Quand on soupçonne des fourreaux bouchés et pour aider à pousser le câble, on utilise un compresseur d’air pour envoyer de la pression dedans et essayer de le déboucher.
Télécharger l'article Télécharger l'article Quand une ampoule incandescente standard ne fonctionne plus, rien n'est plus simple que de la remplacer. Par contre, si un néon ne fonctionne plus, son remplacement est bien différent. À première vue, il n'est pas aisé de déterminer le branchement du tube fluorescent dans son boitier. Pas d'inquiétude, l'opération reste à la portée de tout le monde, si l'on est méthodique. 1Coupez le courant. Tout d'abord, il va falloir couper l'alimentation électrique de votre fluo. L'interrupteur sur la position Off » n'est pas suffisant. Allez au tableau électrique de votre appartement ou de votre maison et déconnectez le fusible de la pièce où se trouve branché votre tube fluorescent. Si vous avez un doute, mettez sur Off » votre disjoncteur. Enfin, vous pouvez tester avec un voltmètre s'il n'y a plus de courant électrique aux bornes de votre fluo [1] . 2Équipez-vous pour travailler en hauteur. Généralement, les éclairages d'une pièce se trouvent fixés au plafond. Prévoyez donc un moyen d'accéder à votre tube fluorescent en toute sécurité. Utilisez un escabeau ou tout autre support sûr pour vous permettre d'être à la bonne hauteur et ainsi intervenir sur votre lampe [2] . 3Faites pivoter le tube fluorescent. Vos fluos sont clipsés dans leurs bornes. Pour les enlever, faites tourner le tube dans un sens ou l'autre de 90°. Prenez bien la lampe avec vos deux mains lors de l'opération. Il ne faudrait pas que le tube tombe lors de sa manipulation. Tournez le tube dans son logement, jusqu'à ce que ce ne soit plus possible. Une fois réalisé, votre fluo est maintenant désengagé de ses deux bornes de fixation dans le boitier. Il va être donc possible de le retirer du boitier verticalement. 4Retirez le tube fluorescent. Votre fluo n'est plus fixé dans ses bornes. Abaissez le tube fluorescent vers le bas. Faites cette manipulation avec vos deux mains. Une fois le tube retiré de son boitier, posez-le dans un endroit sûr pour qu'il ne soit pas cassé. 5Insérez le nouveau tube fluorescent. Prenez à deux mains votre fluo. Présentez-le droit de façon à ce qu'il puisse s'insérer dans ses deux bornes en même temps. Faites-le rentrer dans ses logements. Faites pivoter le fluo de 90° jusqu'à ce qu'il ne soit plus possible de le faire tourner. Tirez dessus pour vous assurer qu'il est bien fixé [3] . 6Occupez-vous du deuxième tube fluorescent. Maintenant que vous avez réussi l'intervention sur le premier fluo, faites la même manipulation sur le deuxième tube fluorescent. Notez que la plupart de ces lampes sont composées de deux tubes fluorescents [4] . 7Allumez votre lampe. Maintenant que vous avez fini de remplacer vos deux tubes fluorescents, il ne vous reste plus qu'à vérifier que ça fonctionne bien. Enclenchez votre disjoncteur sur On ». Appuyez sur l'interrupteur de votre lampe. Votre éclairage doit s'allumer progressivement. Normalement, ce type d'éclairage donne sa pleine puissance après une minute. Si vous constatez un problème, c'est que vous avez un élément de votre éclairage qui ne fonctionne pas correctement et qu'il doit être remplacé. Publicité 1Remplacez les bornes de fixation. Il peut arriver que les bornes de fixation ne remplissent plus leur rôle de maintien du tube fluorescent dans la lampe. Cela peut être dû à la faible qualité des bornes qui perdent rapidement leur capacité de fixation après quelques manipulations. Notez que ces bornes sont alimentées en courant électrique et qu'elles chauffent lorsque la lampe est allumée. Après un certain temps très court pour une lampe pas chère, les bornes perdent leurs robustesses et ont du jeu » qui occasionne une mauvaise fixation du fluo et un échauffement plus fort des bornes. Pour intervenir, coupez l'arrivée du courant à la lampe. Enlevez les tubes. Retenez ou notez le câblage des bornes dans la lampe. Dévissez les vis de fixation des fils dans les bornes ou coupez si vous n'avez pas de vis de fixation possible pour les lampes de premier prix, fils collés » aux bornes, le tout dans un moulage en plastique. Dénudez si nécessaire d'environ un centimètre les fils puis fixez les fils aux nouvelles bornes [5] . 2 Contrôlez le ballast. Le ballast régule la tension dans les tubes fluorescents voir c7066 les ballasts. Il aide à l'allumage et au maintien d'une tension adéquate pour l'éclairage et stabilise la tension dans les fluos pour éviter leur détérioration. Si le ballast ne fonctionne pas bien, vous envisagerez peut-être son remplacement. Sachez que bien souvent le prix d'un ballast équivaut au prix d'une nouvelle lampe [6] . Pour votre information, si vous entendez un bourdonnement au niveau de votre lampe, il vous faudra penser à remplacer le ballast. Les tubes fluorescents ne sont donc pas en mauvais état. 3 Contrôlez les fusibles. Si vous constatez que votre lampe clignote, vous avez peut-être un problème au niveau des fusibles. L'alimentation de la lampe n'est peut-être pas optimale. Allez à votre tableau d'alimentation de votre appartement ou maison. Coupez votre disjoncteur. Vérifiez les fusibles, puis enclenchez à nouveau votre disjoncteur [7] . Si le problème de clignotement persiste, remplacez le tube fluorescent [8] . Publicité 1Contrôlez la lampe encastrée. Il est courant de trouver dans un espace de travail comme un bureau, une salle de réunion un éclairage composé de lampes à tubes fluorescents encastrées dans le plafond. Pour accéder aux fluos, il vous faudra enlever la plaque en verre ou en plastique translucide. Tout dépend de votre lampe, il faudra donc déclipser ou donner une petite pression pour débloquer le couvercle. 2Ouvrez votre lampe. Si votre lampe à tubes fluorescents est munie d'un couvercle en verre sur charnières, faites attention à l'ouverture. Déverrouillez les loquets et maintenez, en même temps, la plaque en verre. Une fois déverrouillé, accompagnez la descente du couvercle. Ainsi, vous ne solliciterez pas trop les charnières et vous éviterez de recevoir violemment le couvercle dans votre visage [9] . 3Dépoussièrez l'intérieur de votre lampe. Comme vous devez intervenir pour mauvais fonctionnement de votre lampe, vous pouvez nettoyer l'intérieur. Faites le nettoyage une fois que la lampe est hors tension et que les tubes fluorescents ont été enlevés. 4 Enlevez le tube fluorescent. Selon le type de lampe, les fixations des fluos peuvent être différentes. Désengagez le premier tube, puis nettoyez une borne d'un côté , puis de l'autre. Vous pouvez aussi nettoyer le tube avec un chiffon sec. Répétez ce même procédé pour l'ensemble des tubes de votre lampe [10] . Trouvez et nettoyez l'espace dans la borne de la lampe prévu pour recevoir le culot du tube fluorescent. Il s'agit de trous dans une embase en plastique. 5Insérez le nouveau tube fluorescent. Prenez à deux mains votre fluo. Présentez-le droit de façon à ce qu'il puisse s'insérer dans ses deux bornes en même temps. Faites-le rentrer dans ses logements. Faites pivoter le fluo de 90° jusqu'à ce qu'il ne soit plus possible de le faire tourner. Tirez dessus pour vous assurer qu'il est bien fixé. Faites la même opération avec le fluo suivant [11] . 6 Fermez le couvercle. Une fois que vous avez mis en place l'ensemble des fluos, il ne vous reste plus qu'à refermer le couvercle de la lampe. Prenez le couvercle à deux mains. Repositionnez-le et verrouillez les loquets ou clipsez-le tout simplement. Certaines fermetures de couvercle demandent une pression forte pour que les loquets s'enclenchent dans leur emplacement [12] . Publicité Conseils La différence entre une lampe incandescente et un tube fluorescent est que ce dernier consomme le gaz à l'intérieur du tube alors que la lampe incandescente chauffe un filament. Du coup, un fluo verra sa luminosité diminuer petit à petit au fil de son utilisation. Publicité Avertissements Notez qu'un tube fluorescent cassé est un risque pour la peau et les yeux pour toutes personnes autour. Portez des lunettes de protection lors de votre intervention sur une lampe à tubes fluorescents. Dans chaque tube fluorescent, vous trouverez en faible quantité du mercure. Si vous brisez un tube fluorescent, ouvrez immédiatement la fenêtre la plus proche afin que l'air circule le plus possible et évacue les émanations de mercure. Ensuite, récupérez le verre et tous les éléments du fluo et jetez-les dans la poubelle appropriée. Publicité Éléments nécessaires Un escabeau Un tube fluorescent Une paire de lunettes de sécurités Références À propos de ce wikiHow Cette page a été consultée 12 987 fois. Cet article vous a-t-il été utile ? Abonnez-vous pour recevoir la newsletter de wikiHow! S'abonner
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Commenttrouver un point de blocage dans un fourreau Telecom ? Se munir d’une aiguille avec une sonde collée sur l’aiguille. Introduire l’aiguille et la sonde dans le fourreau vert FT Faire glisser l’aiguille jusqu’au point de blocage fin de cette étape. 2. à l’aide d’un détecteur de réseau l’opérateur va repérer la sonde
Equipements & Atelier Bac de stockage > Bacs sur fourreaux Bac de stockage Les bacs de stockage en polyester ! Indestructible et de grande qualité pour un véritable confort de travail, ils se déclinent sous différents modèles à roulettes pour un déplacement aisé, avec des fourreaux pour votre chariot élévateur ou tout simplement à plat pour le disposer facilement à l'atelier ! Des volumes allant de 100 à 3000 litres et différentes options à votre disposition ! Faites le choix de la qualité ! max 4 articles Bac en polyester 300 litres sur fourreaux Bac de manutention avec passage de fourches pour une manipulation avec chariot élévateur300 litres L x l x H m LIVRAISON GRATUITE France Continentale - 10% €940,50 € HT - 10% € € HT - 10% € € HT max 4 articles Siège 3 Route Abbeville - 62390 Auxi le Château - Magasin 18 Place de Verdun - 62390 Auxi le Château RL DISTRIB - RACINE - Tél. 03 21 03 01 73
Impossiblede passer, même avec un tire fils d’électricien J'essaye de tirer, de pousser d'un coté comme de l'autre, rien de rien. ça bloque. Quelqu'un aurait une
a expliqué je débouche lon silo à granulé ! ! ! mon principe éprouvé dans d'autre silo avec matière diverses est de faire vibré avec une bonne fréquence et efficacité la zone du bouchon, la méthode professionnelle est de poser un vibrateur électrique boulonné sur silo très efficace en silo ciment ou farine vous l'enclenchez au besoin , méthode plus artisanale, sur une perceuse burineuse vous mettez le burin sur la perceuse , en mode frappe sans rotation, ... entre le silo et le burin une cale en bois et vous lancez la machine les vibrations font faire bouger les granulés, tout en mettant la vis extracteur de votre silo. cela doit fonctionner , bon courage bien ç vous Jean , fraîchement arrivé sur le forum Trouver son Chauffagiste, c'est ici ! Choisissez parmi nos 100 prestations standards ou obtenez votre devis personnalisé Commandez votre intervention en ligne Vous êtes satisfait ? Nous aussi sinon on vous rembourse of course !
Surle papier ça ressemble à la meilleure idée de tous les temps: foutre Robinson avec Dukowski pour faire vivre une alternative au Black Flag déchu. Sur disque on se rend surtout compte que ça fonctionne parce que la promesse des mecs est la suivante: ils ne l'ont pas fait pour la nostalgie (inexistante, de surcroît) mais pour l'envie
Un évier qui fait "glouglou", des WC qui débordent ou un bain de pied dans la douche ? Ces situations contraignantes sont souvent dues à des amas de cheveux, de savon ou de résidus alimentaires et organiques. En plus de favoriser les mauvaises odeurs, elles rendent vos sanitaires complètement inutilisables. Ne cédez pas à la panique, ces urgences ont toute une solution le furet déboucheur ! 6 conseils pour déboucher avec un furet Vous avez tout essayé la ventouse, la bassine d'eau bouillante, le mélange de bicarbonate de soude... Vous avez crié, hurlé et même eu la main un peu lourde avec ce liquide surpuissant "d'urgence ultime" ? Reste une dernière solution très efficace, avant l'artillerie lourde le furet déboucheur. Un petit outil qui permet de désobstruer une canalisation, sans l’endommager et sans produit chimique. Découvrez tous nos conseils pour bien l'utiliser et, enfin, venir à bout du bouchon qui vous empoisonne ! Ce dont vous aurez besoin Des bâches de protection pour le sol Des gants de travaux ou de ménage en caoutchouc Une bassine Des chiffons Un furet à manivelle On vous explique tout sur notre chaine Youtube ! 😎 1. Avant tout contrôlez l'état du siphon Bien que souvent minimisé, le siphon joue un rôle essentiel au niveau de votre tuyauterie et de vos canalisations. En effet, intégré à un élément sanitaire tel qu'une douche, un évier, un lavabo ou une baignoire, cet élément incurvé en forme de "S" a pour rôle d'évacuer l'eau d'un niveau, à un autre. Grâce à sa forme spécifique, c'est aussi lui qui évite aux mauvaises odeurs de remonter à travers la bonde, depuis les canalisations. Enfin, il se charge également de retenir les éléments solides, afin qu'ils ne s'accumulent pas dans les tuyaux. Néanmoins, s'il est plein, ces résidus ne peuvent plus être stockés et se déversent alors dans les canalisations, créant un bouchon une fois amalgamés entre eux. Pour savoir si votre siphon est plein, il est nécessaire de le démonter et de contrôler son état. Pour cela Videz l’eau contenue dans votre évier/lavabo, Placez un récipient sous le siphon, puis dévissez-le à la main, Retirez les éventuels résidus, revissez la cloche et contrôlez l'écoulement. Si le problème persiste, cela signifie qu'un bouchon se situe effectivement plus loin. Besoin de faire remplacer le siphon de votre évier ? Un plombier s'en charge ! >> Je prends rendez-vous >> Pour en savoir + Comment démonter et remonter un siphon ? 6 étapes faciles 2. Équipez-vous du bon modèle de furet Selon les besoins et le type d’installation, votre choix s'orientera principalement vers deux types de furets Le "simple", qui est composé d'une manivelle, d’un flexible et d'une petite brosse à l'extrémité, Le "dégorgeoir", légèrement différent du premier et réputé pour sa performance dans le débouchage des toilettes. Si ces deux références sont les plus basiques, il faut savoir qu'il en existe d'autres. Ainsi, certains modèles sont équipés d'un enrouleur, et d'une poignée plus préhensible, tandis que d'autres, sont réservés à une utilisation professionnelle plus résistants et ergonomiques, ils peuvent même disposer d'un raccord pour tête de perceuse ; de vrais treuils électriques ! De notre côté, nous vous recommandons de vous équiper du modèle le plus classique, qui coûte entre 5 € et 15 € en magasin ! Une manivelle et un flexible tire-bouchon qui font des miracles ! En fonction de la forme de votre siphon et du modèle de furet de plomberie, il sera peut-être nécessaire de le démonter pour faciliter l'insertion dans les canalisations. 3. Prévoyez suffisamment de longueur Avant de commencer, faites attention à la longueur dont vous allez avoir besoin. Il est important d'estimer le point de bouchage de votre canalisation, pour en déterminer la distance par rapport au point d'entrée dans votre appareil sanitaire. La longueur du câble doit obligatoirement être supérieure à cette distance, pour qu’il soit efficace et vous aide à attraper le bouchon. Impossible de déboucher votre douche ? Contactez vite un pro pour une intervention express ! >> Vite ! Un plombier ! 4. Prenez vos précautions Nous vous recommandons de bien dégager l'espace se trouvant autour de l'appareil à déboucher. Cela semble anodin, mais cette zone d'intervention vous permettra d'être plus à l'aise en maniant votre furet déboucheur, qui nécessite de faire de grands gestes. Il faut donc, idéalement, éviter d'être trop à l'étroit. Cet appareil est fin, mais encombrant et pourrait casser les objets aux alentours. Retirez donc la décoration de votre salle de bain, les éléments stockés sous votre évier ou, encore, la vaisselle qui finit de sécher dans la cuisine... 👍 N'oubliez pas de porter des gants pour ne pas vous blesser avec l'acier. 5. Procédez méthodiquement Il est possible que la panique et l'urgence de la situation génèrent un certain empressement, vous empêchant de procéder minutieusement. Restez calme, puis suivez les étapes ci-dessous pour savoir comment utiliser un furet de plomberie, dans les meilleures conditions Versez de l'eau dans la canalisation bouchée, Déroulez le furet, Enfoncez le câble lentement dans la canalisation, afin de "taper" contre le bouchon et de commencer à l'enlever, Utilisez la manivelle pour effectuer une rotation, et pour accrocher le bouchon, Si nécessaire, effectuez des mouvements de va-et-vient, L'eau versée précédemment permet d'évacuer plus facilement les résidus désagrégés vers la sortie. 😢 Il est probable que des rayures apparaissent dans la cuvette de vos toilettes. Protégez-la avec un vieux carton. 6. Nettoyez votre furet Gardez un chiffon à proximité, pendant toute la durée de votre débouchage. Le furet sera très rapidement mouillé et donc moins facile à utiliser. Enfin, cet outil en acier peut rouiller très facilement. Rincez-le abondamment et séchez-le avec un chiffon propre, après chaque utilisation, pour le ranger et... ne plus le ressortir ! Un évier bouché, c'est la galère assurée ! Heureusement, nos pros interviennent 24/7 ! >> Je trouve un plombier près de chez moi Comment éviter que les canalisations se bouchent ? Certaines habitudes peuvent limiter les risques de bouchons dans vos canalisations. Adoptez-les au quotidien, une fois vos canalisations débouchées ! Installez des grilles, crépines ou paniers récupérateurs sur les bondes. Vos éviers se boucheront beaucoup moins ! Limitez votre consommation de papier toilette, et ne jetez rien d'autre dans vos WC, Videz complètement vos assiettes dans une poubelle ou un compost avant de les laver dans l'évier ou au lave-vaisselle, Nettoyez régulièrement vos sanitaires, Récupérez les cheveux qui s'accumulent sur les bondes de votre salle d'eau. Cela évitera que votre baignoire se bouche. >> À lire également 7 choses et produits à ne jamais jeter dans votre évier Ces conseils devraient vous aider à déboucher tous types de canalisations facilement. L'utilisation d'un furet domestique peut cependant être limitée, si la canalisation est trop coudée, si le bouchon est trop solide ou trop éloigné. Difficile à manier, cet appareil peut aussi prendre le mauvais chemin si vos canalisations se rejoignent à un endroit. Dans des cas complexes, vous devrez avoir recours à un plombier certifié. Équipé d'outils de pointe, ce dernier pourra déployer tous types de méthodes réservées aux professionnels, mais diablement efficaces jets haute pression, recherche par caméra ... ! Une remarque ou une suggestion ? Laissez-nous vos commentaires ! La Rédaction vous recommande Comment déboucher une douche ? 5 techniques ultra-efficaces Sanibroyeur bouché, que faire ? 4 solutions efficaces Dossier débouchage toutes les méthodes et techniques à connaître Références - Produits pour canalisations La Plomberie - Onzième Tirage 2007 - Eyrolles
Lesappareils avec un compresseur de vous êtes à condensation. De climatiseur portable est tout sauf peut-être attirés par le bon fonctionnement. Pour vous vous garantir un minimum de l'élement fuyant et rendre visible l'endroit où il pèse autour de la télécommande, de la construction favorise un design n'est pas nécessairement
1A quarante kilomètres, au nord-ouest de Grenoble dans le département de l'Isère, se dessine une vallée étroite sillonnée par un cours d'eau, la Fure. Les sept communes riveraines Charavines, Apprieu, Saint-Blaise de Buis, Réaumont, Rives, Renage, Tullins-Fures, connaissent depuis le haut Moyen Age une diffusion d'activités artisanales reposant sur l'usage de l'énergie hydraulique. 2Les antiques moulins à papier, battoirs à chanvre, gruoirs, forges à acier font place dès le milieu du xixe siècle à l'établissement d'une grande industrie. Le textile lié à la Fabrique lyonnaise, la papeterie, la métallurgie, emploient à la veille de la Seconde Guerre mondiale, quatre mille personnes réparties dans les usines du Seuil de Rives, et de la vallée de la Fure. 3Si, aujourd'hui, les métiers à tisser ont cessé de battre, la papeterie, l'industrie mécanique, la métallurgie subsistent grâce à une spécialisation des fabrications. A titre d'exemple, les Forges et Aciéries de Bonpertuis, à Apprieu, produisent par an 6000 tonnes d'acier de coutellerie, tandis que la Société anonyme des ateliers de construction Allimand, à Rives, construit du matériel de papeterie, machines à papier, de renommée internationale. 4Au cœur de cette activité, la taillanderie illustre, à sa mesure, le cheminement que peut suivre une technique, une habitude » presque, fortement enracinée dans un lieu géographique déterminé. Des enquêtes ethnographiques ont permis de mettre en évidence un milieu technique spécifique, résultant de savoir-faire en place depuis plusieurs siècles sur la vallée de la Fure, terrain privilégié pour une approche ethnographique du fait industriel en milieu rural. 5 Le taillandier fabrique des outils propres à tailler par conséquence, hache de charpentier, planes de charron, couperets, fers de rabots, ciseaux de menuisier et de sculpteur, rabots à pierre, calibres de moulure, serpes, cognées, doloire, faux, cisailles, pics, pioches, bêches, boues, etc. » Pierre Larousse définit ainsi ce métier, dans son grand dictionnaire universel du xixe siècle1, en insistant sur le caractère éclaté et diversifié de cette profession. On ne voit pas, dit-il, que se soient formées dans le Moyen Age des corporations de taillandiers comme il s'en était formé dans d'autres industries. 6La forme et l'organisation de l'industrie sidérurgique en France, jusqu'à la fin du xviiie siècle contribuent, pour partie, à l'explication de ce fait. 7A la veille de la Révolution, le martinet de forge est complémentaire des établissements producteurs de fer. Il offre un débouché naturel aux fers de seconde qualité produits dans les forges de l'Ariège, du Périgord, de la Nièvre, de la Haute-Marne, La taillanderie se résume alors à une fabrication d'outillage agricole grossier, conçu à partir d'une matière première de qualité médiocre. Ainsi importe-t-on d'Allemagne ou d'Angleterre, une grande quantité d'acier fin transformé dans les quelques fabriques spécialisées du Forez, et de Saint-Etienne. Les faux et autres produits finis, délicats à façonner, sont importés de Styrie, de Carinthie3. 8Les grandes innovations techniques en matière sidérurgique, au xixe siècle, permettront un accroissement de la production d'acier fondu et corroyé en billettes, ou en barre. La taillanderie profite alors largement de ces découvertes. Ainsi, des ateliers développeront des productions spécifiques, et acquéreront une renommée nationale et internationale. C'est le cas des taillanderies en Franche-Comté4, réputées pour la fabrication des faux, et de bien d'autres ateliers dans la Loire, en Alsace, dans le Tarn, etc. Artisanat, industrie et facteurs de développement en Dauphiné 9Le département de l'Isère est la seule province productrice d'acier, en France, jusqu'au début du xixe siècle. En 1811, un recensement fait état de 27 forges à acier, réparties sur le Seuil de Rives et dans le Bas-Dauphiné. Celles-ci produisant annuellement 1800 tonnes d'acier, et 945 tonnes de fer5. L'acier fin est entièrement exporté vers les fabriques d'armes de Saint-Etienne, ou la coutellerie de Thiers, tandis que l'acier fendu ou ferreux est transformé sur place en outils pour l'agriculture. 10Les taillanderies sont alors de petits ateliers comprenant une soufflerie, un marteau, une meule, une batteuse, actionnés par des roues à aubes. Un maître et un apprenti fabriquent ou raccommodent toute sorte d'outils pour le marché local6. Cette forme artisanale de production perdurera jusqu'à la Seconde Guerre mondiale dans des vallées montagneuses reculées. Robert Boulin en fait largement état sur des relevés ethnographiques effectués entre 1952 et 1955, dans les Alpes-Maritimes, en Vésubie, Tinée, 11Les taillandiers de la Fure orientent résolument leur activité vers un stade industriel dès la seconde moitié du xixe siècle. La production d'acier s'étant déplacée vers les centres miniers, la vallée de la Fure concentre alors une main-d'œuvre disponible, spécialisée de longue date dans le travail du fer. L'élan est donné par Mathieu Revollier, d'origine stéphanoise qui installe en 1865, à Renage sur l'emplacement de deux anciennes forges à acier, une fabrique de faux et faucilles. Profitant de l'ouverture du réseau de communication avec la création d'une ligne de chemin de fer, Saint-Rambert-Rives, et Lyon-Grenoble, il développe résolument sa production vers l'outillage professionnel pour les mineurs, maçons, menuisiers, etc. 12Les artisans de la vallée s'ouvrent alors à l'esprit d'entreprise, et suivent l'exemple du Stéphanois. Le marché local, régional, national, et international est en pleine expansion. En l'absence de mécanisation, l'agriculture, mais aussi les grands aménagements routiers, hydroélectriques, urbains, industriels, nécessitent une production importante d'outils de toute nature, de tout genre, pelles, pioches, faux, truelles... Cette période faste se prolongera jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. 13Bénéficiant de l'essor de la province lié à l'exploitation de la houille blanche, les usiniers de la Fure créent en 18998 une société d'exploitation de petites centrales hydroélectriques, la société Fure et Morge. Le courant fourni sur le réseau électrique est alors complémentaire de l'énergie produite par les turbines, équipées au pied des chutes aménagées sur la Fure. 14A la veille de la Première Guerre mondiale, les taillandiers de la Fure réunissent toutes les conditions nécessaires au plein essor de leur activité une main-d'œuvre disponible et formée, un réseau de communications ouvert, un potentiel énergétique important. L'usine Bret à Charavines emploie de 70 à 80 ouvriers. Le site compte trois chutes, la première fait mouvoir cinq roues, deux turbines pour actionner les martinets, une sixième roue fait tourner deux meules et actionne la tournerie. La seconde chute actionne quatre turbines pour deux martinets et diverses machines-outils, tandis que la troisième comporte une turbine attelée avec un moteur électrique pour un compresseur d'air à l'usage des marteaux. Trois marteaux sont actionnés par des moteurs électriques d'une force de 30 CV. L'usine Gourju du Rivier d'Apprieu, spécialisée dans la fabrique de versoirs pour les charrues, compte 16 ouvriers, l'usine Experton-Revollier à Renage 80 ouvriers, huit turbines, 12 roues hydrauliques, et un complément de force pris sur le secteur pour une puissance forfaitaire fixe de 120 CV. L'usine Rival de Fure comporte une installation plus modeste, avec quelques roues de pêche »9. 15Selon une convention tacitement admise dans le groupe professionnel, le terme taillanderie » désigne très généralement les fabrications d'outils forgés. Ainsi aux outils à tailler, s'ajoutent la martellerie, la fabrication de faux et de faucilles, l'outillage professionnel divers, les bêches, louchets, et les articles tranchants de ménage et de boucherie. Les catalogues professionnels font état des spécialités de chacun. L'album de F. Bret, fabrique d'articles de taillanderie à Charavines, propose, en 1883, des outils réservés à l'agriculture. Le catalogue de P. Experton-Revollier à Renage, expose de l'outillage pour les tailleurs de pierre, les mineurs, les maçons... Les Forges et Taillanderies du Grand-Hurtière, à Fure, réservent, quant à elles, une part importante aux couperets de cuisine, hachoirs à main, couteaux à pain. 16Le forgeage à main », par opposition aux procédés mécanisés comme le forgeage à la presse, l'estampage, ou le matriçage, repose sur l'utilisation d'un martinet, marteau électrique connu sous le vocable de marteau Bradley. Du martinet hydraulique, utilisé vraisemblablement depuis le xiie siècle10, au martinet électrique, qui techniquement lui succède après la Première Guerre mondiale, le façonnage d'un outil s'opère selon une chronologie précise, de gestes et d'opérations techniques. Presque toutes les manipulations platinage, traçage, ébarbage, trempe, revenu, redressage, aiguisage, polissage, sont strictement masculines. Apprentissage et transmission du savoir 17Au centre de la chaîne opératoire11 se trouve le platineur. Son travail conditionne le rythme et la qualité des productions de l'atelier. D'un plat d'acier, il façonne n'importe quelle forme d'outils. Son art ne s'enseigne pas à l'école, aussi un ouvrier désireux d'apprendre le métier, se place comme apprenti à l'usine, dès la sortie de l'école, à seize ans. Il occupe d'abord un emploi peu qualifié, chauffeur, chargé d'enfourner les pièces, puis il est ensuite affecté à des travaux de finition, tels le planage ou le redressage. Il aura soin d'observer attentivement les différents gestes du forgeron. M. Charton, aujourd'hui platineur, est rentré à l'usine à seize ans. Tout d'abord chauffeur, le platineur lui a montré quelques "trucs" pour ébaucher, étirer une lame. A son retour de l'armée, il travaille "sur le marteau", ses premiers outils forgés ont été des haches. Quelques années plus tard, il réalise des béchards, aujourd'hui, il est le seul à savoir forger des tenailles, outil entre tous délicat à réaliser. C'est l'amour de son travail, dit-il, qui lui a permis d'acquérir une telle qualification. Il en retire quelque fierté, et assure ne pas vouloir changer de métier malgré la pénibilité de celui-ci. » 18Les témoignages rapportent qu'autrefois l'apprentissage était difficile, les discriminations fréquentes entre les vieux ouvriers peu soucieux de transmettre leur savoir, et les jeunes avides d'apprendre. Bruno Feydel, platineur, rapporte qu'au début de son apprentissage les vieux forgerons "montraient le contraire", ou bien refusaient que l'on se serve de leur marteau. Certaines fois le patron devait intervenir et obliger les platineurs à enseigner le métier aux jeunes. » Cette rétention du savoir illustre la conscience qu'avaient les platineurs d'appartenir à une élite, très soucieuse de protéger ses privilèges. Seuls ceux qui avaient surmonté les épreuves par leur ténacité et leur intelligence pouvaient être admis parmi les meilleurs. Pour tous, l'entrée à l'usine était marquée par des farces plus ou moins agréables. L'apprenti se baladait toute une journée, lourdement chargé, d'un poste à l'autre de l'atelier à la recherche de la forge neuve. » Des œufs gobés par les anciens, étaient remplis d'eau, ou d'un autre liquide, puis écrasés sur la tête des apprentis. » Ou bien encore, les jeunes étaient tenus de boire plusieurs litres de vin en continu. Témoignages recueillis aux Forges et Taillanderies de Charavines. 19C'est pourtant à l'obstination12 de l'apprenti à apprendre, à s'exercer en dehors des heures de travail, que le contremaître devine un futur platineur. En effet, ne devient pas platineur qui veut. Les aptitudes requises sont nombreuses intelligence, œil exercé, confiance en soi, coordination des mouvements, et surtout une volonté farouche. 20Plusieurs années sont nécessaires à la maturation d'un bon platineur. En trois ans, il est capable de forger une ou deux sortes d'outils, en cinq ans son champ s'élargit, mais il faut attendre quelque dix années de pratique pour qu'il sache répondre à n'importe quelle demande du contremaître. Toutefois, chacun possède une spécialisation. Marius Tamini, cinquante ans, platineur aux préfère forger de gros outils, tels les haches, les béchards, les binettes... Le travail est certes plus pénible, mais présente des difficultés moindres par rapport au façonnage d'instruments plus fins, comme les serpes, les faucilles. Il forge environ 300 binettes par jour, 150 béchards à deux dents, 100 à trois dents. 21Au sein de l'atelier, une nette admiration transparaît dans les propos des ouvriers pour le travail du platineur. Beaucoup auraient souhaité l'être, mais avouent la difficulté d'apprentissage. Sans amertume, M. Blanc-Mathieu, redresseur, décrit l'habileté et la finesse du travail de forgeage. Pourtant les difficultés qu'il a rencontrées à l'apprentissage de celui-ci, l'ont poussé à choisir un poste différent. Certains attribuent leur échec au peu de temps dont dispose le platineur pour former l'apprenti. Celui-ci perçoit en effet, outre un salaire fixe, une prime de rendement calculée sur le supplément d'outils forgés au quota fixé. 22Pendant la période de croissance des taillanderies, 1890-1914, le recrutement des ouvriers s'effectue selon deux schémas. Un recrutement local, sur les communes alentour, un recrutement extra-régional. Ce dernier a pour but essentiel d'accueillir au sein de l'usine, des ouvriers hautement qualifiés, détenteurs de secrets de fabrication appris dans les ateliers concurrents. Il semble que cette main-d'œuvre mobile ait beaucoup contribué à l'évolution des types de fabrication, et à la mise en œuvre de procédés nouveaux. 23L'origine de ces maîtres-ouvriers, autrement appelés compagnons, est diverse. Le plus souvent, ils viennent du département, ou des régions proches, Savoie, Haute-Savoie, Loire... A l'exemple de M. Alsina, forgeron de La Chapelle-du-Bard, Savoie, ils se déplacent parfois avec leur famille, et sont logés à l'usine dans des appartements qui leur sont réservés. Ils travaillent à façon, à l'image des artisans, se chargeant de l'exécution de la commande pour toutes les opérations de forgeage. Le compagnon est alors son propre patron » dans l'atelier, c'est lui qui rétribue le chauffeur sur le salaire qu'il perçoit pour la réalisation des séries. Embauchés à l'usine pour une période plus ou moins longue, selon l'offre et la demande, ces ouvriers acquièrent une expérience et une qualification professionnelles qui les placent en deçà du monde ouvrier dans lequel ils se fondent peu. 24Parallèlement, l'essentiel de la main-d'œuvre de l'usine est recrutée sur place. Le patron embauche en priorité les enfants des ouvriers. A cela, plusieurs raisons. Il s'assure ainsi d'une certaine cohérence dans son personnel, d'une stabilité professionnelle intéressante dans un atelier où peuvent se succéder deux ou trois générations d'ouvriers d'une même famille. Aujourd'hui encore, aux Forges et Taillanderies de Charavines, deux platineurs sont issus d'une lignée de forgerons maison ». Mais ces ouvriers recommandés » sont aussi pour le patron une assurance que la transmission du savoir, l'apprentissage, s'opérera dans de bonnes conditions. La stabilité de la main-d'œuvre est moins nette aujourd'hui que pendant la première moitié du xxe siècle. Pourtant l'environnement rural des taillanderies contribue largement à maintenir un personnel fixe, très souvent pluriactif, dont la mentalité est, selon l'expression même du directeur d'une usine, particulièrement bonne ». La sociabilité ouvrière 25 Les rapports entre les ouvriers sont bons, c'est seulement dans les forges qu'on trouve une ambiance pareille. Ailleurs, même dans les petites boîtes, c'est différent. » Interview, op. cit.. L'ambiance de l'atelier est faite de moments partagés, avec toutefois un caractère largement positif. La convivialité pendant les heures de travail s'exprime dans les temps de pause ; les ouvriers bavardent entre eux, et boivent un verre ensemble. Moins répandue qu'autrefois, l'habitude de consommer du vin existe aujourd'hui encore. Sans excès, elle est un moyen de trouver une détente après des heures de travail où le corps est durement soumis aux bruits des marteaux, à la chaleur du four. Jusqu'en 1950, aux Forges et Taillanderies de Charavines, la majorité des ouvriers habitait dans des logements construits par le patron. Le fait de vivre ensemble maintenait fortement les liens noués pendant les heures de travail. Cette vie sociale était rythmée par les saisons. En hiver, après le travail, les ouvriers allaient passer la soirée les uns chez les autres, jouer à la belote, on était ensemble, il y avait de l'ambiance tous les soirs », dit Bruno F. L'été, les activités en commun étaient plus nombreuses jardinage et jeu de boules. Chaque famille avait droit à un jardin situé en bordure de la Fure, en amont de l'usine. Tous ensemble, ils bêchaient, semaient, plantaient... quand on était réuni le soir, on riait de bons coups ». Si le jardinage se faisait quotidiennement, le jeu de boules, la lyonnaise, se pratiquait surtout le samedi et le dimanche dans la cour de l'usine. C'était aussi une occasion de bien boire. Le vin était acheté à la coopérative La Fourmi située en face de l'usine On mettait le cageot à rafraîchir dans le bassin, et le lundi, on comptait les capsules cinquante-neuf, ça avait été une bonne journée. » L'amélioration des conditions de vie a permis à la plupart des ouvriers de construire une maison et d'habiter des sites plus riants. Aussi, cette vie très communautaire, a eu tendance à éclater. Toutefois, certaines activités communes ont persisté et d'autres liens sociaux, plus élargis, sont apparus. 26Saint-Eloi, patron des forgerons, est annuellement fêté par un banquet qui se déroule le premier samedi du mois de décembre. Si l'esprit de cette réunion est strictement masculin, une entorse est faite à la règle, puisque aujourd'hui une femme, ouvrière de l'usine, est admise. Le repas, pris dans un restaurant d'une commune alentour, est l'occasion pour chacun de raconter les innombrables récits et anecdotes qui jalonnent la vie des ateliers. Présente dans toutes les mémoires, la chanson des forgerons est entonnée en chœur, rythmée par des chocs de bouteilles, reproduisant le bruit du marteau sur l'enclume. 27Chaque veille de fête, de départ en vacances, est le prétexte d'une petite réunion où l'on grille sur le feu de l'orge, quelques saucisses, où l'on déguste la tomme maison », avec un petit vin de pays. L'on se sépare sur une partie de boules dans la cour de l'usine. Il est surprenant de noter la force et l'importance que revêtent pour chacun ces traditions professionnelles. Alors que de nombreux ouvriers prennent part à d'autres formes d'activités sociales, association de boules, de pêche, de chasse, chacun exprime son attachement aux vieilles fêtes ouvrières en y participant activement. Technique et chaîne opératoire 28La mise au mille calcul de rendement effectuée par le contremaître permet de déterminer le poids d'acier nécessaire à la fabrication d'un outil. Le calcul est fait par addition du poids de déchet, la calamine oxyde de fer qui recouvre le métal chaud, produit par une main moyenne au poids de l'outil fini. Un croissant de 900 g est forgé à partir d'un lopin de 1400 g. Sur l'ensemble formé par le marteau électrique, de type Bradley, le platineur procède avant chaque séquence à l'aiguisage et au montage de la paire d'enclumes. Deux grandes séries d'enclumes sont à distinguer. Les enclumes pour ébaucher et écarter, et les enclumes de finition pour le planage. A cela se rajoutent les différences de formes qui varient avec les différences d'outils. 29L'enclume de frappe s'insère dans la bocquette ou tête du marteau, l'enclume du bas, le tas à forger se fixe sur la chabotte, partie immobile du marteau. Avant d'être montée, la paire d'enclumes est soigneusement aiguisée à la meule. Le platineur porte une attention particulière à cette opération qui détermine la battue correcte, c'est-à-dire la portée des enclumes l'une sur l'autre. Le montage et le calage s'effectuent à l'aide de clefs enfoncées en force à la masse. Le platineur règle enfin la hauteur de frappe du marteau à l'aide d'un morceau de métal, de l'épaisseur de l'ébauche, posé verticalement sur le tas à forger. Après vérification de la longueur de la battue, le platineur peut alors s'asseoir sur sa balancelle et amorcer l'ébauche de l'outil. Le platinage 30Le platinage recouvre deux opérations distinctes, l'ébauchage-écartage, et le planage-biseautage. Elles sont assurées par le platineur autrement appelé forgeron. Des variations existent dans les différentes opérations de forgeage d'un outil. D'une manière générale, les étapes techniques sont les mêmes, alors que le matériel utilisé, enclumes, tenailles, diffèrent. La position du platineur varie elle aussi ; il peut être assis ou bien debout face à son marteau. Des relevés ethnographiques ont été effectués pour trois grandes séries ; l'outil à soie comme la faucille, l'outil à douille roulé comme le croissant, l'outil à douille central comme le croc. La séquence suivante illustre la fabrication d'un croissant, modèle croissant de Paris, utilisé couramment pour élaguer les branches hautes des arbres. L'ébauchage, première chaude chauffe, en terme professionnel... 31Le platineur, assis sur la balancelle, saisit à l'aide d'une longue paire de tenailles le lopin d'acier, chauffé à 1200 °C dans un four à gaz placé à ses côtés. Il change de tenailles, et débute l'étirage du morceau d'acier. Déporté sur le côté droit de la tête du marteau, il étire la douille par une frappe lente sur la tranche, puis sur le plat du lopin, utilisant la partie plate de l'enclume. Il étire ensuite la lame à la bonne longueur, frappant tour à tour le plat puis la tranche sur la partie arrondie de l'enclume. 32En une seconde chaude, le platineur écarte la planche. Il étale la matière pour obtenir la largeur et la courbure du croissant. Face au marteau, il forge alternativement la tranche puis le plat. Pivotant sur le côté, il achève une face de l'outil. De nouveau face au marteau, il présente l'outil sur l'autre face en amorçant du poignet un mouvement avant-arrière, et droite-gauche pour former la courbure du croissant. L'ébauche terminée, il la pose sur un gabarit en tôle afin de vérifier l'exactitude des dimensions et de la forme. Le biseautage et le planage effacer les traces du marteau... 33En une troisième chaude, le platineur amorce le biseau de la lame, en amincissant le bord externe de la planche. Il efface ensuite les traces de marteau des opérations précédentes ; c'est le planage. Le platineur est face à son marteau, sa position varie peu. L'écartage et le roulage de la douille 34La lame du croissant ébauchée, le platineur procède alors à l'écartage de la douille. Le rythme de frappe et les gestes sont rapides, une réglette lui permet de vérifier la largeur de la douille. Debout, face à un marteau de plus petite dimension, à l'aide d'une paire d'enclumes spécifique, le platineur relève les bords de la douille, puis opérant un mouvement rotatif, il roule, puis ferme le fourreau dans lequel viendra se glisser le manche. 35Un seul homme assure l'ensemble des opérations de platinage. La suite des manipulations se fait selon un ordre précis et à travers un ensemble de postes opératoires différents. Le trempeur 36La trempe et le revenu assurent au métal les qualités nécessaires de dureté » et de robustesse. Le trempeur chauffe à 1180 °C les pièces dans un four, puis les plonge pendant trois minutes dans un bain de trempe, qui peut être d'huile, ou d'eau additionnée de produits chimiques. Le trempeur rince ensuite les outils dans un bac d'eau tiède, ou encore essuie dans de la sciure, ceux trempés à l'huile. Il efface ainsi toutes traces de matière grasse avant d'opérer le revenu », qui se déroule une nuit durant, sur une période de quinze heures. Le redresseur 37Le redressage se situe après la trempe et le revenu. En effet, les opérations successives de chauffe et de refroidissement déforment le métal. Au marteau à main, sur une petite enclume, le redresseur corrige les déformations de l'outil. Il arrondit la douille au marteau, redresse le talon du croissant, ou bien encore ajuste les dents du bêchard, aligne la lame de la faucille avec la soie » du manche... Le redressage s'effectue à froid. Les progrès importants réalisés dans la composition chimique des bains de trempe assurent une déformation minimale du métal. Dans le cas d'une trempe à l'eau pure, le redresseur opère à chaud le remodelage des outils. L'aiguiseur 38Dernière étape avant le vernissage et l'emballage, l'aiguisage. Ce poste de travail est en passe d'être totalement automatisé. En effet, la pénibilité occasionnée par la position semi courbée de l'aiguiseur, l'humidité constante de la pièce, les chocs provoqués par l'irrégularité de la meule, rendent ce métier rude et difficile. Pourtant l'aiguisage manuel assure une qualité supplémentaire à l'outil que l'on peut juger au fil de la lame, ou à la hauteur du taillant. 39Pourtant l'aiguisage manuel assure une qualité supplémentaire à l'outil que l'on peut juger au fil de la lame, ou à la hauteur du taillant. 40L'aiguiseur est debout, contre une botte mobile sur laquelle se trouve le porte-outil. L'outil est fixé sur le porte-outil, que l'aiguiseur déplace de la main droite, tandis que la main gauche maintient la botte de protection. Il aiguise une face, puis l'autre en portant contre la meule, qui tourne à 7000 tours par minute, le tranchant de l'outil. 41L'outil aiguisé est ensuite verni, emmanché, puis emballé. Si chaque usine possédait autrefois un atelier de menuiserie, la confection des manches, portes-lames est aujourd'hui entièrement sous-traitée. Par ailleurs, d'autres matériaux que le bois sont usités. La bakélite par exemple, que l'on retrouve souvent dans les ustensiles de ménage, couperet de cuisine, hachoirs, etc. Outil et technologie culturelle 42A l'origine de l'outil se trouve le paysan, le maçon, le charpentier, le vigneron, pour qui le modèle et la forme de l'instrument se doivent d'être parfaitement adaptés aux conditions d'usage. De là découle la nécessité de concevoir un outil en relation avec son environnement d'utilisation. Une houe, une bêche, un croc ne peuvent être réalisés sur un même modèle, selon qu'ils sont destinés à une utilisation en terrain caillouteux ou marécageux, en montagne, en plaine, etc. Si l'on s'en tient au marché intérieur français, les taillandiers de la Fure disposent d'un réseau de clients répartis dans toutes les provinces. Les quincailliers sont régulièrement démarchés par les représentants, qui enregistrent les commandes et notent les demandes particulières. Un agriculteur désire-t-il une serpe proche du modèle local, mais plus fine ou plus allongée ? Il reviendra au quincaillier de dessiner hâtivement la forme, et de la remettre à l'usine. Le contremaître, ou le patron, reprendra la proposition, concevra un modèle nature », puis réalisera un modèle gabarit » à partir duquel seront forgées les 30 ou 40 pièces à la commande. Cette nouvelle serpe recevra une dénomination particulière, puis sera archivée sous les références du client demandeur. Les archives des usines constituent une source de renseignements inépuisables sur les mille et une formes d'outils en usage. Les stocks de gabarits conservés sont, pour les taillandiers, une richesse infinie de formes, d'idées, d'objets. Les Forges et Taillanderies de Charavines disposent des 6000 modèles classés, numérotés, par région, client, et forme. Les taillandiers Rival à Fure en possédaient 4000, alors que Revex Forges, à Renage, compte environ 10 000 articles avec une appellation propre. 43En exemple de l'exigente diversité des fabrications dans la première moitié du xixe siècle, le catalogue de P. Experton-Revollier ne propose pas moins de 178 modèles de serpes. 44Cette infinie variété ne trouve aucune explication rationnelle, pas même dans les différences d'origines géographiques. Un pays, un village peut dénombrer plusieurs formes du même instrument le modèle de serpe Paris en compte 11, fort peu différentes les unes des autres, et toutes destinées à la même utilisation. 45A l'inverse des produits manufacturés fabriqués en série uniforme, un outil est conçu selon le besoin exprimé et défini par l'utilisateur. Les catalogues de fabrication, constitués au fil du temps, découlent d'une demande d'usage. Ils ne sont jamais le fait d'un quelconque bureau d'études leur principe s'inscrit dans les traditions techniques micro localisées. 46Monde de travail reposant sur une technologie simple, les taillanderies de la Fure relèvent d'une série d'arrangements sociaux, historiques, géographiques, techniques et culturels. Une mentalité spécifique s'exprime à travers la vivacité des traditions professionnelles. 47Mais les taillandiers sont en butte à des difficultés économiques, et à une sévère concurrence internationale. A l'heure où la mécanisation s'est répandue dans tous les grands domaines, le marché de l'outil à main est peu porteur. Aussi, pour survivre, ont-ils opéré récemment une concentration des moyens de production, et une rationalisation du travail. Selon les équipements en place, chaque usine présente une orientation technique et économique précise. Réalisation de petites séries et d'outils délicats à forger pour les Forges et Taillanderies de Charavines, qui possèdent une chaîne de fabrication traditionnelle, et comptent des ouvriers très qualifiés. Exécution de commande importante aux ateliers de Renage, équipés de presses de plusieurs tonnes pour un forgeage par estampage, et matriçage. Les taillandiers de la Fure raisonnent aujourd'hui en termes de survie économique, productivité, rendement, uniformisation de la production. Ce sont là, ajoutés aux multiples valeurs qui fondent leur tradition technique, autant d'atouts nécessaires à la poursuite de leur activité.
. 445 235 178 454 314 267 12 235
déboucher un fourreau avec un compresseur