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Ellelui a mĂȘme consacrĂ© un essai Corps en miettes, oĂč elle Ă©crit: «J'Ă©prouve un certain dĂ©goĂ»t Ă devoir argumenter pour dire pourquoi il est indigne de demander Ă
diviser [ du lat. dividere ] 2. En arithmĂ©tique, effectuer une division Si l'on divise 15 par 3, on obtient Ătre une occasion de dĂ©saccord ; dĂ©sunir Ce projet divise le conseil municipal dĂ©chirer, sĂ©parer ; rapprocher, unirse diviser 1. en Se sĂ©parer en plusieurs parties Une rĂ©gion se divise en plusieurs dĂ©partements comporter, se fractionner en, se scinder en2. Sans compl. Ătre d'opinions diffĂ©rentes Au moment du vote, les tendances se sont divisĂ©es se dĂ©sunir ; se rapprocher, s'unirMaxipoche 2014 © Larousse 2013diviserParticipe passĂ© divisĂ©GĂ©rondif divisantIndicatif prĂ©sentje divisetu divisesil/elle divisenous divisonsvous divisezils/elles divisentPassĂ© simpleje divisaitu divisasil/elle divisanous divisĂąmesvous divisĂątesils/elles divisĂšrentImparfaitje divisaistu divisaisil/elle divisaitnous divisionsvous divisiezils/elles divisaientFuturje diviseraitu diviserasil/elle diviseranous diviseronsvous diviserezils/elles diviserontConditionnel prĂ©sentje diviseraistu diviseraisil/elle diviseraitnous diviserionsvous diviseriezils/elles diviseraientSubjonctif imparfaitje divisassetu divisassesil/elle divisĂątnous divisassionsvous divisassiezils/elles divisassentSubjonctif prĂ©sentje divisetu divisesil/elle divisenous divisionsvous divisiezils/elles divisentImpĂ©ratifdivise tudivisons nousdivisez vousPlus-que-parfaitj'avais divisĂ©tu avais divisĂ©il/elle avait divisĂ©nous avions divisĂ©vous aviez divisĂ©ils/elles avaient divisĂ©Futur antĂ©rieurj'aurai divisĂ©tu auras divisĂ©il/elle aura divisĂ©nous aurons divisĂ©vous aurez divisĂ©ils/elles auront divisĂ©PassĂ© composĂ©j'ai divisĂ©tu as divisĂ©il/elle a divisĂ©nous avons divisĂ©vous avez divisĂ©ils/elles ont divisĂ©Conditionnel passĂ©j'aurais divisĂ©tu aurais divisĂ©il/elle aurait divisĂ©nous aurions divisĂ©vous auriez divisĂ©ils/elles auraient divisĂ© PassĂ© antĂ©rieurj'eus divisĂ©tu eus divisĂ©il/elle eut divisĂ©nous eĂ»mes divisĂ©vous eĂ»tes divisĂ©ils/elles eurent divisĂ©Subjonctif passĂ©j'aie divisĂ©tu aies divisĂ©il/elle ait divisĂ©nous ayons divisĂ©vous ayez divisĂ©ils/elles aient divisĂ©Subjonctif plus-que-parfaitj'eusse divisĂ©tu eusses divisĂ©il/elle eĂ»t divisĂ©nous eussions divisĂ©vous eussiez divisĂ©ils/elles eussent divisĂ©Collins French Verb Tables © HarperCollins Publishers 2011DIVISER di-vi-zĂ© v. SĂ©parer par parties. Diviser un corps avec un instrument tranchant. Diviser un sermon en trois points. Mais parce qu'elle voit avec la Bithynie Par trois sceptres conquis trop de puissance unie, Il faut la diviser [CORN., Nicom. II, 3] Si la reine en eĂ»t Ă©tĂ© crue, si, au lieu de diviser les armĂ©es royales et de les amuser, contre son avis, aux siĂ©ges infortunĂ©s de Hull et de Glocester, on eĂ»t marchĂ© droit Ă Londres, l'affaire Ă©tait dĂ©cidĂ©e, et cette campagne eĂ»t fini la guerre [BOSSUET, Reine d'Anglet.] Rohault assure qu'un cube d'or de 5 lignes et 1/7 est divisĂ© par des ouvriers en 651590 parties Ă©gales Ă la base [ROLLIN, TraitĂ© des Ăt. liv. VI, art. 3 et 4] Ce mage divisa en plusieurs parties ce qui n'avait pas besoin d'ĂȘtre divisĂ© [VOLT., Babouc.] Terme de typographie. Diviser un mot, le sĂ©parer en deux parties, dont la premiĂšre reste Ă la fin d'une ligne. faudra que je perde ou divise son cĆur [ROTR., Herc. mour. II, 2] SĂ©parer par parties pour partager. Je divisai mon argent entre eux. Ă ce tendre dĂ©pĂŽt du sort abandonnĂ© Je divisai le pain que le sort m'a donnĂ© [VOLT., GuĂšb. IV, 6] Il fonde les citĂ©s, familles immortelles, Et, pour les soutenir, il Ă©lĂšve les lois, Qui, de ces monuments colonnes immortelles, Du temple social se divisent le poids [LAMART., Harm. II, 1] Absolument. Ătablir des divisions. Diviser et classer. 2° Par extension, sĂ©parer l'un de l'autre. Il fuit pour mieux combattre, et cette prompte ruse Divise adroitement trois frĂšres qu'elle abuse [CORN., Hor. IV, 2] 3° Diviser se dit avec de et d'avec. Vous diriez qu'il [JĂ©sus-Christ] ne saurait se passer d'eux, et que son royaume ne lui plairait pas s'il ne le possĂ©dait en leur compagnie et s'il ne leur en faisait part ; il ne veut pas mĂȘme que son pĂšre les divise de lui dans son affection [BOSSUET, 2e serm. pour la Toussaint, III] Ces mers qui divisent la GrĂšce d'avec l'Italie [FĂN., TĂ©l. XI] Rien de plus matĂ©riel que la thĂ©ogonie antique ; loin qu'elle ait songĂ©, comme le christianisme, Ă diviser l'esprit du corps, elle donne forme et visage Ă tout, mĂȘme aux essences, mĂȘme aux intelligences [V. HUGO, Cromwell, prĂ©f.] Ces exemples prouvent que Voltaire a eu tort de blĂąmer Corneille d'avoir dit Une Ăąme d'avec soi divisĂ©e voy. DIVISĂ. 4° Terme de mathĂ©matiques. Diviser un nombre, une quantitĂ©, une grandeur par une autre, chercher combien de fois cette autre est contenue dans la premiĂšre. 5° Semer la discorde, la dĂ©sunion entre les personnes. Lorsque deux factions divisent un empire [CORN., Sertor. III, 2] J'aurai pu jusqu'ici brouiller tous les chapitres, Diviser cordeliers, carmes et cĂ©lestins [BOILEAU, Lutr. I] Si une maison est divisĂ©e contre elle-mĂȘme, il est impossible que cette maison subsiste [SACI, Bible, Ăv. St Marc, III, 25] Mais que notre intĂ©rĂȘt jamais ne nous divise [VOLT., Triumv. I, 4] .... Diviser les esprits, Aigrir des gens brouillĂ©s ou brouiller des amis [GRESSET, MĂ©chant, IV, 4] Cet arrangement mĂȘlait trop des hommes qui ne pouvaient s'unir, et la jalousie divisa bientĂŽt ceux qu'un intĂ©rĂȘt momentanĂ© avait unis [RAYNAL, Hist. phil. XIV, 14] Absolument. Diviser pour rĂ©gner. 6° Se diviser, v. rĂ©fl. Ătre sĂ©parĂ© en parties. L'armĂ©e se divisa. Seul on s'acquitte mieux d'une grande entreprise ; Le travail s'affaiblit alors qu'il se divise [ROTR., Antig. III, 5] Tout le temps de l'histoire romaine depuis Romulus jusqu'Ă Auguste, qui est de 753 ans, peut se diviser en cinq parties [ROLLIN, TraitĂ© des Ăt. liv. V, chap. 1, 3e part. § 1] en cette sorte que les esprits une fois Ă©mus, tombant de ruines en ruines, se sont divisĂ©s en tant de sectes [BOSSUET, Reine d'Anglet.] Si Dieu tire un si grand bien de l'hĂ©rĂ©sie mĂȘme, il le tire d'une maniĂšre encore plus douce et plus avantageuse des troubles qui s'excitent parmi les enfants de l'Ăglise, sans qu'aucun d'eux, pour cela, se divise de son unitĂ© [ARNAULD, Apologie pour les saints PĂšres, prĂ©f.] 7° Terme d'arithmĂ©tique. Contenir un certain nombre de fois. Vingtcinq se divise exactement par cinq. 8° N'ĂȘtre pas de mĂȘme opinion. Les juges se divisĂšrent sur la question de droit [CHATEAUB., Natch. II, 213] Ătre en dissension. Les esprits se divisĂšrent bientĂŽt. REMARQUELorsqu'on dit diviser en, les substantifs qui suivent doivent ĂȘtre employĂ©s sans article Le poĂ«me dramatique se divise en tragĂ©die et en comĂ©die, et non pas en la tragĂ©die et en la comĂ©die. SYNONYMEDIVISER, PARTAGER. Diviser, c'est sĂ©parer les parties d'un tout ; partager, c'est faire les parts ou portions ; de sorte que, dans partager, il y a une idĂ©e d'attribution qui n'est pas dans diviser. On divisa l'armĂ©e, c'est-Ă -dire qu'on en fit deux ou plusieurs corps sĂ©parĂ©s ; on partagea l'armĂ©e, c'est-Ă -dire qu'on en attribua les parts Ă tel ou tel officier, Ă telle ou telle occupation. Pourtant diviser Ă©tant plus gĂ©nĂ©ral que partager, peut s'employer pour ce verbe ; seulement alors la nuance d'attribution disparaĂźt. HISTORIQUEXIIe s. [Dieu] chi devisat la Ruge mer en divisiuns [, Liber psalm. p. 212] XIIIe s. Quant tu averas tot devisĂ© que li nombres deseure sera menres [moindres] de celi desous.... [, Comput, f° 15] XIVe s. Au piĂ© de la montaigne qui devise France et Italie [, MĂ©nagier, I, 6] XVIe s. Quand il entre au cĆur de l'homme de se diviser d'une congregation [CALV., Instit. 821] Pourquoy se diviseroyentelles d'ensemble ? [ID., ib. 812] La mer a joinct des terres qui estoyent divisĂ©es, comblant.... [MONT., I, 231] Aussitost que la raison perd ce grand chemin, elle se va divisant et dissipant en mille routes diverses [ID., II, 256] ĂTYMOLOGIELat. divisum, supin de dividere, de di-, prĂ©fixe, et d'un radical videre le 1er e Ă©tant un e bref, que quelques-uns rattachent Ă l'Ă©trusque iduo voy. IDES, et d'autres Ă videre le 1er e Ă©tant un e long, voir, par abrĂ©viation de la voyelle. Dans les autres langues romanes la dĂ©rivation est faite de l'infinitif provenç. devire, devezir, dividir, divizir ; espagn. dividir ; ital. dividere. Ămile LittrĂ©'s Dictionnaire de la langue française © 1872-1877diviser DIVISER. v. tr. SĂ©parer rĂ©ellement ou fictivement une chose en deux ou plusieurs parties. Diviser un corps, les parties d'un corps avec un instrument tranchant. Diviser une ville en arrondissements, par arrondissements. La France est divisĂ©e en dĂ©partements. Diviser une quantitĂ©, une grandeur. On divise l'annĂ©e ou L'annĂ©e se divise en douze mois. Diviser la circonfĂ©rence en trois cent soixante degrĂ©s. Ils se divisĂšrent en petits groupes. LĂ , le fleuve se divise en deux branches principales. Limbe d'un pĂ©tale divisĂ© en trois lobes. Il signifie particuliĂšrement, en termes d'ArithmĂ©tique, Chercher combien de fois un nombre est contenu dans un autre. Si l'on divise cent par vingt-cinq, on a quatre pour quotient. Le nombre Ă diviser s'Ă©crit Ă la gauche de celui par lequel on doit le diviser. Il signifie au figurĂ© Mettre en discorde, dĂ©sunir. L'intĂ©rĂȘt a divisĂ© cette famille. Ils sont divisĂ©s en sectes, en factions. Diviser les esprits. VoilĂ la question qui nous divise. Les esprits ne tardĂšrent pas Ă se diviser. Ătre divisĂ©s d'intĂ©rĂȘt. Dictionnaire de L'AcadĂ©mie française 8th Edition © 1932-5diviser Diviser, Dispertire. Diviser et separer, Discernere, Diuidere, Distinguere, Diducere aciem in cornua. Diviser et borner entre deux, Disterminare. Diviser une chose en croix bourguignonne, Decussare. Diviser en royaumes, Contribuere in regna. Diviser et mettre par ordonnance, Pingere. Diviser un propos en diverses parties, Discerpere rem propositam in membra. Diviser par ci par lĂ , Distribuere. Qu'on ne peut diviser, Insecabilis, Indiuiduus. Qui divise et partit, Diuisor. Qui est divisĂ© et party, Diuiduus, Diuisus. Ville divisĂ©e en deux parties, Ciuitas biceps. Qui n'est point divisĂ© ne separĂ©, Indiuisus, Indiscretus, Indistinctus. Jean Nicot's Thresor de la langue française © 1606diviser DIVISER, v. a. DIVISION, s. f. [DivizĂ©, vi-zion, en vers, zi-on; devant l'e muet, l'i est long Il divĂźse, il divisera, etc.] Diviser, c'est partager, sĂ©parer en deux ou plusieurs parties. "Diviser le tout en ses parties. Ce Royaume est divisĂ© en tant de Provinces. â Quelques Auteurs ont dit, diviser l'un de l'aĂ»tre, ou d'avec l'aĂ»tre. SĂ©parer est plus sĂ»r avec ce rĂ©gime. DIVISION, est 1°. Le partage d'un tout, en ce qu'il contient. Division d'un discours, d' une somme. = 2°. DĂ©sunion, discorde. "Il y a division, ou de la division entre eux le 2d est le plus conforme Ă l'usage actuel. "Semer, fomenter, entretenir la division. = 3°. La quatriĂšme rĂšgle d'ArithmĂ©tique, selon laquelle on divise un tout en plusieurs parties. = 4°. En termes de Guerre, il se dit des parties d'une armĂ©e de terre, ou d'une flote PremiĂšre, seconde division; et des parties distinctes d'un batĂąillon. Rem. On dit, diviser en; mais les noms prĂ©cĂ©dĂ©s de cette prĂ©position doivent ĂȘtre employĂ©s sans article. Ne dites pas avec le PĂšre Rapin "Aristote divise le PoĂšme dramatique en la TragĂ©die et en la ComĂ©die. Dites, en TragĂ©die et en ComĂ©die. Ainsi l' on dit La ThĂ©ologie se divise en ThĂ©ologie positive, scolastique et morale; et non pas, en la ThĂ©ologie, etc. Jean-François FĂ©raud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788
LaFrance contre elle-mĂȘme Richard Werly (Auteur) De la dĂ©marcation de 1940 aux fractures d'aujourd'hui Paru le 23 mars 2022 Essai (brochĂ©) en français. 5. 1 avis . Feuilleter Offres sur ce produit-10% livres -10% livres REMISE DE 10 % LIVRES. Offre non cumulable avec toute autre promotion en cours, dans la limite des stocks disponibles et exclusivement pour les
Fil d'Ariane Accueil La France contre elle-mĂȘme DĂ©marcation le terme n'est plus guĂšre utilisĂ©. Fractures et archipel sont les mots Ă la mode. DĂ©marcation, pourtant rĂ©sonne d'une autre force il rappelle aux Français qu'Ă partir du 22 juin 1940, une ligne du mĂȘme nom sĂ©para le pays en deux. Les quatre annĂ©es qui suivirent, sous le rĂ©gime du MarĂ©chal PĂ©tain, furent marquĂ©es par l'abime de la collaboration avec l'occupant nazi et par l'hĂ©roĂŻsme de la rĂ©sistance. Elles furent celles du pire et du meilleur. CĂŽte Ă contradictions, autour de cette ligne imposĂ©e par l'occupant nazi, furent la matrice de la France mythifiĂ©e de l'aprĂšs 1945. Une France Ă l'unitĂ© et l'ambition retrouvĂ©es, qui se remit Ă croire dans la singularitĂ© de son destin. MalgrĂ© ses affrontements et ses est parti, pour enquĂȘter sur ces dĂ©marcations françaises, sur les traces de cette balafre qui traversait Ă lâĂ©poque un pays oubliĂ©, Ă©loignĂ© de Paris et coupĂ© du littoral Atlantique. Colonne vertĂ©brale de la France de Vichy, la ligne » partait des contreforts de l'Ain et du Jura. Elle coupait le pays du nord au sud Ă travers la SaĂŽne et Loire, l'Allier, le Cher, suivant le cours des riviĂšres et des routes, ou traversant champs et forĂȘts alors hĂ©rissĂ©s de barbelĂ©s. Ses points de passage Ă©taient Nantua, DĂŽle, Moulins, Vierzon.... Puis Ă partir de la Touraine, elle obliquait plein sud, Ă travers les Charentes, le Bordelais, les Landes, jusqu'au BĂ©arn, au Pays Basque et Ă la frontiĂšre dĂ©couvre lâauteur, quatre-vingts ans plus tard ? Une France rongĂ©e par des antagonismes instrumentalisĂ©s. Une France en quĂȘte d'un avenir positif que ses Ă©lites torpillent, renvoyant sans cesse les Français vers leurs divisions. Une France qui fourmille d'initiatives locales, mais ligotĂ©e par des rĂšgles que les français subissent et ne comprennent plus. Une France oĂč la fraternitĂ© qui existait jadis, de part et d'autre de la ligne de dĂ©marcation et dans le fracas des combats, a fait place aux Ă©goĂŻsmes nourris par les nouveaux modes de consommation. Une France qui refuse de se voir telle qu'elle est, parce que son actuelle diversitĂ© religieuse, ethnique et culturelle, lui a Ă©tĂ© imposĂ©e sans pouvoir en dĂ©battre. Une France empĂȘchĂ©e. Parce qu'elle est aujourd'hui en guerre...contre elle-mĂȘme.
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De passage en France au moment des annonces dâEmmanuel Macron, jâai pu recueillir les impressions de mes compatriotes. La colĂšre monte, mais lorsquâelle ne reste pas silencieuse, elle se meut maladroitement, jusquâĂ Ă©pouser sa rĂ©putation de mauvaise conseillĂšre. Les oppositions Ă la politique actuelle existent, mais sont-elles adaptĂ©es? Et surtout, nâest-ce pas un peu tard pour se rĂ©veiller?© f_philippotLâannĂ©e derniĂšre, je faisais le regrettable constat de lâapathie quasi totale des Français face Ă la gestion incohĂ©rente et liberticide de la crise Covid. La comparaison avec la Suisse, habituellement docile et rĂ©signĂ©e, Ă©tait percutante. Aujourdâhui, quâest-ce qui a changĂ©? Les annonces dâEmmanuel Macron sur le pass sanitaire et lâobligation vaccinale pour certains corps de mĂ©tiers ont fait lâeffet dâune goutte dâeau dans le vase de lâacceptation. Le prĂ©sident a rĂ©veillĂ©, Ă son corps dĂ©fendant, lâesprit contestataire qui vĂ©gĂ©tait chez certains Français. DĂ©sormais, ils sont plusieurs centaines de milliers Ă battre rĂ©guliĂšrement le pavĂ© dâun bout Ă lâautre de lâHexagone, pour dĂ©noncer ce quâils sont de plus en plus nombreux Ă considĂ©rer comme une dictature sanitaire. On commence Ă distinguer Ă nouveau lâanticonformisme et la dĂ©fiance constitutifs de ce pays qui sâest illustrĂ©, tout au long de lâhistoire, pour sa propension Ă se rĂ©volter contre le pouvoir Ă©tabli et ses injustices. Les Français ont finalement dĂ©cidĂ© de rejoindre la lutte contre les mesures sanitaires. Les Champs-ElysĂ©es se teintent Ă nouveau de jaune tous les samedis, sur le rythme de la hargne et du ras-le-bol qui montent. DĂ©sormais, il semble clair pour les opposants que le combat, tout comme la crise qui lâa provoquĂ©, nâa plus rien de sanitaire. Il sâagit dâune bataille de raison. Dâhonneur mĂȘme. Car il est difficile pour eux de supporter les mensonges Ă rĂ©pĂ©tition dâun gouvernement qui, par exemple, assurait ne jamais franchir le pas de la vaccination obligatoire, tout en prĂ©parant le terrain dans lâombre. Un pareil tour de force ne sâinventant pas du jour au lendemain. Difficile aussi de voir se rĂ©aliser les prophĂ©ties de ceux quâon aimait Ă taxer de complotistes et Ă qui Macron et consorts sont en train de donner raison. Car, il est vrai, le chef de lâEtat est allĂ© loin. Trop loin. MĂȘme Samia Hurst, vice-prĂ©sidente de la task force suisse, a parlĂ© de dĂ©rive», de disproportion» et de conflit de valeurs» pour qualifier les dĂ©cisions du prĂ©sident. Celles-ci crĂ©ent des discriminations, imposent des dilemmes cartĂ©siens Ă certains fonctionnaires, au risque de les voir quitter le navire, mais surtout, elles achĂšvent de diviser une population dĂ©jĂ passablement dĂ©chirĂ©e. Les dĂ©cisions de Macron, en passe dâĂȘtre entĂ©rinĂ©es Ă lâAssemblĂ©e nationale, agacent dâautant plus quâelles donnent aux Français le sentiment quâon les prend pour des cons. Il eĂ»t mieux valu rendre la vaccination obligatoire pour tous, puisquâon nâest plus Ă un pied de nez aux valeurs de la RĂ©publique â comme Ă celles de la mĂ©decine â prĂšs, plutĂŽt que de donner lâillusion du choix Ă un peuple que lâon a progressivement conditionnĂ© dans une seule et unique direction. Bons et mauvais citoyens Lors de mon passage en France, dĂ©but juillet, jâai pu constater une fracture entre les bons Ă©lĂšves», ceux qui ont la satisfaction dâavoir suivi les consignes et dâen ĂȘtre rĂ©compensĂ©s, et la dĂ©route totale des autres, qui ne sont pas dâaccord avec ce qui se passe, mais ne savent plus comment faire pour y Ă©chapper. LâannĂ©e derniĂšre, le sujet du Covid avait Ă©tĂ© soigneusement Ă©cartĂ© lors des fĂȘtes de NoĂ«l familiales, tant il Ă©tait source potentielle de conflits. Mais ce coup-ci, en confrontant mes proches, jâai senti quâon avait passĂ© un cap. Que, cette fois, tout cela allait trop loin et que mĂȘme les plus modĂ©rĂ©s avaient atteint leur limite. Nous nâallons quand mĂȘme pas changer de pays. Nous ne savons pas quoi faire», mâa confiĂ© une de mes tantes, totalement dĂ©semparĂ©e. Cependant, toute la France n'est pas dans la rue et les opposants restent une minoritĂ©, puisque la propagande gouvernementale et mĂ©diatique a fait son travail avec brio. Parce que la façon la plus efficace de forcer les gens Ă obĂ©ir est de crĂ©er les conditions pour quâils le fassent volontairement. Parce que le cerveau humain est ainsi fait quâil ne peut pas envisager une vĂ©ritĂ© quâil ne serait pas en mesure dâassimiler ou qui remettrait trop profondĂ©ment en question ses certitudes. Quand il est bien plus facile de se dire que notre gouvernement agit dans notre intĂ©rĂȘt, sans biais, et quâil nous faut lui faire confiance. Parce que la plupart des gens nâont pas les ressources nĂ©cessaires Ă remettre les ordres en question, ni mĂȘme Ă sâinterroger. Je prĂ©fĂšre continuer Ă faire ce quâon me dit sans y penser, sinon je finirais par me rendre malade face Ă tant dâincohĂ©rence», me partageait rĂ©cemment un compatriote. Parce que, aussi, les fers de lance de lâopposition sont soit des infrĂ©quentables autoproclamĂ©s, soit dĂ©passĂ©s par la mission dont ils se sont investis. Et si l'on veut dĂ©fendre les valeurs de Rousseau, on doit parfois accepter de s'associer avec ceux qui, en temps normal, nous rebutent. En France, comme en Suisse, l'opposition semble recouvrir une couleur politique bien rĂ©sistance qui part dans tous les sens Pour exemple, lâĂ©mission organisĂ©e par la web tĂ©lĂ© La Une TV, le 24 juillet, promettait de rĂ©unir les figures de proue de la rĂ©volte. Au menu des spĂ©cialistes reconnus dans leur domaine, tels que Christian Perronne, Alexandra Henrion-Caude ou encore Jean-Dominique Michel. Mais Ă©galement des blogeurs, des influenceurs et des personnalitĂ©s controversĂ©es tels que ChloĂ© Frammery et François de Siebenthal. Un mĂ©lange des genres qui perd le public, noie le poisson et, in fine, dessert la cause. Parce que non, les citoyens qui sâinterrogent et remettent en question la stratĂ©gie gouvernementale ne sont pas tous des complotistes. Non, ceux qui hĂ©sitent Ă se faire inoculer un vaccin contre une maladie qui fait 0,05% de lĂ©talitĂ© ne sont pas tous des antivax. Ceux qui descendent dans la rue pour lutter contre lâoppression et exiger que lâon cesse de bafouer leurs droits et leurs libertĂ©s ne se sont pas tous mis Ă faire de sombres comparaisons avec Hitler et la Shoah. Les nombreux experts et mĂ©decins qui tentent de souligner les incohĂ©rences scientifiques auxquelles on nous soumet jour aprĂšs jour ne sont pas tous des illuminĂ©s. Peut-ĂȘtre serait-il temps de cesser de traiter ces gens avec mĂ©pris, de les culpabiliser, de leur imposer une vision des choses qui nâest pas la leur et de leur faire confiance pour prendre soin dâeux-mĂȘmes? Peut-ĂȘtre serait-il temps que les mĂ©dias cessent leur matraquage quotidien et unilatĂ©ral, relayant uniquement les Ă©tudes qui vont dans leur sens, ignorant les autres, tout en faisant passer les vaccinosceptiques pour des abrutis, Ă coup de raccourcis? Il y a un monde en dehors du vaccin Quelques jours aprĂšs les annonces tonitruantes dâEmmanuel Macron, lâInstitut Pasteur a discrĂštement reconnu lâefficacitĂ© de lâIvermectine contre le Covid, aprĂšs des tests sur des hamsters. InterrogĂ© par le Pr François Lemoine, immunologiste Ă lâAP-HP Assisstance Publique - HĂŽpitaux de Paris explique Pour proposer un traitement Ă des humains, il faut faire des essais cliniques avec des humains, en utilisant des comparatifs». Ces essais cliniques auront-ils lieu? Proposera-t-on des solutions moins risquĂ©es pour se sortir de cette situation, ou continuera-t-on sur la voie de la division et de la rĂ©gression en termes dâacquis sociaux pĂ©niblement arrachĂ©s au fil des millĂ©naires? Vu les rĂ©centes dĂ©clarations dâOlivier VĂ©ran, selon qui la prochaine vague sera de la faute des jeunes qui refusent de se faire injecter le vaccin dâun virus dont ils ne souffrent pas, lâapaisement est encore loin. Emmanuel Macron et ses ministres semblent lâavoir bien intĂ©grĂ©, il faut diviser pour mieux rĂ©gner». Il revient dĂ©sormais au peuple de prendre, ou non, son destin en main.
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