imposerà tout observateur de ces églises une prise de parti esthéti- que ; comme si I’étude ne pouvait être dissociée d’un jugement de goût. 1876-1878 Eugène Mennesson (6) publie une série de monographies sur les
Trouver son style ? Chacun ses goûts ! Cette phrase, vous avez dû l'entendre plus d'une fois, accompagnée bien sûr de cette ô combien profonde maxime Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas... Pendant un temps vous y avez cru... et soudainement vous vous êtes aperçus que cette phrase servait uniquement à plus ou moins camoufler un manque de goût en matière de mode masculine. Et surtout, qu'elle était précisément invoquée par ceux qui en manquaient le plus... Mince... on m'aurait donc menti ? Et puis un beau jour, des sites sont apparus pour vous prouver le contraire. Vous avez découvert que s'il y a bien un sujet qui peut se prêter à de multiples discussions et débats enflammés c'est la mode. Certains osaient même trancher entre ce qui est beau et moche, ce qui est classe et immature, voire entre le yin et le yang... pendant que d'autres prônaient le fait de porter uniquement ce qui vous plaît et ce, indépendamment de votre goût. Et au milieu de ces débats, VOUS. Vous êtes plutôt ying ou yang ? Un peu perdu, tel un enfant cherchant l'interrupteur de la lumière dans le noir, vous avez certainement dû avoir le raisonnement suivant surtout si vous êtes un mordu des relookings Il n'y aurait donc qu'UNE seule vérité universelle en matière de look ? La question méritait d'être posée et de la même manière que vous dites toujours bonjour à la dame, vous avez probablement répondu sans réfléchir Oui, il y en a une ! Il y a une seule façon de bien s'habiller ! Mais la boîte de Pandore était définitivement ouverte, suscitant bien d'autres interrogations métamysticophysiques Mais alors qui la détient ? au nom de quoi ? de qui ? comment la trouver ? comment être sûr que c'est la bonne ? et le prix des vêtements, hein, qui le fixe ? qui doit-on écouter ? qui doit-on brûler pour blasphème ? Pourtant, vous cherchez au mauvais endroit. La vraie réponse, c'est qu'il n'y a pas une vérité, mais des vérités... Et dans cette constellation de vérités, il y en a une seule qui nous vous intéresse la vôtre. Oui, il y a donc quand même une unique vérité universelle en matière de mode masculine, et il s'agit de celle qui vous correspond c'est d'ailleurs ce que les relooking homme s'attachent à démontrer en profondeur. La boucle est bouclée. Avoir du style, c'est au final avoir trouvé ce qui vous correspond. Si vous leur dites que "ce qui me correspond, c'est vivre en jogging", ils ne vont pas être très contents... A la redécouverte de votre style Alors, que vous partiez de zéro ou que vous achetiez de belles pièces que vous assortissez sans cohérence et parfois sans savoir pourquoi, examinons précisément comment partir à la recherche du style perdu. Mais attention toute aventure nécessite ses précautions d'usage... Oui, prenez garde, les nids de poules et les ornières seront nombreux dans cette quête. Aussi, votre ouverture d'esprit, votre sensibilité, votre jugement mais aussi votre objectivité seront mis à rude épreuve. Bruce Lee avait mis au point le jeet kune do, qui signifie la voie du poing qui intercepte. Vous, c'est la voie du style qui intercepte qui vous intéresse un style qui s'adapte à vos besoins comme l'eau épouse la forme de tout récipient. Mais comme pour un art martial, construire son style, ça prend du temps, beaucoup de temps. Nous verrons cet aspect là plus en détail plus tard. Même quand tout est bien rangé, trouver son style n'est pas une mince affaire... Se fixer un objectif pour trouver son style Avant de vous lancer dans une direction, la première chose à savoir est où vous allez. On l'a vu il n'existe pas un style, mais des styles. Certains ont peut-être découvert le look conjointement à la séduction, les deux dans le même pack je pense à tous les sites de séduction masculine. D'autres comme Modissimo qui se veut plus "jeune et "cool", contrairement à DeJeunesGensModernes qui est porté sur un look plus mature, plus sobre. Rassemblez vos différents "vous" dans une même pièce et tirer les choses au clair Credits Melinda Gloss FW'11 et Nom De Guerre SS'10 En premier lieu, ayez donc une idée de ce que vous voulez casual, casual classe, décontracté, épuré, sombre, jeune, emo, skateur, punk, grunge ? C'est peut-être un lieu commun, mais un bon style fait évidemment bien ressortir la personnalité de la personne en question et la met en valeur. Ca peut être un côté baroudeur, aventurier, ou au contraire classe et raffiné. Et vous allez voir que la mode ne manque pas de ressources et de moyens pour faire ressortir un trait de caractère c'est d'ailleurs ce qui fait une partie de sa richesse. Donc, pour le moment, déterminez simplement quel style vous voulez. Ayez toutefois une marge de manoeuvre vos goûts et envies évolueront avec le temps et comme un magicien qui a toujours un tour de carte sous le coude pour chaque situation nous vous conseillons d'avoir plusieurs styles. Vous voulez lire la suite ? Alors sachez que nous verrons dans le prochain article de cette série comment affiner vos idées et surtout, surtout, comment affiner son goût vestimentaire avec Benoît et dans le suivant comment flairer le bon conseil mode homme avec Gill. Plus d'articles sur comment trouver son style Comment trouver son style ? Affiner ses goûts vestimentaires 2 Comment trouver son style ? Trouver de vrais bons conseils en mode masculine 3 Comment trouver son style ? menu
Potpourri d'exercices sur les suites et les séries. Les critères de convergence. Théorèmes de comparaison. Les séries alternées. Valeur approchée de la somme d'une série convergente. Les séries entières. Les formules de Taylor et de Maclaurin. Le développement en série de Maclaurin de sin (x), de cos (x) et de eˣ.
Êtes-vous plutôt The Mentalist ou Desperate Housewives ? Des étudiants de l’EPFL ont développé un outil qui comptabilise et classe les mots qui reviennent le plus souvent dans les dialogues des séries. Ceci permet de dégager des thématiques. Cet outil de recommandation inédit peut conseiller les adeptes des séries non plus en fonction des goûts des autres fans mais en fonction des thèmes présents dans le scénario. Vous aimez les séries en milieu médical avec de la romance mais pas trop !, une dimension policière sans trop de violence ! et avec de l’humour ? Comment identifier les séries qui contiennent la juste dose de tous ces ingrédients ? Lors d’un cours sur le Big Data en Faculté Informatique et Communications, des étudiants ont développé un projet de leur cru. Raphaël Von Aarburg, étudiant leader, avait remarqué que les outils de recommandation habituels de séries fonctionnaient tous selon la même recette comparer les choix des internautes entre eux. Basées sur les goûts communs des fans, ces recommandations ne tiennent pas compte du scénario. La raison est que contrairement à des informations textuelles, il est difficile d’analyser le contenu même des séries puisqu’il est fait de deux formats différents une piste audio et une piste vidéo. La bonne idée ? Utiliser les sous-titres pour analyser les séries Comment dès lors appréhender ces flux et flots d’informations que constitue le contenu de chaque série ? Notre initiative était d’analyser la piste audio des séries grâce à leurs sous-titres. C’est autour de cette idée nouvelle que le groupe de 8 étudiants s’est formé. », raconte Raphaël Von Aarburg. Les étudiants décident de coder un logiciel qui analyse les ingrédients qui composent un scénario comme l’humour, la romance, le suspense ou le drame. Plus ambitieux, le logiciel doit identifier des aspects narratifs comme la drogue, le crime ou le pouvoir grâce aux dialogues. Par exemple, la série South Park est composée des thèmes suivants 58% de Cartoon à comprendre par dessin animé, 17% de Vice, 4% de Counter-Terrorism, 4% de Politics et 17% de thèmes moins importants. L’objectif est ensuite d’utiliser ces données pour recommander telle ou telle série aux internautes en fonction du pourcentage des ingrédients composant cette dernière parmi les 25 thèmes définis par le logiciel dont College Life, Sexy, Family, Science, Science-Fiction, Crime, Medical, Magic, Supernatural, Action, War, Investigation, etc. Ces maths qui permettent d’interpréter des mots Le premier défi pour les étudiants est de trouver une séquence d’instructions soit un algorithme adéquat qui regroupe des mots par thèmes. La difficulté, c’est de trouver des équations mathématiques qui peuvent classer des mots ! Cet algorithme existait déjà en partie LDA Latent Dirichlet Allocation, mais il fallait encore le déchiffrer, l’adapter et l’implémenter. », raconte Simon-Pierre Genot, un des étudiants passionnés par cette phase du projet. Par l’adapter, il faut comprendre ajuster les différentes opérations qui composent cet algorithme pour que plusieurs ordinateurs en réseau puissent effectuer ces opérations en même temps. En termes informatiques, on dit paralléliser l’exécution de l’algorithme ». Ceci permet surtout de mettre en œuvre l’algorithme en combinant la puissance de plusieurs ordinateurs et de délivrer des résultats beaucoup plus rapidement qu’en utilisant une seule machine. Deuxième défi les 8 étudiants doivent récupérer les données les sous-titres des séries en anglais sur différents sites internet. Pour ce faire, les étudiants ont construit un script, soit un bout de code qui lance et coordonne l’exécution de logiciels. Ces programmes mis bout à bout vont chercher automatiquement tous les sous-titres sur le web. Une fois ces données collectées, les étudiants procèdent au nettoyage, soit corriger automatiquement les erreurs telles que les fautes d’orthographes, les doublons, identifier les onomatopées Crash!, Bang! etc. et les informations pour personnes malentendantes… De plus, il faut éliminer toute sorte de mots comme les connecteurs or, car, mais, donc, etc., les déterminants le, la, les, un, des, etc. et ne conserver que l’essentiel. La puissance de cet algorithme provient du fait qu’il ne se contente pas de trier les mots en fonction de thématiques. En effet, il comptabilise ceux qui sont caractéristiques comme vampire ou surgery » par exemple et non hello » qui va être omniprésent dans toutes les séries. », explique Khalil Hajji, un des étudiants qui s’est beaucoup investi. La préférence est donnée aux noms et aux adjectifs qui, porteurs de sens, permettent de connoter des séries et de les classer. Ainsi, pour Big Bang Theory, les top-words sont earth, school, date, class, planet, party, mom, sex, universe, cool, kiss, fun, etc. Il suffit d’une minuscule erreur dans le code À une semaine du rendu, rien ne fonctionnait ! Enfin, pas rien, mais les résultats fournis par l’algorithme n’étaient pas pertinents ! » s’exclame Khalil Hajji. En travaillant d’arrache-pied, les étudiants repassent au peigne fin toutes les étapes du projet et découvrent une erreur dans une ligne de code tirée d’une publication. Il s’agit d’une petite faute dans la parallélisation de l’algorithme. Donc l’algorithme est parfaitement correct, mais son déploiement sur plusieurs ordinateurs comportait cette inexactitude qui fausse les résultats de nos étudiants. Nous avons écrit à l’auteur de la publication pour l’avertir de cette erreur et il nous a vivement remercié. », relate Raphaël Von Aarburg. Afin de valoriser le résultat de ce projet, les étudiants ont mis au point un site web En tapant dans le moteur de recherche la série de votre choix, l’outil vous donne ses thématiques et leur degré d’importance, ainsi que les mots les plus fréquents dans les dialogues. Les résultats sont souvent assez cocasses. Par exemple, les top-words de Game of Thrones sont sir, power, death, brother ou encore lord, magic et king. À titre de comparaison, les top-words de Breaking Bad sont car, cop, gun, detective, police, shoot et drug. Pour présenter de manière visuelle et attractive les données, nous avons généré des graphs. », explique Claire Musso qui a beaucoup contribué à cette phase conclusive du projet. C’est un peu comme une cartographie des séries chaque point représente une série et entre chaque série, il y a des connexions en fonction des similitudes. On peut alors observer que les séries qui se passent dans un hôpital sont spatialement et thématiquement » éloignées des autres. Au contraire, les séries qui parlent d’environnements policier, politique ou criminel, sont très rapprochées sur la carte. » British VS American Un aspect marrant dans les résultats, décrit Simon-Pierre Genot c’est que l’algorithme parvient à distinguer l’anglais british de l’américain avec des mots comme mate », lad », blimey », o’clock » ou même grâce à la répétition du mot tea ». Nous avons donc un thème qui s’appelle British » où des séries comme Docteur Who ou Downton Abbey sont répertoriées. » Le site recommande également des séries similaires en terme de contenu à celles préférées par l’internaute. Dans l’idéal, avance Claire Musso, nous aimerions pouvoir un jour coupler notre outils avec les outils de recommandation usuels, afin d’optimiser les résultats de part et d’autres…» Et aux étudiants de conclure d’une seule voix Nous étions 8, mais nous avons réussi à collaborer dans une excellente ambiance et l’encadrement proposé par les doctorants était top ! Nous aimerions donc en profiter pour remercier le professeur Christoph Koch et ses assistants qui nous ont encadrés, Mohammed El Sei
Surface– Dans cet onglet, une personne doit décrire le type de partenaire qu’elle recherche, quel est exactement son mantra de vie et des informations sur ses goûts et ses aversions. Profondeur – Dans cette colonne, une personne doit décrire comment cette personne en particulier choisit de vivre sa vie en pleine conscience et à quel point elle est engagée dans
Qui ne s'est jamais trouvé face à ce problème ? On veut que nos élèves lisent, mieux, qu'ils prennent plaisir à lire, on leur concocte une belle sélection d'ouvrages, on court les bibliothèques, les vide-greniers... et malgré tout cela, ça ne fonctionne pas. Nos élèves n'aiment pas cet article, vous trouverez ce que j'ai mis en place dans mes différentes classes. Depuis vingt ans, j'ai eu des classes variées, hétérogènes, des classes de 20 à 28 élèves, des classes de REP ou pas REP, avec des élèves de niveaux variés en lecture, allant de petit niveau CE1 à niveau collège, voire expert, en CM. Je vous propose quinze éléments qui m'ont permis de faire entrer la plupart de mes élèves dans la lecture, je l'espère de façon "Comme un roman" de Daniel Pennac 1992. Ça peut paraître bizarre, mais c'est un très beau cadeau pour celui ou celle qui souhaite changer sa vision de la lecture et des lecteurs, notamment en classe. D'ailleurs, vous connaissez les "dix droits du lecteur" ? Eh bien, ils sont nés dans ce livre. Prévoir et respecter un VRAI temps de lecture quotidien. Ça veut dire au moins vingt minutes sans interruption, non négociables, prévues dans l'emploi du temps. Pas cinq minutes en fin de journée parce qu'il nous reste un peu de temps. Pas cinq minutes en rentrant de récréation parce qu'on veut "poser" nos élèves. Non. Vingt vraies minutes de lecture consacrées juste à... lire. Pour cette raison, mes élèves ont en permanence trois livres avec eux, car ils n'ont pas le droit de se lever pour emprunter/rendre un livre/aller aux toilettes dans ces vingt minutes de lecture. C'est un temps, en quelques sortes, "sacralisé".Mais attention ! Ne pas tomber dans le piège de croire que parce qu'on va décréter que nos élèves vont devoir lire pendant vingt minutes, ils vont vraiment le faire. Non. Il va falloir les y amener doucement et nous armer de patience. Je ne commence jamais l'année en disant à mes élèves "c'est l'heure de la lecture, prenez votre livre et lisez pendant vingt minutes !" ça ne fonctionnera pas. Les élèves vont faire semblant de lire, ils vont passer leur temps à papillonner, à faire autre chose, voire à discuter entre eux. Et souvent, le temps effectif de lecture sera réduit à... moins d'une minute au total. Alors comment faire ? Il y a quelques années, j'avais exposé ma manière de fonctionner afin d'arriver à ces fameuses vingt minutes. Je vous propose de retrouver l'article avec toute la démarche juste ici Lecture autonome comment réussir à faire lire ses élèves entre 20 et 30 minutes chaque jour ?Sortir la lecture du cadre purement scolaire 1. Autrement dit, que mes élèves lisent le soir chez eux. Mes élèves, qu'ils soient en CE1 ou en CM2 ont tous droit à leurs vingt minutes de lecture au moins ! chaque soir de la semaine, weekends inclus, notées chaque jour dans l'agenda. C'est une question d'habitude, à tel point que quand j'oublie de le leur faire noter, ils me répondent "mais on le sait maîtresse, on doit lire tous les jours !"Vous allez me dire, à juste titre "Mais comment sais-tu que tes élèves lisent bien le soir ?", ce qui est une très bonne question. J'ai eu plusieurs systèmes leur demander de lister ce qu'ils lisaient, avec nombre de pages, remplir une fiche, etc. Ça ne fonctionne pas parce qu'ils peuvent "tricher" d'une part, et d'autre part, ça les distrait de leur lecture et rend la chose encore une fois "scolaire" alors que le but est le plaisir de lire quand on lit au lit juste avant de dormir, on ne se relève pas pour remplir une fiche. Sans compter ceux qui oublient ou perdent la coup cette année, je procède autrement le livre qu'ils lisent le soir doit être celui qu'ils lisent en classe, ou en tout cas faire partie de ceux qu'ils lisent en classe. Ils ne peuvent donc pas lire de livres provenant de chez eux sur ces vingt minutes du soir mais ça ne les empêche pas de le faire après les vingt minutes. Je me suis basée sur ce que proposaient Nancie Atwell dans "The Reading Zone" ce livre est une perle, je vous le conseille également très vivement, d'autant qu'il a été traduit La Zone Lecture et Donalynn Miller dans The Book Whisperer non traduit à ma connaissance.Je fais donc chaque jour ce que j'appelle un "appel de lecture" une fois que mes élèves sont installés pour lire en classe, je les appelle un par un et ils me donnent le titre du livre qu'ils sont en train de lire et le numéro de la page. Comme la veille ils ont fait la même chose, je sais tout de suite s'ils ont vraiment lu chez eux ou pas. Cet appel de lecture m'est très précieux, car je note dessus également s'ils ont fini leurs livres, ceux qu'ils ont abandonnés, et pourquoi. Voici un exemple de cette fiche cette année que vous pouvez télécharger ici !Cela veut donc dire que oui, du coup, je permets à mes élèves de sortir les livres de ma bibliothèque de classe je ne peux en effet pas tabler sur le fait qu'ils aient de la lecture à la maison. J'ai eu divers systèmes pour suivre les sorties de mes livres, et cette année j'ai investi dans une application qui s'appelle BookBuddy dans laquelle je scanne les livres et je les "prête" virtuellement à mes élèves. Ils ont droit à trois livres maximum à chaque fois mais par contre ne peuvent en sortir qu'un seul à la fois de la classe. Ce système me permet de tracer mes livres car au fil des années, beaucoup, énormément même, se sont perdus dans la particularité dans ma classe est qu'à part les livres que je leur lis et qui sont donc communs à tous, chaque élève lit un livre différent, cela pour plusieurs raisons a Chacun est différent, et tout le monde n'aime pas les mêmes livres. Si je choisis un même livre pour tout le monde, il va plaire à certains, et pas à d'autres. b Tout le monde n'a pas le même niveau ni de lecture, ni d'interprétation, ni de compréhension des textes. Pour être au plus près des besoins de chacun de mes élèves, ils lisent donc chacun des livres de mes premières années d'enseignement, je faisais lire le même livre à tous mes élèves et c'était compliqué certains mettaient 3 minutes à lire un chapitre entier quand d'autres n'en avaient lu que deux pages péniblement en trois quarts d'heure. C'est d'ailleurs entre autres pour ça que j'ai cherché à changer mon enseignement de la lecture et que j'ai découvert cette autre manière de implique en revanche d'avoir d'une part une bibliothèque de classe, et d'autre part suffisamment de livres pour donner du choix à ses élèves. J'ai écrit il y a quelques années deux articles à ce sujet, vous les trouverez ici La bibliothèque de classe et Créer une bibliothèque de classe en 5 étapes. Ici, vous trouverez des informations concernant ma bibliothèque actuelle Ma nouvelle bibliothèque de la lecture du cadre purement scolaire 2, c'est-à-dire ne pas se servir des ouvrages de littérature jeunesse comme supports d'exercices, ne pas les utiliser pour créer des séances dans lesquelles on décortique chaque mot... Attention, ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas étudier des passages pour observer le travail de l'écrivain par exemple, mais cela doit rester exceptionnel. Pour citer Pennac dans "Comme un roman" "on est prié je vous supplie de ne pas utiliser ces pages comme instrument de torture pédagogique". Pour que nos élèves progressent en lecture, il faut que la lecture soit un plaisir, quelque chose qu'ils ont vraiment envie de faire, et pour ce faire, il faut qu'ils aient le temps de lire, et seulement lire. Ce qui n'empêche pas bien-sûr d'enseigner la lecture stratégies, fluence, etc.. C'est même nécessaire. Mais cela vient en plus de ce temps de lecture. Celui-ci doit rester incompressible. Pour plus d'informations sur l'enseignement de la lecture dans ma classe, vous pouvez lire les articles suivants L'atelier de lecture, en détail et L'atelier de lecture DECLIC version 2016 par que nos élèves progressent en lecture, il faut qu'ils lisent des oeuvres intégrales, non abrégées, non réécrites pour en faciliter la lecture. S'ils ne sont pas encore prêts à lire certaines oeuvres, nous avons deux options a- attendre qu'ils le soient et cela varie en fonction des élèves ; b- les leur lire nous-mêmes tous les jours à nos élèves ! Comme le font les parents avec leurs enfants, même si malheureusement, ils s'arrêtent en général quand leurs enfants "savent" lire, soit durant l'année de CP, ce qui est bien dommage. Je choisis généralement deux types d'ouvrages à lire à mes élèves a en début d'année, quelque chose d'assez simple et accessible, qui va leur plaire, le but étant encore une fois de leur donner envie de se plonger dans une histoire. Je vais tabler sur des livres comme "Il y a un garçon dans les toilettes des filles" de Louis Sachar ça marche à tous les coups, ou bien "Matilda" de Roald Dahl, ou encore "Harry Potter à l'école des sorciers". b dans un second temps, des livres moins accessibles, tant dans l'écriture que dans la complexité du roman. Des livres qui sont juste au-dessus du niveau de lecture d'élèves de CM niveau 6ème/5ème à peu près, même si ça ne veut pas toujours dire grand chose. Des livres qu'ils ne sont pas encore capables de lire tout seuls. Par exemple, en deuxième période je leur lis "Un Chant de Noël" de Charles Dickens c'est relativement accessible car l'histoire est très riche, mais ça reste un peu ardu pour eux même quand je le leur lis car la langue est celle du XIXème siècle, il y a beaucoup de descriptions, etc. Du coup, je leur demande de visualiser en fermant les yeux et d'essayer de "voir" les images dans leur tête. Et si je les sens peu impliqués, quand l'histoire n'est pas encore tout à fait en place, je leur montre le début du dessin animé "le drôle de Nöel de Scrooge" de Robert Zemeckis pourquoi ne l'ont-ils pas appelé "Un chant de Noël" comme l'original ? Mystère car cette version est très proche du livre. Je ne leur en montre pas trop en général jusqu'à l'histoire du marteau de porte, et seulement une fois que je leur ai lu le passage en question, mais juste assez pour que ça les titille et leur donne envie de connaître la suite de l' on regarde les adaptations en film qui ont été faites à partir des livres que je leur ai lus et on compare les deux, mais uniquement quand j'ai fini de lire le livre que nos élèves progressent en lecture, il faut qu'ils lisent, et pour qu'ils lisent, il faut que nous connaissions leurs goûts en tant que lecteurs. Et pour ce faire, il faut que nous-mêmes lisions et connaissions une grande variété de littérature de jeunesse afin d'être au plus proche des besoins et goûts de nos élèves. Se tenir au courant de ce qui sort, de ce qui est particulièrement remarqué et remarquable dans la littérature de jeunesse je discute par exemple beaucoup avec les gens qui gèrent la médiathèque de la ville où j'enseigne, les libraires, etc.. Plus on connaît la littérature jeunesse et ses auteurs, plus on est capable de parler littérature jeunesse à nos élèves. Pas de façon dogmatique, en se posant comme "expert". Mais de façon simple, accessible à nos élèves. Je cite encore Pennac dans "Comme un roman" "Il faut lire, il faut lire... Et si au lieu d'exiger la lecture le professeur décidait soudain de partager son propre bonheur de lire ? Le bonheur de lire ? Qu'est-ce que c'est que ça le bonheur de lire ? Questions qui supposent un fameux retour sur soi, en effet !"Si vous aimez lire vous-mêmes, si vous vous perdez dans des romans jeunesse, alors vous serez à même de transmettre ce bonheur à vos élèves !C'est aussi dans cette même optique que dans ma classe, les élèves ont le droit "d'abandonner" des livres qu'ils ont commencé de façon raisonnable et non systématique, d'en lire plusieurs à la fois, de relire les livres qu'ils ont aimés, etc. Si on doit bien connaître les goûts de ses élèves, il est également important de les rendre autonomes dans leurs lectures. Il faut les amener à progressivement être capables de choisir eux-mêmes des livres à leur niveau, ni trop faciles, ni trop difficiles voir article ici Choisir des livres à son niveau. Il faut qu'ils apprennent également à connaître les auteurs qu'ils aiment, les genres qu'ils affectionnent particulièrement, et pour ce faire, il faut leur offrir une variété d'ouvrages classiques et contemporains et leur montrer comment choisir. Oui, mais mes élèves n'aiment PAS lire ! Est-ce que je dois les y forcer ? Surtout pas ! Pennac encore "Le verbe lire ne supporte pas l'impératif." Alors comment fait-on ? On y va très doucement. On commence par des choses qui n'effraient pas nos lecteurs les plus frileux. Des livres avec des dessins je pense par exemple à la série des "Dégonflés", des livres dont on sait qu'ils sont un peu justes pour des lecteurs de cet âge-là, ce qui n'est pas très grave, car quand ils auront surmonté leurs peurs, et gagné en confiance, on leur proposera plus ambitieux. Les questionner pour savoir ce qu'ils aiment, ce qui leur plaît, apprendre à les connaître et proposer, proposer, proposer. Ne pas se vexer quand ils rejettent nos propositions les unes après les autres parce que ça finit par payer. Et s'ils refusent trop de choses, on peut leur dire aussi à un moment, "essaie quand même, je pense que celui-ci va te plaire." En gros, ne pas leur mettre trop de pression, car pour certains, lire les met en échec, et c'est difficile pour eux de se réconcilier avec les dans ma bibliothèque de classe, accessibles aux élèves, des livres qui vont du niveau de lecture CE2 voire CE1 à celui de 3ème. Cela me permet de pouvoir ajuster en fonction de chacun d'eux. Vous trouverez ci-dessous les livres que je propose à mes lecteurs plus réticents ce ne sont pas des ouvrages forcément géniaux littérairement parlant, mais ici le but est juste de réconcilier ces élèves avec la lecture, ce qui ne nous empêchera pas de leur proposer "mieux" dans un second temps - la série "Foot2rue" version texte et non BD très facilement trouvable d'occasion ;- la série "Mystère Mystère" en vide-greniers;- Les "J'aime Lire" ;- Les "Club des Cinq" ce qui m'a fait entrer dans la lecture ! etc."Oui, mais comment peux-tu être sûre que tes élèves comprennent ce qu'ils lisent ?" Par le biais des entretiens individuels. Pendant le temps de lecture autonome, j'appelle mes élèves un par un, et je m'entretiens avec eux à voix basse, bien sûr, pour ne pas déranger les autres. Je les questionne sur leur lecture ils viennent avec le livre qu'ils sont en train de lire et les évalue sans qu'ils s'en aperçoivent. En début d'année je remplis cette petite fiche que j'ai créée et qui me permet de savoir où en est chacun d'entre eux dans les différentes domaines de la lecture. Puis, je note pour chacun ce qu'il y a à travailler, que ce soit la fluence, la compréhension, le lexique, etc. Et j'affine tout au long de l'année. Je ne peux pas passer mes 27 élèves en une seule fois bien sûr, mais ils passent régulièrement me voir. Pour plus d'informations à ce sujet, vous pouvez consulter l'article suivant Les entretiens individuels et celui-ci, déjà cité plus haut, pour l'outil juste au-dessus L'atelier de lecture DECLIC version la première fois cette année, je n'ai donné accès à mes élèves qu'à des romans pendant ce premier trimestre. Aucune BD, aucun manga, aucun documentaire, rien d'autre que des romans. Pourquoi ce choix ? Parce que je voulais qu'ils se jettent dans le grand bain des romans, de la lecture "sans images" directement. Certains ont tendance à se cacher derrière les BD, ne font que lire les images et ne s'intéressent pas vraiment au texte. D'où ce choix cette année. Mon objectif est atteint, ils n'ont plus peur des romans et des pages remplies uniquement d'écriture, même les élèves les plus fragiles en lecture. Je referai de même les années suivantes, sans hésiter !Ceci dit, je ne vais pas limiter la lecture aux romans. Au fil de l'année, je vais introduire d'autres types de exemple, début décembre, je leur ai présenté les petits recueils de poésie que j'avais achetés pour eux ils sont courts, très accessibles, et leur permettent de découvrir ce genre littéraire différemment de ce qu'ils ont l'habitude de faire apprendre et réciter.A partir de janvier, je vais les autoriser à emprunter des documentaires, mais je pense que je vais limiter à un par semaine. Ce sera aussi le moment où l'on travaillera sur l'écriture de documentaires en production d' les BD et manga, ce ne sera qu'à la toute fin de l'année non pas que je ne les trouve pas intéressants, bien au contraire, mais je sais que c'est ce vers quoi vont automatiquement la plupart des élèves de cet âge, et ce auquel ils ont le plus facilement accès. Du coup, je leur réserve ça pour les mois de mai ou juin, afin d'étoffer leur panel de début d'année j'ai lancé le "Défi 40" article à venir également mes élèves doivent parvenir à lire 40 livres en intégralité avant la fin de l'année scolaire, dans des genres littéraires "imposés" pour certains poésie, fiction réaliste, fantasy, science-fiction, etc.. Au bout de quatre mois, certains en sont déjà à 30... alors certes, ils ne parviendront pas tous à 40, mais c'est un beau défi et ça ajoute de la motivation !Voilà ! J'espère que cet article vous aura donné des pistes pour permettre à vos élèves de se "réconcilier" avec la lecture en classe. J'ai essayé d'être exhaustive, mais il y a forcément des choses que je n'ai pas abordées, donc n'hésitez pas à me dire si j'ai oublié des éléments importants !Je vous souhaite de bonnes vacances et de belles fêtes de fin d'année !
Chaquetype de maison a été minutieusement développé par des équipes de design, de dessin technique et d’architecture, et chaque prototype fait l’objet d’une série de tests et de
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trouver une série en fonction de ses goûts