chaud à la place. — Allume la télé, V. V appuie sur l’interrupteur du vieil écran de télévision. C’est old school chez moi. J’ai pas les moyens, et honnêtement, j’m’en contrebranle. Tant que j’ai une guitare et une machine à café, le reste, c’est pour faire joli. J’attrape mon téléphone. Cinq messages d’un numéro inconnu. C’est une blague ? Va falloir qu’il redescende un peu. On est pas potes. Pas la peine de s’envoyer des textos. Et putain ça veut dire quoi La queue pourrie d’une daurade en vaut la peine ? C’est un truc sexuel ? J’commence à croire qu’il invente des trucs en faisant style que ça vient de son pays pour se foutre de ma gueule et j’aime pas beaucoup ça. J’peux même pas le lui dire, ce serait raciste. Merde. J’bois une gorgée de café dégueulasse. Comment ça la prochaine fois ? Mais y’aura pas de prochaine fois. Enfin pas dans un motel. Et pas chez moi nom de Dieu. Si mes copains terroristes le voyaient ici, ce serait la fin d’une putain de légende. Johnny Silverhand peut pas être pote avec un corpo. C’est comme dans Roméo et Juliette, sauf que c’est pas une love story, et que j’suis foutrement plus sexy que Roméo. Je rêve. De quoi il se mêle ? L’absence de V me consume pas. C’est juste que c’est pas pareil sans lui. Puis c’est quoi une yagi ? Il a cru que j’parlais jap ? J’réponds un truc du style “Ouais. Sympa d’être resté, ducon.” Parce que c’est ma façon d’lui dire merci. J’attrape la télécommande et j’monte le son. Ils parlent de Goro aux infos. Un cambriolage ? Bah putain. J’me souviens pas avoir piqué quoi que ce soit pourtant… Bon cela dit, j’me souviens même plus pourquoi j’me suis pointé chez lui. Il a dû inventer un truc pour les gardes morts. Même bourré, j’peux pas m’empêcher de tuer des types qui font juste leur taf - fallait pas bosser pour Mori Inc, j’vais pas culpabiliser pour ça. — Qu’est-ce que t’en penses, V ? Tu l’aimes bien, Goro ? Ouais, forcément tu l’aimes bien. Moi aussi j’crois. Ça me rappelle le bon vieux temps. Et puis après une soirée pareille, il osera plus jamais m’foutre une balle dans la tête. C’qui veut dire que j’vais pouvoir faire péter tout ce que je veux. J’caresse V qui remue la queue, en finissant mon café. “Ok. Viens bar God Sucks demain soir, c pas loin dchez moi. Pas dcostard. Concert d’enfer.” *Écrire de nouvelles chansons, ça a été tout un merdier. J’avais l’inspi mais faut composer derrière et sans Kerry pour me motiver, c’est pas pareil. J’ai remonté un groupe avec les moyens du bord, mais y’en a pas un qui m’supporte plus de trois mois. Et ça aide pas. Faut dire que ce sont tous des cons. Pas un vrai un zicos. De nos jours, plus personne prend l’temps d’apprendre à jouer d’un instrument. Puis ils ont pas l’âme de rockeur qui va avec. C’est pas inné d’jouer ma musique. Faut avoir l’âme et l’coeur d’un rebelle. Et ces gars l’comprennent pas. Putain, j’déteste le futur. Mais j’monte sur scène quand même, parce que Show must go on. Et puis, tant que moi je joue comme un Dieu, le reste, on s’en fout. J’fais mes nouvelles chansons et tous les paumards du bar ont l’air de kiffer. En vérité, le groupe marche plutôt pas mal, c’est juste que c’est un truc d’initié. La musique d’aujourd’hui, c’est d’la merde qui donne envie d’se crever les tampans. Mais ça plait au grand public, alors les connards continuent d’en faire. La plupart des gens sont devenus des esclaves du grand Capital et ils ont pas envie qu’on le leur crie dans la tronche. Ils préfèrent quand y’a que du son ringard et sans vie. Le pire, c’est que tous les groupes d’aujourd’hui se prennent pour des putains de stars. C’est pas être une star que d’remuer son cul sur une scène en faisant “mhmhm” parce que dire des trucs aux gens d’nos jours, ça sert plus à rien. C’est être un putain d’nazi d’la musique. J’termine sur Never fade away parce que merde. J’suis quand même Johnny Silverhand. Et que j’les adore ces vieux tubes. Même si personne les fois fini, j’signe trois, quatre autographes sur des nibards, j’prends une ou deux photo et j’me tire. J’étais une super-star avant. C’est long et chiant de devoir remonter la pente. Mais ça va venir. J’vois Goro assis à une table dans un coin. J’m’installe avec lui. Il a fait l’effort de pas trop s’habiller comme un corpo, mais ça se sent. Il a bien fait d’pas s’foutre au bar. Un junkie ivre l’aurait provoqué direct. J’commande deux Johnny Silverhand. — J’aurais jamais pensé t’convaincre de venir dans ce rade pourri. Tu sais qu’t’as un grain ? Tu dois être le corpo l’plus débile que j’ai jamais rencontré… Quoique maintenant que j’y pense, t’es l’premier avec lequel j’échange plus de deux mots, donc difficile de comparer… Si on omet ce connard de Saburo. T’énerves pas, tu peux bien admettre que j’ai obtenu l’droit de l’insulter après qu’il a utilisé le tueur d’âme sur moi, non ? Que tu l’veuilles ou non, c’était pas un type sympa. Moi non plus, mais lui encore moins. La serveuse nous amène nos verres, j’trinque avec mon nouveau meilleur pote corpo et j’bois une gorgée. J’dois être la seule Légende de Night City qui peut boire son propre cocktail, si c’est pas la classe. — T’en fais pas, j’boirai pas autant que l’autre soir. Alors, comment t’as trouvé l’concert ? J’suis sûr que t’es du genre à écouter que d’la musique classique ou du jazz, genre celui qui passe dans les ascenseurs. Ça doit t’changer un peu. Et ouais, j’parlais de toi dans la chanson Unleash the dog. J’m’allume une cigarette. Une nana punk vient en minaudant pour que j’lui signe un autographe sur une fesse. J’le fais sans trop regarder et elle me glisse son numéro avant d’retourner auprès de ses potes. — T’as l’droit de dire que c’était d’la merde. J’suis pas un corpo, l’hypocrisie ça m’file la gerbe. _________________Samuraï C'est pour ça qu'il ne faut pas ramener les guerriers morts au combat. Tôt ou tard, ils finissent toujours par se rendre compte qu'ils se sont battus pour rien. » Messages 43Univers Cyberpunk 2077Organisation Mafia Portuaire Takemura Goro - BakenekoSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Dim 3 Avr - 045 ]J’ai eu beaucoup de travail, toujours à cause des retombées de l'entrepôt qui a explosé à cause de Silverhand. Rassurer nos clients, nos fournisseurs, nos sponsors, nos partenaires, un véritable casse-tête. Il a fallu revoir la sécurité, maintenant que nous avions quelqu’un d’assez fou pour se dresser face à nous et agir de façon aussi impulsive et dangereuse… Mes voisins me regardent de travers, soucieux que les couloirs de l’immeuble ne soient à nouveau jonchés de cadavres à cause de ma présence. J’ose espérer que Johnny n’y mettra plus les pieds, et se contentera de me harceler de messages pour que l’on se rencontre en zone neutre… C’est aussi dangereux pour lui que pour moi, que l’on soit vu ensemble. On ne devrait même pas se voir. Nous n’avons qu’une chose en commun, c’est la raison pour laquelle on continue de se parler malgré ce qui nous sépare. V. Nous n’arrivons pas à faire notre deuil, nous sommes donc en colère, et à la recherche de conflits, ou de tout ce qui pourrait nous le rappeler. Je ne sais pas où cette relation va nous mener, en tout cas pour l’instant, elle ne m’apporte rien de respecté la demande de Silverhand, je n’ai pas mis de costume, et je me suis rendu à l’endroit indiqué, non sans appréhension du “concert d’enfer” qu’il m’avait promis. Le videur hausse un sourcil en me voyant - j’ai pourtant porté une attention particulière à ne pas avoir l’air trop reconnaissable, après tout, on voit mon visage un peu trop souvent dans les médias en ce moment - mais il me laisse entrer. Je n’avais pas porté de jeans depuis… Jamais. J’ai l’impression d’être en pyjama. J’ai enfilé une chemise blanche et la veste de jogging de la dernière fois, la noire. Je suis loin du look très sombre des personnes déjà présentes à l’intérieur du bar, c’est sans doute la raison du regard insistant du videur, et de certaines personnes que je pousse doucement pour me frayer un chemin. Johnny n’a pas l’air d’être arrivé, pour l’instant, alors je m'assieds à une table en retrait, dans un coin du bar. Je commande un café, et je m’attire à nouveau des regards étranges. Je ne comprends pas ce qu’il y a d’étrange de boire un café dans un bar, surtout à une heure tardive. Je ne pense pas être le seul à avoir beaucoup de route à faire au retour, vu l’emplacement perdu des lieux, mais bon. L’heure tourne, et je ne vois toujours pas Silverhand. Il commence à y avoir du monde qui s’entasse devant la scène, puis soudain, les lumières s’éteignent, et dans l’obscurité totale, une voix résonne soudain “Mesdames et Messieurs, RETURN OF THE SAMURAI!” Des cris suraigus retentissent suite à l’annonce, les spots s’allument, aveuglants, et éclairent le groupe sur scène. S’avançant jusqu’au micro, je reconnais Johnny. Il ne perd pas de temps à présenter le groupe, la musique démarre en trombe, et il se met à gueuler dans le micro. Les spectateurs secouent la tête dans tous les sens, et font les cornes de diable avec leurs doigts. Ca ne surprendra personne, mais c’est le premier concert de rock auquel j’assiste, dans toute ma vie. Poser des jours de congés, ça n’existe pas quand on sert Saburo Arasaka en personne. Je n’avais le temps ni pour les concerts, ni pour avoir une vie de famille ou une vie amoureuse, ni pour avoir des passe-temps trop prenants. J’avais compris qu’il était un bon musicien en le voyant jouer sans avoir les idées claires, mais il était encore meilleur en réalité. Les chansons s’enchaînent, le public se déchaîne. De jeunes filles devant la scène enlèvent leurs t-shirts et les jettent aux pieds des musiciens. Je hausse un sourcil, mais ça n’a l’air de surprendre personne à part moi. Sur scène, Silverhand est éclatant. Sa prestance est incroyable, j’en oublierai presque à quel point il est têtu et grossier. Il n’a rien à voir avec la carcasse imbibée d’alcool qui s’était traînée jusqu’à chez moi il y a deux jours. Cette coquille vide qui vivait dans un trou à rat, qui ne supportait personne et que personne ne supportait à part son compagnon à 4 pattes. Cet homme qui appartenait à un autre temps, et qui s’était laissé aller avec moi l’espace d’un instant, comme si j’étais capable de contenir son désespoir et sa folie. Je n’ai pas pu sauver V. Je ne pourrais pas le sauver, lui non plus. Je préférais oublier ce baiser. Il n’avait aucune valeur, sous l’influence de l’ moment où je vois le premier soutien-gorge voler dans la foule, je reconnais l’air craché par les hauts parleurs. C’est la musique que Johnny jouait chez moi, puis dans ma voiture. Je prête une oreille attentive aux paroles, car si je connaissais la mélodie, je n’avais jamais entendu les mots qui l’accompagnaient. Et ils m’atteignent plus que je ne l’aurais cru, me prenant par surprise. Je me demande si c’est lui qui l’a écrite. Celle-ci, et les autres. Quand elle se termine, elle laisse place à une foule d’applaudissements. Les jeunes filles de tout à l’heure remuent leur poitrine devant la scène, et Johnny y signe des autographes. Drôle de coutume. Il descend de scène, traverse la foule, et me rejoint. Là , je me fais foudroyer par les demoiselles torse-nu, et je sais que ce n’est pas parce que j’ai fait quelque chose d’étrange. C’est de la jalousie, pure et simple. Il ne me salue pas, et crache son venin comme il sait si bien le faire. Je remarque d’ailleurs un serpent, tatoué sur sa main droite. Au moins, il assume ce qu’il est. Je frappe la table du plat de la main plus fort que prévu, en me relevant par automatisme pour protester à propos d’Arasaka-sama, mais Johnny m’arrête de suite. Je me rassieds, ravalant ma colère. Il n’a pas tort. Ce qu’il lui avait fait était atroce. Il y a des choses bien pires que la mort… La serveuse nous amène deux cocktails qui ont apparement le nom de Johnny, et la curiosité me pousse à en boire une gorgée pour me faire une idée du goût. Les lèvres de Silverhand avaient le même, et cette pensée me déconcerte. Je repose le verre sur la table, et fuit son regard, pour tomber sur les fesses d’une jeune fille qui semble avoir oublié d’enfiler un pantalon. Elle tend un marqueur à Johnny, qui y appose sa signature, et elle lui laisse son numéro de téléphone en repartant, non sans plusieurs clins d’oeil.— … Ravi d’avoir été une source d’inspiration. D’habitude, j’écoute surtout des musiques traditionnelles. J’aime le son des shamisens. Celui des guitares s’en rapproche un peu, alors j’apprécie ce que tu fais. Quoi que c’était plus appréciable sans tous les cris du public ainsi que les percussions en fond, et sur mon canapé. Je bois une autre gorgée de Johnny Silverhand. La tequila a un gout pimenté qui me pique la langue, mais c'est appréciable. Je peux comprendre qu’on se retrouve rapidement à terre avec deux verres de ce cocktail-là . — Tu n’es pas plus raisonnable que moi. Traîner avec le bras droit de Mori Inc, après avoir chanté ces atrocités au sujet des corpos… Ça te décrédibilise. Mais si ça pouvait pousser cette jeune fille à couvrir son derrière, ça m’ n’ai jamais vu autant de gens dénudés sauf aux sources thermales. Et c’est peu dire. Je m'intéresse aux autres membres du groupe -apparement éphémères, ce ne sont jamais les mêmes- puis à ses chansons. Je lui explique que j’ai reconnu Never fade away. Je crois que ça lui “en bouche un coin”. On vide nos verres, et comme les lumières sont plus vives et que j’ai la tête qui tourne, je me demande combien de verres il avait bu avant de s’introduire chez moi, parce qu’il a l’air d’avoir bu un simple verre d’eau. Il m’explique que jouer de la guitare, ça s’apprend. Tout s’apprend. Mais les paroles d’une chanson, ça traduit des émotions. On ne peut pas écrire sur des choses que l’on ne connaît pas, que l’on a pas vécues. Sinon ça sonne creux. — Je n’avais jamais vu la musique comme un exutoire… Tu m’apprendrais à jouer?Il éclate de rire, mais comme je reste de marbre et l’observe en silence, il s’allume une cigarette et en inspire calmement une bouffée. Il m’explique que ça se voit que je ne saurais même pas jouer au clair de la lune parce que je suis “raide comme la trique d'un prêtre qui s'est pas branlé depuis 25 ans” mais il veut bien essayer de m’apprendre à fumer sous l’eau parce que le rythme est relativement lent et qu’il y a peu de notes. Il m’explique aussi que la couleur violet profond c’est un truc de branleurs dopés au prozac qui croient que le rock c’est une berceuse pour pétasse qui s’est faite plaquée comme on couche un réverbère avec un six tonnes, et je ne comprends pas un traître mot de ce qu’il vient de m’expliquer. C’est quand il commence à m’expliquer que fumer sous l’eau, ça commence par la note sol, que je comprends qu’en fait, il me parle d’une chanson qui s’appelle Smoke on the Water, et qu’on parle pas d’une couleur mais d’un groupe qui s’appelle Deep Purple. Comme je hoche la tête depuis tout à l’heure, il ignore à quel point je suis une cause perdue, alors il accepte d’essayer de m’apprendre à jouer, et me traîne dans sa loge. Pourquoi je lui ai demandé ça? Ah oui. La tequila. On entre dans la loge, et face à un mur couvert de miroirs bordés d’ampoules, il y a plusieurs guitares. Celle de Johnny est négligement posée sur une banquette dont le cuir bleu ciel en a trop vu passer, et est craquelé de partout. Je m’y asseois et prend sa guitare sur les genoux. Je donne un coup sec sur les cordes, et ça sonne déjà très bien. Ou alors c’est encore la tequila. Messages 39Univers Cyberpunk Leader d'une organisation terroriste » appelée Samurai. Johnny Silverhand - Relentless Rockerboy who never gives upSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Dim 3 Avr - 1133 ]Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Takemura Goro Tu sais où était Johnny Silverhand quand la bombe de la tour Arasaka a explosé ? Il était un peu partout. »Oh putain, c’est la première fois qu’il dit un mot dans sa langue que j’comprends. Même si c’est pas banal. Et que j’trouve ça un poil ridicule, à son âge, à notre époque, d’écouter d’la musique traditionnelle. Mais ça m’étonne pas. Il est l’archétype du corpo japonais jusqu’au bout des ongles de pied. Par contre, c’qui me surprend, c’est qu’il ait pas trouvé ça nul à chier - ça l’était pas, mais l’rock, c’est pas donné à tout le monde, faut avoir un certain sens de la musique et une âme de connard cynique qui peut pas s’empêcher d’croire aux lendemains meilleurs. Si on a pas ça, la mélodie nous traverse sans qu’on ressente rien, comme une partie d’jambes en l’air avec un type qui a un micropénis. J’suis presque content d’apprendre que Goro possède cette sensibilité là . C’était inattendu - ou peut-être que j’le savais au fond, et que c’est pour ça que j’arrête pas de m’incruster chez lui…. Et de jouer de la guitare sur son canapé visiblement ? J’m’en souviens pas. Sans doute que ça vaut mieux; Si y’a que ça pour lui faire plaisir, j’ai pas assez l’occasion de juste gratter ma guitare tranquille, loin d’un public surexcité et des p’tites culottes volantes. C’est sûr que ça sauve pas des vies, mais contrairement à c’que j’croyais avant de rencontrer V, ça m’fait du bien. Avant, j’me laissais bouffer par la haine, rien pouvait me soulager. C’était con, parce que la musique, c’est la meilleure façon d’exprimer toute cette merde. Et à côté d’ça, j’peux changer les choses en faisant péter des trucs, mais les deux me semblent essentiels aujourd’hui. Ah putain, il a pas tort. J’finis mon verre d’une traite. Bon Dieu que j’aime ce cocktail. Ouais, si les gens savaient. Mais ils savent pas. Puis ça a rien à voir. Fin, évidemment que j’peux pas blairer tout ce qu’il représente et tout ce pourquoi il s’bat, mais j’crois que le type sous tout ça, il est sympa. Et y’a pas beaucoup d’gens sympas dans cette putain de ville de merde. J’dis pas que c’est mon meilleur pote, juste que j’commence à comprendre pourquoi V l’aimait bien. Il ressent des trucs sous sa carapace de connard de corpo. — Je traîne pas avec toi, je t’ouvre à une autre vision du monde pour qu’tu rejoignes mon combat. Ça a rien à voir. Et j’peux te dire que si quelqu’un savait qui tu es ici, c’est toi qui finirais à poil. Je tire sur ma cigarette et on discute brièvement. J’trouve ça dingue qu’il s’intéresse. Et qu’il ait reconnu Never Fade Away. J’vais peut-être en faire une vraie groupie à force. J’lui explique deux, trois trucs de zicos - de mon point de vue évidemment, ceux qui font de l’électro-punk sont des tocards qui diraient qu’la musique, c’est appuyer douze fois sur la même touche de son clavier et répéter en boucle la même phrase à la con du style Le monde, c’est de la merde. » J’comprends qu’on puisse pas tous être des génies, mais eux, ils sont à la musique ce que Bill Cosby était à la télévision. Je… Quoi ? J’éclate de rire. Il sait vraiment détendre l’atmosphère ce corpo. Apprendre la guitare à un costard, j’aurais tout entendu ! Mais… C’est qu’il a l’air sérieux. — Écoute, ça se voit que tu pourrais même pas jouer au clair de la lune parce que t’es raide comme la trique d’un prêtre qui s’est pas branlé depuis vingt-cinq ans… Mais bon, j’imagine que ça peut s’tenter. Et ça m’fera marrer. On peut commencer par un truc de Deep Purple, genre Smoke on the water, même si… C’est quand même sacrément de la merde. Blablabla. On peut pas débuter avec du Jimi Hendrix. Takemura a l’air de m’écouter avec beaucoup trop d’attention. C’est l’alcool qui lui fait cet effet ? Putain, il doit pas en boire souvent. Il faisait quoi sur son temps libre avant d’croiser ma route ? … Il devait pas avoir d’temps libre, j’imagine. Esclave des corporations, tout ça. Bon, puisqu’il a toujours l’air motivé, j’l’emmène dans ma loge - pas un truc de diva, on est pas au Konpeki Plaza ici. Mais ça suffira. J’le regarde attraper ma guitare sur l’canapé. Il fait un bruit dégueulasse en frottant les cordes. J’hésite à lui dire qu’on arrête tout, qu’il est pas prêt psychologiquement mais… Bon, il est plein d’bonne volonté. C’est pas souvent d’la part d’un corpo. J’attrape deux bières qui sortent d’un bac avec des glaçons fondus - du coup c’est frais mais pas trop, heureusement que j’suis pas difficile. J’les décapsule et j’pose celle de Goro à côté de lui. — Calmos, Choom. T’es pas David Gilmour encore. Déjà faut revoir la position de tes mains. Tu vas pas culbuter une jument sauvage là , alors sois pas aussi dur et contracté. J’bois une gorgée de bière, j’lui prends la guitare des mains, et j’lui montre. Rien d’sorcier, mais bon j’me souviens de mes débuts - vaguement, c’était y’a un bail. On s’rêve rockeur alors qu’on arrive pas à aligner trois accords. T’façon j’ai toujours été moins bon que Kerry, mais j’ai la passion, ça compense la musicalité imparfaite. Et puis dans le rock, faire une fausse note, c’est pas la fin du monde. J’lui rends l’instrument pour qu’il essaie. Évidemment, avec son balai dans l’cul, ça aide pas. Il devrait jouer du violoncelle ou d’la clarinette, pas d’la gratte. Mais c’est marrant. Il s’concentre trop. — Ok, ok. Stop. Si j’avais d’la beuh là sur moi, j’t’en filerai, parce que t’es tendu comme un string. Essaie pas d’me faire plaisir, faut que tu sentes le truc, pas qu’tu forces comme si tu démoulais un cake. C’est trop. J’pose ma cigarette dans un cendrier et j’fais signe à Goro de se lever. J’me place derrière lui et j’pose mes doigts sur les siens. — Avant que tu t’fasses des idées, ouais, ça r’ssemble vachement à un truc de charro pour séduire les gonzesses, mais t’es une cause désespérée musicalement parlant et j’vois pas comment t’montrer ça plus clairement. Alors laisse-toi faire. J’vais doucement, mes gestes sont plus fluides que les siens, et moins contractés. J’le lâche et il réussit à refaire le début tout seul. Bah voilà ! J’reprends une gorgée de bière. C’est peut-être pas si désespéré en fait. Merde alors, j’commence presque trouver sa compagnie agréable. J’pourrais peut-être en faire un vrai rockeur avec un peu de temps. S’il acceptait d’monter sur scène avec moi, ce serait l’comble. Un corpo coincé qui fait des solos d’guitare de ouf mon rêve. — C’est pas si mal, mon vieux. T’as peut-être raté une vocation en enfilant un costard plutôt qu’un pantalon en cuir moulant. Mais l’truc avec la guitare, c’est qu’il faut s’entraîner tous les jours. Ça suffira pas d’prendre des cours occasionnels avec une légende. Sans prétention. Évidemment. J’lui fais signe de passer à la suite du morceau. J’me place face à lui et j’positionne ses doigts comme il faut. J’sais pas si c’est l’alcool, ou la musique, ou la loge crasseuse, ou l’fait qu’il n’ressemble plus à un corpo de mes deux, ou les quatre à la fois, mais…J’l’embrasse. Et là c’est l’putain de drame. Il laisse tomber la guitare. J’le plaque contre un mur. Tout ça, c’est la faute de V. Doit rester des résidus d’sa sexualité à lui dans ma personnalité à moi. Merde. J’me vois parfaitement glisser une main jusqu’à son entre-jambe… Hé Johnny, c’est toi qu’as la synthécoke ? J’suis avec Lov et… Parce qu’on frappe jamais avant d’entrer quelque part chez les rockeurs, c’est bien connu. Putain. — J’vous dérange ? — Nan, on faisait juste un checkup de nos dentitions respectives, ducon. — Pas la peine de t’énerver… J’savais pas que t’étais… — Que j’étais quoi ? » J’le fusille du regard. Il claque la porte et s’tire. Là c’est l’moment malaisant d’l’histoire. Soit j’assume, soit… Bah j’assume. J’suis Johnny Silverhand, pas un paumard qu’à aucune confiance en lui. T’façon qu’est-ce que ça peut foutre, on est dans un pays libre - non. C’est plutôt l’fait que ce soit un corpo qui m’emmerde. J’arrivais presque à l’oublier avec la guitare et le jean. — On sera mieux chez moi. Pour jouer d’la guitare. Ou faire un checkup complet. Tu sais où j’habite, j’te laisse conduire. _________________Samuraï C'est pour ça qu'il ne faut pas ramener les guerriers morts au combat. Tôt ou tard, ils finissent toujours par se rendre compte qu'ils se sont battus pour rien. » Messages 43Univers Cyberpunk 2077Organisation Mafia Portuaire Takemura Goro - BakenekoSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Dim 3 Avr - 1533 ]C’est plus compliqué qu’il n’y paraît. On s’imagine qu’il suffit de savoir où placer ses doigts et que le reste se fera seul, mais pas du tout. Il faut appuyer assez fort sur les cordes pour ne pas avoir un son aussi désagréable qu’une volaille qu’on égorge. Il me montre les accords, mais ça ne fait pas le même son quand c’est mon tour, alors il vient derrière moi, et pose ses doigts sur les miens, pour me montrer la fermeté nécessaire lorsque l’on tient une guitare et que l’on veut refaire le monde dans un riff endiablé. Le déclic est là , et quand il se recule, je me débrouille seul pour refaire les notes qu’il m’a apprises. Je recommence deux trois fois, en boucle, toujours plus sûr de mes gestes. J’imagine que quand on est un virtuose, cet instrument peut devenir un prolongement de son corps capable d’exprimer ce que les mots ne peuvent pas. Ce soir, j’ai redéfini ma vision de la musique. Un peu comme la fois où j’avais accompagné Arasaka-sama à un Opéra. Mais dans un autre ne pense pas que je m’entrainerai tous les jours, je n’en ai pas le loisir. Et puis, même si ça a l’air simple quand on voit Johnny le faire, je ne saurais jamais extérioriser quoi que ce soit par le biais d’une guitare, ou de quoi que ce soit d’autre. J’ai appris à garder mes émotions sous clef. A ne pas en parler. A les réprimer au mieux, ne pas y songer, et faire mon devoir. Et ça me convenait ainsi. Silverhand s’agenouille face à moi, relativement satisfait de ce que je fais, puisqu’il m’explique comment se joue la suite du morceau. Je me débrouille pas trop mal, je crois. Ensuite, c’est comme si je m’étais assis sur la télécommande pendant un film, et que c’était passé à la scène suivante. Je ne sais pas comment je me suis retrouvé contre le mur, à titiller la langue de Silverhand avec la mienne, et avec ses mains sur et sous mes vêtements. On est interrompus par les autres membres du groupe, et je reviens brutalement à la réalité. Je les remercie par la pensée, je ne sais pas ce qui se serait passé s’ils n’avaient pas brutalement fait irruption dans la loge. Je réarrange ma chemise, remet la capuche de ma veste sur ma tête, et passe devant Johnny sans un mot. Je vais le ramener chez lui, et je rentrerai. Et on ne se reverra plus jamais. C’est simple. Je peux le monte dans ma voiture enfin, celle de prêt, mais elle refuse de démarrer puisqu’après scanner, elle estime que mon taux d’alcool dans le sang n’est pas “propice à une conduite sécuritaire”. Je la maudis de me retenir en otage en compagnie de Johnny qui ne porte rien d’autre qu’un gilet pare-balle et un pantalon en cuir. C’est sa présence qui n’est pas sécuritaire, je n’ai aucune idée de ce que je suis en train de faire, à m’attacher à ce type qui a dû souffler une centaine de fois à l’oreille de V de me descendre. Plus je découvre cette sensibilité qu’il nie et cache derrière un vocabulaire toujours plus vulgaire et une attitude de bad boy démodée, plus j’ai envie de rester. Il faudrait que j’aille voir un charcudoc. Ça, c’est le comportement d’un adolescent qui flirte avec le danger et en teste les limites. Quitte à se brûler en mettant la main dans les flammes. Il y a un problème avec ce corps-là . C’est la seule explication logique que j’ai à mon proposer d’appeler un taxi, mais le dossier de mon siège se retrouve brutalement en position allongée, Johnny grimpant sur moi, et reculant le siège pour avoir plus de marge de manœuvre. Je refuse deux appels entrants d’Isidore avant de couper ma liaison personnelle. Je vais regretter. Je vais totalement regretter. Me haïr, penser à des poèmes sur la mort, ramener du saké chez Isidore et réfléchir à un plan pour changer d’identité et fuir le pays. Je ne pourrais plus jamais regarder Mori-sama dans les yeux sans me sentir comme un traître, un moins que rien, je suis en train de foutre en l’air une vie honorable et droite, en une soirée. Je vais amèrement ce n’est pas encore l’heure des regrets. On verra ça demain allume la radio, sur le canal de Rituel FM avec du son aussi saturé que ce qu’il joue, puis il me fait renoncer au peu de volonté de lui résister qu’il me restait. J’expérimente des sensations complètement nouvelles, sous le toucher expert de Johnny, mon enfer personnel. Il me fait des choses que je ne pourrais jamais raconter à Isidore, ni à qui que ce soit, et se délecte des gémissements qui m’échappent, et dont il est la cause. Le réveil est affreux. J’ai une migraine phénoménale. J’ai mal partout. Je suis sur la banquette arrière de la voiture de prêt, nu, et je remercie le ciel de m’être garé dans une ruelle, contre un mur, là où il n’y a pas de passage. Je suis tiré du sommeil par le mouvement de Johnny, qui me servait de coussin et de matelas, et qui s’est hissé à l’avant de la voiture pour récupérer ses clopes et s’en allumer une. Je me redresse, attrape mes vêtements et me débrouille pour les enfiler, comme il l’a déjà fait. J’ai les cheveux complètement emmêlés, j’ai perdu le chouchou dans la bataille, hier. Je me penche vers l’autoradio pour l’allumer, et attrape un stylo dans la boîte à gant pour faire tenir mes cheveux en un chignon là c’est le drame. Silverhand est trop silencieux, ma conscience commence à me hurler que j’ai commis l’irréparable, et la radio annonce qu’un entrepôt de Mori Inc a encore été pris pour cible par des terroristes, et qu’il a fallu une vingtaine de pompiers pour arrêter les flammes, car cette fois, ce n’était pas une petite bombe artisanale ridicule. Je reste un court instant immobile, dans le flou, le temps de faire le lien. Et de passer en mode automatique. Je sors de la voiture, ouvre la portière avant, et sort Silverhand du véhicule sans aucune délicatesse, non sans lui en coller une. Je le ramasse à terre, et lui colle une arme sur la tempe.— Tu t’es servi de moi. J’enlève le cran de sécurité. Messages 39Univers Cyberpunk Leader d'une organisation terroriste » appelée Samurai. Johnny Silverhand - Relentless Rockerboy who never gives upSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Dim 3 Avr - 2103 ]Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Takemura Goro Tu sais où était Johnny Silverhand quand la bombe de la tour Arasaka a explosé ? Il était un peu partout. »J’crois que j’l’ai surpris. Ou choqué. Ou les deux. Il dit plus rien jusqu’à sa voiture. Enfin, c’est pas sa voiture ça… J’me souviens pas d’grand chose de notre soirée arrosée, mais j’suis sûr et certain qu’il conduisait un truc de gros connard de riche. Plus que c’modèle-là . Mais elle est quand même assez casse-couille pour pas le laisser conduire en état d’ébriété. Ah ! Rien n’vaut ma vieille Porsche 911 sans technologie à la con. Le futur, c’est que des emmerdes. J’imagine que c’est l’occasion d’passer aux choses sérieuses. Non pas que… Fin, j’sais pas mais il avait pas l’air contre non plus ? C’qui est drôle, c’est que j’avais pas du tout prévu d’faire ça ce soir - non, c’est pas drôle, à quel moment j’aurais pu mettre dans ma checklist Se taper ce connard de corpo qu’est Goro Takemura ? J’allonge son siège et j’monte sur lui. Il me repousse pas. Il éteint son téléphone - j’sais pourquoi on l’appelle et d’une certaine façon, j’crois que ça m’excite. Rien que d’penser à des explosions… J’allume la radio, on sera mieux avec un peu de zic. J’sais pas si ça va le détendre, mais ça va m’détendre moi. Bon, j’me souviens de soirées arrosées avec Kerry dans lesquelles y’avait pas que des gonzesses, ça devrait bien s’ mes lèvres sur les siennes et je déboutonne sa chemise… *Ça s’est bien passé. Je crois ? Oui. Forcément. Merde, j’arrive même pas à regretter. J’devrais regretter ? C’était bien. On était tous les deux consentants. Tout est OK. Ah putain, c’est trop l’bordel dans ma tête - Mais V serait hyper jaloux. J’l’ai fait pour toi, bro… Et un peu pour moi aussi. T’avais raison. Goro est plutôt sexy quand il ressemble pas à un corpo. Il a toujours un balai dans l’cul, mais ça, ça peut s’arranger. J’me redresse pour attraper mes clopes et j’me rhabille. Goro s’réveille à son tour. Il a l’air moins frais que moi. Va falloir le faire sortir plus souvent, c’pas possible qu’un seul verre le mette dans cet état. J’souris en le regardant s’attacher les cheveux. Il ferait un rockeur acceptable avec les cheveux détachés, un bandana et du maquillage. J’vais devoir tout lui apprendre. J’tire une taffe alors qu’il allume la radio. Aïe. J’avais pas pensé à ça - ouais, j’pense jamais à rien, c’est mon défaut principal, tout le monde le sait maintenant. Est-ce qu’il va s’imaginer que… Oui. Évidemment. Il lui en faut pas plus pour sortir de la voiture et me tirer dehors avec lui. Et me coller un pain dans la tronche. Il a l’air vraiment fâché, une blague, ça passerait pas. J’lève les mains en l’air quand il braque son arme sur ma tempe. — Putain, tu m’insultes là . Tu crois vraiment que j’vendrai mon cul à un connard de corpo dans ton genre pour que mes potes puissent faire péter un entrepôt tranquillement ? Que j’leur ai dit Vous inquiétez pas, j’le fourre un bon coup pour l’garder occupé, j’vous laisse gérer la situation. » ? J’suis pas une pute, tu sais très bien que c’est pas mon style. Et franchement, j’aurais préféré être sur place pour faire joujou avec des explosifs. Même si la soirée était bonne, j’aime pas laisser les autres faire le sale boulot. Alors il est bien gentil, mais il pourrait éviter d’me faire passer pour un sale enfoiré qui monte des plans géniaux à base de diversion sexuelle. — Si t’arrêtais deux secondes d’te comporter comme un con, tu t’souviendrais que j’prévois jamais rien. J’propose des trucs, on me trouve du matos, on m’donne un plan simple que je n’suis jamais et j’fonce dans le tas en espérant avoir une mort spectaculaire. Il va pas m’tuer, si ? Putain, ce serait à chier d’crever dans une ruelle de merde, après avoir couché avec cet enculé. Si jamais j’reviens, j’espère que j’m’en souviendrais pas. Il est beau le leader des anti-corpo. Il donne son cul à un costard. — … Disons que c’est mal tombé. J’pensais pas que tu te pointerais. Ni qu’on passerait la nuit ensemble. Comment j’aurais pu prévoir ça putain ? J’devais les rejoindre après l’concert. Ils ont vu que j’étais pas là , ils y sont allés quand même, fin de l’histoire. Alors ouais, j’savais que les appels que tu recevais hier étaient liés à ça, et j’t’ai rien dit, voilà . J’suis un terroriste, pas un enfant de chœur, j’aurais été con de te prévenir… Franchement, tu vas pas me faire croire que t’es l’seul toutou corpo capable de gérer ces situations ? Ils font quoi quand tu prends un jour de congé ? Ils se chient dessus en espérant avoir aucun problème sérieux ? Ça m’emmerde que ça ait l’air d’être un coup de pute, et ça m’emmerde de dire ça à haute voix, mais j’regrette pas d’avoir choisi d’passer la soirée avec toi. C’était presque aussi excitant qu’un feu d’joie. C’es chiant parce qu’on partageait enfin un truc sympa. Maintenant, il va remettre son masque de connard de corpo et m’traiter comme une merde. Heureusement que j’ai une détermination et un charisme inébranlables. — Pose ce flingue, merde. Tu sais qu’la manipulation et l’hypocrisie, c’est pas mon domaine, c’est l’tien. _________________Samuraï C'est pour ça qu'il ne faut pas ramener les guerriers morts au combat. Tôt ou tard, ils finissent toujours par se rendre compte qu'ils se sont battus pour rien. » Messages 43Univers Cyberpunk 2077Organisation Mafia Portuaire Takemura Goro - BakenekoSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Dim 3 Avr - 2314 ]Je prends le temps de respirer, et je le laisse s’expliquer. En effet. Je le connais assez pour savoir qu’il n’anticipe jamais rien, vit l’instant présent et ne se soucie jamais des conséquences de ses actes. Il dit et il fait ce qu’il veut, quand il le veut. Etait-ce de cette liberté que V me parlait, souvent? Je n’ai pas l’impression d’être bridé. Que ferais-je de plus de temps pour moi? Je préfère me mettre au service d’une cause qui me semble juste, plutôt que de ne m’occuper seulement de ma petite personne. Je trouve qu’il est bien moins grossier que d’habitude, il fait un effort considérable pour se justifier, j’imagine que je lui fais un minimum peur. Bien.— Je veux des noms. Bien sûr qu’il n’y a pas que moi. Je ne suis même pas celui en charge de la sécurité de Mori Inc. Le souci, c’est que tu t’en es pris à moi, et que pour mon boss, ton nom sera toujours en quelque sorte lié au mien. Je suis celui qui connaît le fou qui a osé se dresser face à la Corpo qui tient le monde, et bien que j’ai clairement expliqué de pas connaître plus que ton nom, on va avoir des doutes. Surtout si je continue à disparaître, et à ne pas répondre au n’ai pas parlé de V. Trop compliqué. Ce n’est pas de la dissimulation d’informations, c’est aller droit aux faits. Son plaidoyer était convaincant, mais je ne baisse pas mon arme pour autant. Le pire, c’est que ça le fait rire. Ce type est fou. Je lui en remets une de ma main libre, histoire de le faire taire, et je le lâche. Il ne dira rien. Il est aussi borné que moi.— Si je fais arrêter certains de tes complices, tu réagiras aussi mal que moi. Ne m’en tiens pas range mon arme. Ca ne sert à rien. On en revient à la problématique de départ qu’est ce qu’on fiche ensemble? À quoi on joue? J’enfouis mes mains dans mes poches. — Je ne suis pas hypocrite. Ce serait une perte de temps. Je t’aurais déjà mis une balle dans la tête, s’il n’y avait pas… Ça. Entre disant “ça”, je sors quelque chose de ma poche, et le lui tend. C’est la chaîne que portait V, celle où est accrochée la balle que Vektor a retirée de son crâne, après notre course poursuite avec les assassins de Yorinobu. Là où tout a commencé. Je vois son regard changer, hésiter. Je le laisse prendre la chaîne, sans plus d’explications. J’avais vécu encore de longues années, après la fameuse 2077. J’avais donc laissé au passé bon nombre de choses, et je n’aurais jamais cru que certaines d’entre elles reviendraient me hanter jusqu’ici.— J’étais venu pour te la rendre. Je ne comptais pas non plus m’attarder après le concert. Je ne sais jamais expliquer ce qui me pousse à toujours revenir vers toi. Et ça me met dans une situation très délicate. Je sors mon téléphone, le rallume. Il se met à vibrer à cause de toutes les notifications à afficher. Isidore doit être fou d’inquiétude. Il va être encore plus hautain et odieux que d’habitude, quand je daignerai enfin refaire surface.— Je dois y aller. J’envoie un message à Isidore pour lui dire que j’arrive. Encore une longue journée qui m’attend… J’ouvre la portière côté conducteur, et me retourne une dernière fois vers Johnny.— Je ne regrette pas non plus. Même si ça envenime la situation, pour moi. Tu n’as peut-être pas de comptes à rendre, mais moi si. Là . C’est à cette liberté-là que V avait fait référence. Celle de ne pas avoir à choisir, ou à cacher avec qui j’avais passé la nuit. Ce n’est que maintenant que je comprends ses dernières paroles, mais mieux vaut tard que jamais. Même si ça ne m’aide absolument pas… Au contraire. J’abandonne Silverhand à ses pensées, en le laissant là , je le sais assez débrouillard pour se rentrer. Le bar n’est pas loin de chez lui, je ne m’inquiète pas. J’ai besoin de m’éloigner de lui, de respirer, de ravoir les idées claires, et quand il est là , ça m’est impossible. Permission de ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Jvais étеindre le feu, ça risquе de brûler tes jolies petites pommettes. Le monde en latence quand je pense à toi. J'ai mes ch'villes m'tremblent. On voyagera la nuit là où la lumière se sent triste. J'écrirai des chansons avec toi comme dans les films. On voyagera la nuit là où la lumière se sent triste. J'écrirai des chansons
Un des plus gros classiques de Rohff ; de plus de 8 minutes, comme il sait en faire. Ce titre marque un cap important pour sa carrière. En effet, dans ce titre il va évoquer des proches qu'il a perdu tout au long de sa vie, dont un tout juste avant la sortie de ce titre. J'ai appris sa mort quand j'enregistrais cet album 3 jours avant on parlait d'se voir au téléphone Comme quoi la vie ne coûte rien T'es jamais sûr d'être là demain Il évoque aussi Las Montana mort en 1999 et un autre membre de la légendaire Mafia K'1 Fry surnommé Mamad en 2002, tous deux dans des circonstances tragiques… On pourrait penser que l'instrumental est tiré d'un sample alors que non, comme nous le montre Fred Dudouet Fred le Magicien, dont on comprend mieux le surnom en regardant la réalisation de l'instrumental, qui est divisé en 2 parties donne vraiment “quelque chose” d'unique au morceau. Extrait d'une interview d'ABCDR du son Ce qui est marrant, c'est que les morceaux sont très longs. Mais celui-là [ J'rappe mieux que toi ] et “Regretté”, ce sont des morceaux qui peuvent durer plus de sept minutes, parce qu'il y a pas mal de choses qui progressent. Sur “Regretté”, il y a une deuxième partie, un deuxième univers, et un autre style de rap. C'est comme si tu avais deux morceaux, avec la même gamme. Pareil quand j'ai donné l'instru de “Regretté”, c'était pour combler le CD d'instrus que je lui ai donné. Pour moi il y avait des trucs qui tuait dix fois plus sur ce CD. Tous les gens qui revenaient de Toulouse me disaient “Tu te rends pas compte ce qu'il a fait sur ce morceau, il y a même des gens qui ont pleuré !”. C'était vraiment fou. Même des mecs qui ne sont pas dans le hip-hop me ressortent souvent ce morceau. C'est marrant, quand tu connais l'histoire j'ai fait un morceau chez moi et j'ai donné un CD ! C'est bien de savoir que ma musique fait ressentir des émotions. Ce titre est aussi cité dans Les 100 des Classiques du Rap Français d'ABCDR du son Habitué des morceaux fleuves sans refrain, Rohff renouait avec le genre pour rendre un hommage à ceux “partis trop tôt”. Pour l'occasion, il met les punchlines et sa légendaire confiance en soi de côté. S'avouant simplement désarmé face à la Faucheuse, Housni redevient un individu lambda pendant ces 8'35 minutes. Amer et désenchanté, seul et angoissé.
. 383 320 24 117 356 324 236 296
tu vas regretter de m avoir perdu