T’es comateux mais au moins t’as pas oublié ton réveil et t’es pas trop trop à la bourre. Bon faut pas rester 6 mois sous la douche mais ça va t’es bien là ! Pour les soins du cheval : Source : Pixabay de Alexas_Fotos. ♠ T’as brossé tout Notre cerveau est symboliquement divisé en deux hémisphères cérébraux, connus comme l’hémisphère droit “émotionnel” ou “intuitif” et l’hémisphère gauche “rationnel”. L’équilibre humain est déterminé par la relation entre les deux et influe sur notre propre notre cerveau, le centre des émotions se trouve dans la partie la plus ancienne, phylogénétiquement parlant. Cependant, notre partie plus logique et rationnelle part du néocortex, la zone la plus récente, et nous permet de réaliser les tâches mentales les plus et raison ne sont pas des pôles opposés; les émotions sont la base de la raison et donnent de la valeur à nos expériences. Ainsi, le neuroscientifique Paul MacLean a comparé la relation entre cerveau rationnel et cerveau émotionnel avec celle qui existe entre un cavalier compétent expérimenté et logique et son cheval fort et instinctif.L’équilibre humain est déterminé par la relation entre l’hémisphère émotionnel et l’hémisphère humainLe mot équilibre vient du latin aequilibrĭum, aequus, qui signifie “égal” et libra qui signifie “balance”. Nous reconnaissons l’équilibre dans l’harmonie, dans l’équanimité, la mesure, le bon sens, la lucidité et également, bien sûr, chez les personnes qui jouissent d’une bonne santé notre cerveau émotionnel et notre cerveau rationnel sont en équilibre, nous pouvons mieux nous ressentir nous-mêmes et ressentir notre propre expérience personnelle. Par exemple, dans des situations où notre survie est menacée, les deux systèmes émotionnel et rationnel peuvent fonctionner de façon système émotionnel nous donnerait l’énergie nécessaire pour adopter une première mesure urgente nous agripper de toutes nos forces à une rampe ou à une partie saillante dans le cas où nous serions tombés dans un précipice et la raison chercherait une façon de nous sortir de là nous ne pourrions pas rester éternellement suspendus.L’équilibre humain détermine notre cavalier et le chevalUn cavalier compétent doit apprendre à dominer son cheval s’il veut le chevaucher. S’il n’y a pas beaucoup d’obstacles et si le temps est favorable, il sera plus facile pour le cavalier d’apprendre à le contrôler. En revanche, si une chose inattendue se produit, comme un grand bruit ou les menaces d’autres animaux, le cheval essayera de prendre la fuite et le cavalier devra s’agripper, maintenir son équilibre et apaiser intelligemment l’inquiétude du même chose se produit quand les personnes se sentent menacées, ont peur ou ont un énorme désir sexuel. Dans ces circonstances, il est plus difficile de ne pas perdre le contrôle. Le système limbique détecte et décide des menaces qui sont importantes ou non, et les connexions entre la raison les lobes frontaux et ce système deviennent recherche neuroscientifique a révélé que la majeure partie des problèmes psychologiques ne sont pas causés par des problèmes de compréhension mais par des pressions dans les régions qui sont chargées, de manière plus spécifique, de l’attention et de la perception. Il est très compliqué de suivre des processus logiques avancés quand notre cerveau émotionnel se met à paniquer et ne se concentre que sur les signaux qu’il perçoit comme se passe-t-il quand le cavalier ne contrôle pas le cheval ?Parfois, nous nous fâchons avec des personnes que nous aimons ou nous avons peur de quelque chose ou de quelqu’un dont nous dépendons. Cela entraîne une lutte. Nos “viscères” et notre cerveau entament une bataille qui, indépendamment de celui qui gagne, nous fait très souvent nous sentir le cavalier cerveau rationnel et le cheval cerveau émotionnel ne se mettent pas d’accord, qui finit par gagner? En principe, nous dirions le cheval car il a beaucoup plus de force. En fait, ce résultat est plus probable avant que notre cerveau ne finisse de se développer complètement, une chose qui, selon les études, se produit vers 21 ans. Avant cela, notre lobe préfrontal n’a pas terminé de se former et, à moins que nous ayons acquis des outils qui compensent sa faiblesse, il est en infériorité face à la force du système fois que notre cerveau a achevé son développement ou presque achevé, car il n’arrête jamais d’évoluer, il est plus simple pour la personne d’exercer un contrôle sur sa partie la plus instinctive et émotive. Par ailleurs, l’expérience et les outils acquis sur le chemin de la vie aident aussi. Par conséquent, enrichir ces deux aliments expérience et outils psychologiques va nous aider à empêcher notre cerveau émotionnel de prendre le contrôle de nos pensées ou comportements lorsque cela nous serait nocif.“Suivez votre cœur mais emmenez aussi votre cerveau.” –Alfred Adler–Références bibliographiquesVan der Kolk, B. A. 1994. The body keeps the score Memory and the evolving psychobiology of posttraumatic stress. Harvard review of psychiatry, 15, pourrait vous intéresser ...
Maissi l’oeuf est à cheval, dessous c’est le steack. Un oeuf sans steack ce n’est pas un oeuf à cheval. Je suis très à cheval sur les définitions culinaires. Et je sais faire cuire les oeufs. Dans une pôele. Je précise parce que j’en ai connu Hun qui faisait cuire sur son cheval pour ne pas perdre de temps. Il faisait cuire l
Les Ecuries Toltèques ou l’équitation autrement. C’est au bout d’une petite route que se cachent des écuries un peu particulières les Ecuries Toltèques. Ici rien ne ressemble à l’enseignement classique des cavaliers qui sont presque autant à pied qu’à cheval, qui utilisent des ballons de yoga, des groupes de seulement 4 à 5 personnes, des chevaux d’un calme olympien… On est bien loin des grands centres équestres de sport car ce n’est pas tant la performance qui est recherchée aux Ecuries Toltèques, mais bien l’harmonie entre cavalier et chevaux. Aurélie, aussi gentille et douce que ses chevaux, a autant à cœur d’enseigner les fondamentaux de l’équitation que d’aider ses cavaliers dans le développement personnel. Enfants, ados, adultes, … On a tous une bonne raison de vouloir monter à cheval autrement. Aurélie s’appuie sur plusieurs pratiques et influences l’équitonie, l’équitation centrée, les accords Toltèques, l’éthologie. De là, elle inculque le respect, la confiance et la bienveillance envers les chevaux mais aussi envers soi-même. Le cœur de son enseignement s’appuie sur l’équitation centrée. Qu’est-ce donc me demanderez-vous ? pour faire simple, c’est une équitation où le cavalier se recentre sur lui-même, sur ses gestes, et prend conscience de sa posture et de son impact sur la locomotion du cheval. Elle utilise plusieurs outils, le regard et la respiration, pour porter le cavalier à mieux connaître son corps. En ayant recourt à l’éthologie, elle pousse les cavaliers à s’interroger et à comprendre le comportement du cheval, miroir de nos propres émotions. L’équitonie, inspirée de la technique d’Alexander, permet d’avoir le juste tonus dans son corps et ses demandes. Enfin, elle cherche à renouer le lien avec la Nature en proposant des sorties dans la campagne environnante. Parce qu’elle veut être au plus près de ses cavaliers et fournir un enseignement de qualité, ses groupes ne dépassent pas 5 personnes. Elle s’est également tournée vers une cavalerie composée de grands poneys dont le tempérament est doux, calme et facile tout en conservant une sensibilité importante. On peut parler de Bakari qui est peut-être le cheval le plus emblématique de cette écurie. Derrière sa grande gentillesse, sa douceur et sa curiosité, une grande sensibilité l’habite. S’il n’est pas monté selon les principes de l’équitation centrée, il ne comprend plus aucune demande, forçant le cavalier à se recentrer sur lui-même. Autre exemple, il ne peut pas être attaché mais s’il est à sa place, il ne bouge pas d’une oreille le temps du pansage… Bref… un cheval pas comme les autres ! Les autres chevaux, un peu moins sensible que Bakari, vous amèneront aussi vers cette équitation d’un autre type. Les Ecuries Toltèques c’est le lieu idéal pour aborder ou améliorer sa pratique équestre et s’ouvrir à une autre manière de monter à cheval. Il n’y a qu’à se laisser guider par Aurélie et ses chevaux. Aurélie propose à l'année deux types de stages - Bien-être on apprend à sentir et ressentir à cheval sur deux demi-journées. - Ethologie pour apprendre à communiquer avec son cheval. L'objectif est d'aller vers le travail en liberté et donc de réussir à capter l'attention du cheval et à le comprendre. Ces deux heures de stages se divisent en une partie théorique et pratique. Sont également proposés des cours à l'année pour des groupes de 4 à 5 personnes, de tout niveau et tout âge. Enfin, un volet Nature compose son enseignement balade, trec, galop nature... Aurélie Villate, la bienveillance avant tout. La bienveillance est surement sa marque de fabrique. Toujours le sourire aux lèvres, Aurélie est un OVNI dans le monde de l’équitation. Ce qu’elle recherche avant tout c’est cette forte connexion qu’on peut avoir avec son cheval, cette possibilité de l’arrêter et de le faire avancer uniquement par la respiration. Aurélie commence l’équitation à 6ans en club comme n’importe quelle cavalière. Après une pause pendant ses études, elle tente de reprendre le cheval mais il semblait toujours manquer quelque chose à ce qui lui était proposé. Elle découvre alors l’éthologie, qui est une première révélation pour elle. Au fil de ses lectures, elle tombe sur l’équitation centrée qui sera la réponse à toutes ses attentes. Elle quitte sa casquette d’ingénieur agronome qu’elle portait depuis 8ans pour endosser celle d’une nouvelle vie. Elle entame une formation auprès de Brigitte Remillon, seule française diplômée par l’école américaine d’équitation centrée, pour enseigner à son tour cette manière de monter à cheval. Animée par cette envie de transmettre aux autres son savoir, l’enseignement de l’équitation s’est imposé comme une évidence. Mais sa pratique était tellement hors des normes que la création de ses propres écuries est devenue une nécessité. C’est pourquoi sont nées Les Ecuries Toltèques, dont le nom est inspiré des 4 accords Toltèques du chamaniste Don Miguel Ruiz. Elle a donc réussi à créer ce lieu qui lui manquait.
Principen°4 : Etre touché partout. Le jeune cheval a des endroits qu’il n’aime pas trop que l’on touche. Typiquement, nous avons la tête, les membres, le passage de sangle, le poitrail. Petit à petit, il va falloir habituer votre poulain a être touché partout, ce qui va grandement facilité la période de débourrage !
Bravo, vous avez réussi votre galop 3 et on vous félicite ! Maintenant, on va passer au grade supérieur le galop 4. Une fois en poche, vous pourrez enfin choisir votre discipline de prédilection ! Mais avant d’avoir la carotte, il va falloir encore cravacher dur. Alors à vos rênes, prêts, lisez… et surtout retenez ! Les connaissances autour du cheval Au galop 4, les notions relationnelles avec le cheval sont un peu plus approfondies. Le bien être du cheval source Pixabay Le cheval n’est pas juste une bestiole qu’on essaie de chevaucher, et à qui on donne des ordres qu’il doit exécuter gentiment. C’est un compagnon à part entière, un être sensible, qui doit se sentir bien et protégé lorsque vous vous occupez de lui. Pour cela, il faut que vous sachiez lui faire comprendre, dans la douceur. Le cheval est un animal généreux, qui sait pardonner des erreurs, mais qui ne supporte pas la brutalité. Cela lui provoque un stress, qui se traduit par des réactions instinctives de fuite ou de défense, qui peuvent angoisser le cavalier. Une proie Instinctivement, le cheval est une proie. Sa principale défense est la fuite, et sa survie en dépend, sinon il se ferait manger tout cru. Il faut donc agir avec lui en conséquence, lui apprendre les gestes avec logique et progressivement. Ainsi, sa survie dépendra de vous et non plus de son instinct. Si vous réussissez à gagner sa confiance, vous obtiendrez beaucoup de lui. La confiance, et comment ? Crédit Traderidera Vous devez assurer à votre cheval tous les soins indispensables à son bonheur quotidien. Pour cela, vous devez lui donner à manger et à boire convenablement, en quantité, en qualité et en équilibre. Une nourriture adaptée, variée, de l’eau propre à volonté, et hop, vous ferez un heureux. Son espace vital doit être constitué d’un abri aéré et lumineux, dont l’entretien régulier donne envie d’y vivre bien. Il doit avoir la possibilité d’avoir des contacts avec des congénères. Il doit pouvoir sortir, en mode liberté ou en mode travail, au moins une fois par jour. Son travail doit être adapté à ses capacités physiques. Les soins doivent être quotidiens pansage, inspection.. et réguliers maréchal ferrant, dentiste, vermifuges, vaccins... L’identification du cheval Pour être en règle, un cheval doit être identifié par un signalement, enregistré au SIRE Système d’Information Relatif aux Equidés et pucé avec un transpondeur électronique. Source Pixabay L’identification est obligatoire. Elle permet de contrôler son identité, de justifier sa propriété, de le vendre ou de le faire concourir. Le cheval dispose d’un livret signalétique, et d’une puce. Leur propriétaire dispose d’une carte de propriétaire. Eh oui, c’est plus compliqué que pour une peluche. Le signalement Crédit Traderidera Un signalement est une observation de la part de toute personne voulant contrôler le cheval. Pour commencer au galop 4, il faut observer le sexe du cheval, et définir si c’est une jument, un hongre ou un entier. Ensuite, la robe. Elle est caractérisée par la robe de base, puis les mélanges de poils et le reste. Les marques sur la tête et les membres sont soigneusement notées et localisées. Enfin, les épis sont indiqués, et décrits en détail. Le carnet Dénommé aussi livret signalétique, ou “papiers”, ce carnet possède une couverture de couleur, correspondant à un code lié à l’année de naissance du cheval. Une lettre de référence est aussi attribuée par année. En 2012, les poulains “C” ont eu droit à une belle couverture dorée. Depuis 1976, chaque cheval possède un numéro SIRE, qui correspond à son immatriculation. C’est comment ? Le carnet est la carte d’identité du cheval. Sur la couverture, y figurent son nom, sa race, sa robe, son sexe, et le code barre de la puce depuis 2008. Mais inutile de chercher sa photo, car c’est vraiment pas facile de entrer un cheval dans un photomaton. Crédit Traderidera Sur les pages suivantes, des indications sur la généalogie de ses parents permet de voir ses origines. Crédit Traderidera Ensuite, la description complète, ou signalement, est un rapport d’un examen fait sous la mère par un agent agréé, c’est à dire avant le sevrage du poulain. Le signalement est ensuite vérifié à partir de 18 mois par un vétérinaire agréé. Des annotations sont indiquées si des corrections sont à faire. C’est obligatoire. Un hongre doit avoir la mention “castré” ajoutée. Crédit Traderidera Après, des feuillets de vaccinations attestent auprès des autorités que le cheval est à jour de ses vaccins, avec cachet et signature du vétérinaire. Crédit Traderidera La carte d’immatriculation suit le cheval dans ses transactions. Elle est dorénavant virtuelle, et le cheval doit être indiqué dans l’espace personnel de son propriétaire sur le site de l’IFCE. Les robes de base Au galop 4, on revoit un peu les grandes familles de robes Les 4 alezans Les poils sont fauves plus ou moins foncés, les extrémités sont plus ou moins claires. Un alezan est entièrement fauve. Crédit Traderidera Le Palomino a les crins blancs. Café au lait est une nuance plus claire. Tandis que l’alezan brûlé est une nuance plus foncée. Les 3 bais Dans la famille des bais, les poils sont gris ou fauves plus ou moins foncés. Et les extrémités sont foncées. Un cheval bai présente des poils fauves. Crédit Traderidera Les poils d’un isabelle sont plutôt jaunâtres. Un cheval souris ne mange pas de fromage, mais les poils de base sont gris. Les 4 autres Tout rose de peau, le cheval blanc vraiment blanc est rare. Le crème a la peau rose, mais les poils ne sont pas bien blancs. Un cheval chocolat présente une robe dans les tons marron. Le gris est uni, la peau est souvent noire, avec des poils blancs. Souvent, il est pommelé, et s’éclaircit avec l’âge. Crédit Traderidera Les 2 noirs On distingue le noir, qui est bien noir, et le noir pangaré, qui possède des reflets flammés à certains endroits. Un faux noir en quelque sorte. Crédit Traderidera Les taches Si le cheval a de grandes taches, c’est un pie. Mais si le cheval a des petites taches, c’est un tacheté. Crédit Cavalerie de l’Orémy Un peu de travail à pied Lors d’un travail en main, il est bon de rappeler au galop 4 qu’il ne faut surtout pas enrouler la longe autour de sa main. Cela vous évitera de finir votre séance à l’hôpital. Le port de gants et de chaussures de sécurité est recommandé, surtout avec un jeune cheval. On sait qu’un cheval est instinctivement une proie, et aura tendance à fuir si quelque chose lui fait peur. Vous devez capter son attention et être observateur de son regard. Ses oreilles aussi donnent beaucoup d’indications sur son attention. La voix est une aide primordiale pour capter l’attention. Récompensez toujours, dès que le mouvement escompté est réalisé. Communiquer à pied Le langage doit être clair pour que votre cheval puisse comprendre clairement ce que vous lui demandez. Le placement du corps, des aides artificielles, l’intonation de la voix et les gestes sont les mots de ce langage. Un code doit donc correspondre à un ordre précis, et doit toujours être identique pour être compris et réalisé correctement. Un contact léger et moelleux Crédit Les aventures d’Action et Enjoy Lorsque vous marchez avec votre cheval, vous devez avoir un contact doux avec les rênes ou le licol, pour garder un contact tout en percevant ses mouvements. Et au trot ? Le piéton se place à hauteur de l’épaule gauche, et se déplace avec son cheval à la même vitesse. Mais c’est le cheval qui se cale à l’allure du cavalier, et pas l’inverse. Pour tourner à droite, poussez l’épaule du cheval, et avancez le bras pour qu’il comprenne où il doit aller. Et pour tourner à gauche, vous ralentissez, et vous ramenez le cheval vers vous. Des petits dispositifs simples Crédit Les aventures d’Action et Enjoy A votre niveau de galop 4, on vous demande de le faire au pas avec un cheval habitué. Une bâche, une flaque d’eau ou une petite passerelle sont de petits obstacles intéressants. Vous devez avancer franchement vers l’embûche, et rester à côté du cheval. Si le passage est étroit, vous pouvez être un peu en avant du cheval. Si le cheval est hésitant, il suffit de le laisser regarder et sentir le dispositif. Un petit encouragement à la voix, et le tour est joué. Et si cela ne suffit pas, une personne peut vous venir en aide si besoin. A chaque exercice réussi, une ovation de caresses et de récompenses le motiveront pour la suite. L’approche-retrait, ou comment aimanter un cheval Cet exercice permet d’enlever au cheval l’idée de fuir quand vous vous approchez de lui. S’il a envie de se sauver, arrêtez vous et repartez en arrière. Renouvelez autant de fois que nécessaire, jusqu’à ce que le cheval comprenne qu’il n’a pas besoin d’avoir peur de vous, et que votre présence n’est pas effrayante. Flexion Crédit Les aventures d’Action et Enjoy Pour obtenir une flexion latérale de l’encolure, le cheval doit céder avec décontraction à la main du cavalier, sans résistance. Dès que le cheval répond sans résister, relâchez la pression, et récompensez. Il est possible d’augmenter l’amplitude de flexion avec le temps. Et bien sûr, faites cet exercice des deux côtés, ça évitera à votre cheval de devenir un tire bouchon. Reculer Votre cheval étant à l’arrêt, vous vous mettez face à lui, et vous levez la main qui tient la longe. En s’aidant de l’ordre vocale “recule!”, et d’un appel de langue, il va reculer. Crédit Les aventures d’action et Enjoy Les mors Le mors de filet est un mors simple. Le mors simple agit sur la commissure des lèvres, avec un effet un peu releveur. Un mors avec une gourmette agit, avec un effet abaisseur, sur les barres et la langue. Un mors est adapté à chaque cheval, et doit être correctement ajusté. Crédit Traderidera Le mors de filet est l’embouchure la plus simple et la plus douce, elle est couramment utilisée en centre équestre avec des cavaliers galop 4. Plus les canons sont gros, plus le mors est doux. Il peut présenter des branches Verdun, aiguille ou des demi branches Baucher pour rester en place dans la bouche en tournant. Les canons sont en inox, mais aussi en cuivre, en caoutchouc, en cuir ou en résine. Il peut y avoir des jouets aussi. Il peut être à simple brisure ou à double brisure selon la forme du palais. Consultez notre guide des mors pour plus d’infos. Les soins avant et après le travail Au galop 4, tout cavalier prête une attention sérieuse à son cheval lorsqu’il s’en occupe. Ainsi, en l’observant, il peut détecter s’il est malade. En effet, un cheval en bonne santé a l’œil vif, un bon appétit, une démarche souple, et est attentif au monde qui l’entoure. Quand il est malade, il semble triste, manque d’appétit, se tient bizarrement, ou bien est anormalement agité. La membrane de son œil est pâle ou rouge vif, sa température peut dépasser L’aspect et la fréquence de ses crottins peut être différent. Son poil peut être terne ou piqué. Il peut aussi avoir perdu du poids anormalement. Un examen approfondi permet de déceler toute anomalie. Crédit C Caramel-Cartoons – Marsaudon Maintenir une bonne hygiène permet de prévenir certains problèmes de santé, par le biais de son logement, son pansage, son alimentation, son travail, et des soins préventifs vétérinaires. Un cheval doit pouvoir sortir tous les jours. La quantité de travail demandé doit être judicieusement dosée en fonction des capacités du cheval. Inutile de demander à un poney qui sort du champ des prouesses de cheval de grand prix, ce serait se moquer de lui. L’alimentation doit être dosée aussi en fonction du travail demandé. Les soins des membres Des soins avant, pendant et après le travail sont indispensables particulièrement pour les membres du cheval. Source Pixabay Avant de bosser Avant le travail, le cavalier détecte lors du pansage s’il n’y a pas de blessure, de gonflement ou de gêne au toucher, ce qui pourrait compromettre l’activité prévue. Si tous les feux sont verts, alors il le prépare pour monter. Les guêtres et protections doivent être dans un état de propreté irréprochable. En effet, quelques grains de sable pourraient avoir des conséquences désastreuses suite au frottement. Après le boulot Source Pixabay Après le travail, souvent, les membres sont douchés, en commençant par le bas. Les tendons sont inspectés soigneusement. Il faut veiller à ce qu’aucune chaleur ou gonflement n’apparaisse. Si c’est le cas, le cheval doit être mis au repos. Une pose de bandages avec un antiphlogistique ou de l’argile permet de désengorger les tendons. Les membres doivent être lavés le lendemain, et séchés. Les pieds sont graissés régulièrement afin de garantir l’élasticité de la corne. En cas de crevasses, il faut laver et enlever les croûtes, et appliquer de la vaseline ou de la pommade cicatrisante sur les plaies. Les protections des membres Comme leur nom l’indique, les protections servent à protéger les membres des chocs. Elles sont à savoir au galop 4. Elles doivent être nettoyées parfaitement après chaque utilisation. Crédit Traderidera Les guêtres Que ce soit guêtres allemandes ou guêtres fermées, elles se posent en commençant par le milieu, puis en finissant en haut et en bas. Les guêtres allemandes ne protègent que les tendons. Les lanières sont à l’extérieur, de sorte que les bouts des lanières ou des velcros aillent vers l’arrière. Les protège-boulets L’astuce consiste à les mettre à mi canon sans serrer, puis vous les laissez descendre pour se placer naturellement. Les cloches Il en existe des fermées ou ouvertes. On les place communément sur les antérieurs pour protéger les glômes de toute atteinte des postérieurs, ainsi que la couronne et le périople. Une cloche fermée s’enfile retournée, puis est remise à l’endroit sur le paturon du cheval. Protection du corps la couverture Pour mettre une couverture, il faut veiller à ce qu’elle soit propre, ainsi que le cheval. Source Pixabay Il vaut mieux attacher le cheval. Les gestes ne doivent pas être brusques, au risque de l’affoler. Il suffit de préparer la couverture en la pliant et en la présentant sur le dos du cheval de telle sorte qu’elle se déplie facilement sur son dos. Pour fermer les attaches et les boucles, il vaut mieux commencer par celles de devant, les sous-ventrières puis les cuisses et enfin la queue. Pour l’enlever, c’est dans le sens inverse. Avant de la ranger, il faut bien la faire sécher, la brosser ou la laver si besoin. Voyage du cheval Au galop 4, vous allez commencer à vadrouiller. Véhicules Crédit Emma Massingale Le cheval voyage dans une remorque appelée “van”, ou bien dans un camion aménagé. Le pont permet de monter sur une pente douce. Celui-ci permet au cheval d’entrer facilement dans son compartiment. Les protections de transport Pour protéger le cheval des blessures pendant le transport, on lui met … des protections de transport. Crédit Cavalerie de l’Orémy Une chemise ou une couverture le protège du froid et des courants d’air. Des bandes de flanelle ou des guêtres hautes protègent ses quatre membres en quasi intégralité. Aussi, des cloches protègent les glomes et la couronne. Un protège-nuque protège sa nuque, et un protège-queue, sa queue. Crédit Cavalerie de l’Orémy Un peu de pratique équestre maintenant C’est bien joli d’être piéton, mais les fesses dans une selle, c’est bien aussi. L’équilibre du cheval Un cheval au naturel possède un certain équilibre. Quand il a un cavalier sur le dos, cet équilibre change forcément. Un cavalier doit être capable au galop 4 de contrôler cet équilibre. L’équilibre longitudinal Le poids du cheval repose sur un axe avant-arrière. Il dépend de la position du balancier cervical, et de l’engagement des postérieurs sous la masse du cheval. Un cheval est naturellement sur les épaules à cause d’un avant main plus lourd, mais pour travailler un cheval on recherche un équilibre sur les hanches . Source Pixabay; Montage Traderidera L’équilibre latéral L’équilibre latéral est la répartition du poids du cheval d’un côté ou de l’autre de son centre de gravité au repos. Crédit Cavalerie de l’Orémy Un cheval qui se couche dans un virage aura son équilibre latéral déplacé sur le bipède latéral interne à la courbe . Un cheval qui chasse ses hanche vers l’extérieur du cercle aura son équilibre latéral déplacé vers l’extérieur. Communication équine L’accord des aides Si les aides sont indépendantes l’une de l’autre, alors on appelle cela l’accord des aides. Les différentes actions, faites de façon coordonnée, permettent d’obtenir un bon résultat, et plus rapidement. C’est un langage complet, puisqu’il faut bien placer chaque mot ici l’aide et l’énoncer clairement pour réussir à se faire comprendre, sans se contredire ou être opposé. Le contact Le contact entre le cavalier et le cheval est une connexion logique qui permet de se faire comprendre et d’être compris. La qualité du contact s’affine avec l’expérience équestre. Les codes définis s’appellent le langage des aides. Le poids du corps L’assiette est la qualité du cavalier de pouvoir rester en selle en toutes circonstances. Toutes les actions des mains, des jambes, et du poids du corps passent par celle ci. L’assiette Crédit Cavalerie de l’Orémy Elle se développe et s’améliore tout au long de votre vie de cavalier. L’assiette englobe les mouvements et le contact pour coller au cheval, et surtout communiquer avec lui. Les jambes Elles doivent pouvoir transmettre les ordres précisément et sobrement, via un contact moelleux. Le fait que la cheville, le genou et la hanche ont du liant, la cuisse est naturellement sur son plat, et le mollet vient au contact du cheval, sans serrer. Les jambes agissent indépendamment l’une de l’autre. Les actions peuvent être identiques impulsion ou différentes incurvation, déplacement latéral.. Les mains Alors que ce sont les rênes qui permettent le contact, celui-ci doit être moelleux, et les actions doivent être précises et sobres. Les épaules, le coude et les poignets sont souples, tout comme les doigts. Sous un contact léger et permanent, le cheval est disponible à tout moment pour une action immédiate. Comme les jambes, les mains agissent indépendamment l’une de l’autre. Les actions peuvent être identiques impulsion ou différentes incurvation, déplacement latéral.. Et … a-t-on le droit à une fantaisie ? Lorsqu’un cavalier ouvre ses doigts, les rênes se rallongent, l’encolure s’étend, mais le cheval n’accélère pas. Crédit Emma Massingale Si le cavalier avance ses mains sur quelques foulées, pour caresser par exemple, le cheval ne doit changer ni son attitude, ni sa vitesse. Et alors, que doit-on retenir ? Un cavalier, lorsqu’il obtient la qualité de savoir dissocier et combiner à volonté toute action d’aide, obtient l’indépendance des aides, en quelque sorte le beurre du graal du galop 4. S’il veut l’argent du beurre, ses aides doivent savoir agir, résister ou céder, sans se contredire. Et pour obtenir la crémière, il suffit qu’il sache coordonner efficacement et précisément ses aides ; le fameux accord. D’accord ? Sans contact, à cheval aussi Rien à voir avec une carte de paiement, mais il s’agit d’évoluer aux trois allures. Source Pixabay Au pas, la posture doit parfaitement être maîtrisée, en équilibre assis ou debout sur les étriers. Il suffit d’ouvrir progressivement les doigts sur les rênes. Le cheval ne doit pas accélérer. Si c’est le cas, il faut reprendre le contact, le ralentir, et relâcher ensuite. En faisant cela aux trois allures, vous maîtrisez ainsi la perte volontaire de contact, sans pour autant être perturbé, cheval ou cavalier. Les courbes, les plis, et l’incurvation L’incurvation L’incurvation est un grand mot de l’équitation, mais c’est quelque chose qu’il faut absolument connaître. Cela correspond au fait que votre cheval se plie sur une courbe, et que sa colonne vertébrale épouse le dessin du cercle. Source Pixabay Les courbes Plus le diamètre de la courbe est petit, plus le geste est difficile, et plus le fait de tourner est compliqué. Plus vous allez vite, pire c’est ! Pour éviter d’être éjecté comme l’eau de salade dans une essoreuse, il suffit de mettre en place quelques gestes faciles. Vous devez vous tourner vers là où vous allez. Regarder dans la direction souhaitée est primordial, puisque c’est votre regard qui va vous permettre d’emmener votre cheval dans un premier temps. En tournant le buste du côté intérieur, vos bras se décalent, et entraînent vos rênes. Vous créez ainsi un couloir de rênes. Les épaules du cheval exécutent la courbe en restant sur le tracé. Il faut décaler les hanches de Pompon dans le bon sens, pour que la courbure soit bien dans le sens du cercle. Crédit Traderidera Le pli Un cheval peut se plier dans la direction où vous allez, en épousant la courbe, via un pli direct. Cependant le pli peut être indirect, c’est à dire être dans le sens opposé à celui où vous vous dirigez. La mobilité du cheval Dès lors que vous savez dissocier ou coordonner vos aides, vous pouvez faire tous les déplacements que vous voulez sur votre monture. Comment déplacer le cheval d’un quart de tour sur les épaules C’est très simple de déplacer les épaules du cheval. Il suffit de jouer de ses mains. Crédit Cavalerie de l’ Orémy Au pas par exemple, le cavalier amène les épaules du cheval vers la droite par la même action des deux mains, symétrique et simultanée, en allant de la gauche vers la droite. L’impulsion est maintenue, ou entretenue, par une action des jambes à la sangle. Comment déplacer le cheval d’un quart de tour sur les hanches Le cheval déplace ses hanches grâce à l’action de vos jambes. Crédit Cavalerie de l’Orémy Par exemple, si vous voulez déplacer ses hanches vers la droite, vous agissez avec votre jambe isolée gauche, afin de pousser les hanches vers la droite. Vos mains ne bougeant pas, les épaules restent en place. Si vous voulez le faire en avançant, il suffit de maintenir ou d’entretenir le mouvement en avant avec la jambe droite à la sangle. Facile, non ? L’intérêt de ces exercices réside dans le fait que le cheval apprend à engager son postérieur intérieur sous sa masse. Son équilibre est ainsi augmenté, et sa mobilité améliorée . Les mécanismes du galop Le galop est une allure dissymétrique, sautée et basculée à trois temps inégaux. Un postérieur déclenche l’allure, un bipède diagonal suit, puis l’antérieur se pose pour la projection. Si vous jouez les mélomanes, vous entendez trois temps de poser des sabots, puis un silence dû à la projection, ce moment où le cheval ne touche plus les pieds par terre. Crédit Cavalerie de l’Orémy Il y a donc deux galops. Le galop à droite, et le galop à gauche. En liberté, un cheval galope instinctivement sur le pied du côté où il tourne pour maintenir naturellement son équilibre. Lorsque le cavalier monte, il peut choisir le pied sur lequel il veut galoper. Partir au galop à partir du pas Le but de la manœuvre est que le cheval reste le plus droit possible. Le cheval part au galop à partir du pas sans brusquerie, en répondant à des ordres précis. Il vous faut pour cela être précis et calme. Ce mouvement demande une grande maîtrise de l’impulsion et un contrôle vigilant des épaules et des hanches de votre monture. Exemple d’un galop à droite A partir d’un pas actif et équilibré, vous mettez en place vos aides de départ au galop, que vous avez appris au galop 3. Votre jambe gauche contrôle le postérieur gauche qui démarre le mouvement de propulsion. Votre bassin accompagne le mouvement, en oblique vers l’avant et la droite. Les épaules ne doivent pas reculer. Crédit Cavalerie de l’Orémy Astuces Si votre monture retombe dans le trot tout de suite, c’est peut-être dû au fait que vos jambes ne sont pas assez actives et que le galop manque d’impulsion. Pour cela, redemandez le départ et activez vos jambes dès les premières foulées. Sinon, c’est peut-être à cause d’un mauvais fonctionnement de votre bassin. Redemandez le départ au galop, et accompagnez dès la première foulée. L’amplitude Varier les vitesses dans une même allure permet de modifier la longueur des foulées du cheval, sans changer la cadence de l’allure. Cela s’appelle aussi une variation d’amplitude, ou encore une transition intra-allure. Source Pixabay Par exemple, au trot, il peut y avoir quatre amplitudes différentes. Le trot rassemblé couvre très peu de terrain à chaque foulée. Au trot de travail le cheval couvre un peu plus de terrain à chaque foulée. Il fait une transition ascendante intra-foulée en passant au trot moyen. Au trot allongé, les foulées sont étendues. A cheval, pour monter en amplitude, il faut que votre monture soit tendue, active, sur la main, dans un équilibre horizontal, et que vous le sentiez prêt et plein d’énergie à revendre. En pressant à chaque projection avec vos jambes à la sangle, vous libérez cette énergie. Le contact restant souple et constant avec la bouche, vous contrôlez cette énergie, tout en laissant l’encolure du cheval s’étendre pour allonger. Votre bassin pousse vers le pommeau pour amplifier l’accompagnement. En revanche, pour descendre en amplitude, vous soutenez votre dos, vous accompagnez le nouveau rythme. Les jambes et l’assiette permettent de maintenir l’activité et la tonicité, tandis que les doigts se ferment sur les rênes . Vitesse régulière au galop Le but de l’exercice est de conserver une vitesse constante malgré les courbes qui ralentissent votre cheval dans son galop, et les lignes droites qui pourraient l’inciter à accélérer. Crédit . Cavalerie de l’Oremy Pour cela, il n’y a qu’un secret celui de maintenir votre monture dans le couloir des aides les jambes, les mains et l’assiette. Si dans votre assiette vous ressentez une rupture de rythme et de cadence dans le galop, et qu’aux oreilles le “Tagada” sonne comme un vieille cymbale rouillée, c’est mauvais signe. Alors comme astuce, vous pouvez anticiper votre tracé en regardant loin et anticiper vos actions en pensant comme un poney. Les jambes gardent la même place, mais votre posture, votre assiette et vos actions de jambes et de mains s’adaptent à la trajectoire du cheval pour contrôler le rythme du galop. Équilibre et stabilité En montée ou sur un contre-haut Crédit Emma Massingale Dans une montée, il faut soulager l’arrière main du cheval afin de déplacer le centre de gravité vers l’avant et ainsi faciliter le mouvement en avant. Pour cela, vous vous mettez en équilibre sur les étriers, le buste légèrement incliné vers l’avant. Le cheval pousse sur ses postérieurs et tracte avec ses antérieurs. Vous pouvez saisir une petite touffe de crins, cela évitera des actions intempestives sur la bouche. Sur un contre-haut, vous devez aborder l’obstacle comme un vertical. Vous restez proche de votre selle à l’abord, et vous vous mettez en équilibre sur les étriers tout le long du saut. Le plus compliqué est de maintenir l’allure après l’obstacle. En descente ou sur un contre-bas Crédit Emma Massingale Dans une descente, la vitesse a tendance à augmenter. Vous devez veiller à la contrôler, ainsi que la direction. Votre cheval ne doit pas se mettre de travers. Vous vous mettez en équilibre sur les étriers, proche de la selle en gardant le cheval dans le couloir des aides. Le centre de gravité du cheval doit être déplacé vers l’arrière. Pour cela, vous inclinez le buste légèrement en arrière pour soulager les antérieurs. Si la pente est très forte, restez assis dans votre selle, les deux jambes à la sangle, le buste incliné en arrière, et les rênes rallongées sans perdre le contact. Sur un contre bas, vous abordez comme un obstacle de volée. La battue se fait près de l’obstacle, avec des rênes pas trop tendues pour que le cheval puisse allonger son encolure. La réception étant en contre bas, le planer est plus long, ainsi que la phase descendante qui varie selon le type de contre bas. Les jambes devront donc amortir de façon plus importante à la réception. Le haut du corps doit être maintenu afin de ne pas finir dans la crinière ou en soleil. Si le contre bas est très gros, vous pouvez vous rapprocher plus de votre selle, tout en revenant en position d’équilibre une fois l’obstacle passé et l’allure reprise. Sur un gué Crédit Cavalerie de l’Orémy Franchir un gué n’est pas compliqué, surtout si son abord est simple. Mais l’eau qui s’y trouve en fait une difficulté qui peut effrayer certains chevaux au niveau du contact, du bruit, des reflets. En conservant le cheval dans le couloir des aides, vous l’encouragez à passer, et aussi avec votre voix. Dès que vous êtes dans l’eau, maintenez l’impulsion, même si votre cheval a tendance à sauter à chaque foulée. Les branches basses Crédit Ferme des bleuets Les branches basses sont placées à environ une trentaine de centimètres au dessus du garrot du cheval. Il vous faut être souple, et suffisamment à l’aise pour pouvoir passer sans encombre. Vous les franchissez de face. Une astuce consiste à placer votre buste légèrement décalé sur le côté de l’encolure pour vous pencher souplement et rapidement. Gardez le contact avec la bouche de votre monture, et restez en équilibre sur les étriers. Attention de ne pas toucher les branches avec les fesses tout de même le rembourrage au chocolat, ça ne pardonne pas. Ramasser un objet Un objet à hauteur d’étrier se ramasse aisément. Il suffit d’avoir la même position que pour les branches basses. Vous tenez les rênes dans une main. Veillez à garder votre trajectoire lorsque vous vous baissez, si besoin prenez une touffe de crins. Sauter des obstacles rapprochés Crédit Traderidera Franchir des obstacles rapprochés permet de perfectionner la position à l’obstacle. Pour cela, vous devez rester stable et en équilibre sur les étriers. Il suffit de soigner l’entrée dans la ligne, là où réside toute la réussite de cet exercice. L’abord doit se faire perpendiculairement au milieu du premier obstacle. L’impulsion doit être adaptée. Pour cela, maintenez-la dans un couloir des aides tout au long de la ligne. Laissez votre cheval faire. Accompagnez-le sous votre selle, sans vous agiter ! L’astuce réside dans le fait d’être bien décontracté, le regard au loin. Ainsi, vous amortirez au mieux chaque saut, vous vous occupez juste de la trajectoire, et vous verrez, le parcours sera fluide. Enchaînement de sauts isolés La reconnaissance à pied Crédit Etrier 37 Cette partie à pied n’est pas à négliger puisque c’est au cours de celle ci que vous allez repérer et mémoriser les détails du terrain et de votre parcours. Entre les obstacles rapprochés, vous allez compter le nombre de foulées que vous pourrez faire avec votre cheval. Trouvez vous des points de repères décoration, obstacle, lettre, beau mec… pour mémoriser le tracé de vos courbes. Vous pouvez compléter cette reconnaissance en observant les autres concurrents passer avant vous, enfin si votre numéro de passage le permet. Connaissant les difficultés que vous pourrez rencontrer à cheval, et connaissant le parcours par cœur, vous pouvez détendre votre monture au paddock. A cheval ! Crédit Cavalerie de l’Orémy Votre regard a une importance capitale dans le bon déroulement de votre parcours. Ainsi, vous anticipez toute action, vous déroulez vos trajectoires de façon soignée. Aussi, en maintenant le couloir des aides, vous maintenez la vitesse, vous contrôlez l’allure ainsi que la direction. Et si vous restez stable dans votre posture à chaque obstacle, vous êtes bon pour un podium ! Les obstacles Il y a plusieurs familles d’obstacles Source Pixabay Les obstacles mobiles, avec des barres ou d’autres éléments légers qui peuvent être détruits facilement . exemple chandeliers et barres Les obstacles fixes sont souvent massifs, ou avec des éléments naturels tronc d’arbre, banquette. Les obstacles d’initiation ou cavalettis sont de petits obstacles mobiles ne dépassant pas 50 cm . Dans les obstacles, il y a trois profils Crédit Cavalerie de l’Orémy Un obstacle vertical est fait d’éléments placés sur un plan vertical palanques par exemple. Le cheval doit prendre sa battue loin, pour que le sommet de sa trajectoire soit juste au dessus de l’obstacle. Un obstacle large est fait avec des éléments répartis sur deux plans franchis en même temps oxer. Le cheval doit prendre sa battue loin, sinon ses postérieurs risquent de toucher l’obstacle. Un obstacle de volée possède plusieurs plans verticaux plus ou moins espacés, mais se franchissant d’un seul saut comme le spa. Souvent, des soubassements compliquent ces obstacles qui font peur des rivières, des bidets, de la terre et plein d’autres choses selon l’imagination débordante des chefs de piste. Le visuel attire l’attention du cheval, qui peut alors être déconcentré facilement. Des combinaisons Source Pixabay Il se peut que plusieurs obstacles soient combinés pour pimenter le parcours. On distingue le double, constitué de deux obstacles, et le triple, constitué de trois obstacles. Notions d’hippologie Parce que savoir tout ça c’est important aussi ! Quelques données physiologiques du cheval Source Pixabay Le cheval n’a pas les mêmes normes que l’être humain. Mais souvent, les cavaliers connaissent mieux celles de leur cheval ! Le pouls Il se contrôle en appuyant doucement le doigt sur le bord interne de la mandibule ou près du rocher. Il est variable selon l’âge et l’importance de l’effort fourni. Le pouls d’un cheval ou d’un poney bat de 30 à 45 battements par minute. Il peut monter, lors d’un effort important, à 120 après 10 minutes au trot et 180 après un cross. Avec de l’entraînement, un cheval ou poney de sport est capable de redescendre très vite son rythme cardiaque, et inversement. La respiration Source Pixabay Les flancs sont facilement visibles lorsque le cheval respire. Il suffit donc de compter chaque inspiration sur une minute. Au repos, un cheval fait 10 à 12 mouvements. Il en fait 18 après 5 minutes de pas, et 52 si c’est du trot. Après 5 minutes de galop, il en fait 60 à 70. Un cheval est fatigué si sa respiration est élevée et supérieure à sa fréquence cardiaque. C’est également un indicateur de la température corporelle centrale. La température Elle est normale à 37°C – 37,5°C chez un cheval adulte, et 38°C – 38,5°C chez un jeune cheval. S’il fait chaud dehors, la température peut augmenter un petit peu, mais passé 38,5°C – 39°C le cheval est malade. A partir de 40°C, il est gravement malade ! Prenez la température de votre cheval régulièrement, c’est une habitude à prendre. Prophylaxie et prévention Même s’il est en bonne santé, votre cheval a besoin d’un suivi vétérinaire préventif. Cela a pour but d’éviter l’apparition de certaines maladies. La surveillance constante de son état de santé au quotidien permet d’agir vite en cas d’anomalie, et de pouvoir soigner rapidement toute blessure ou inflammation. En mode veille, on fait quoi ? Source Pixabay La surveillance de votre cheval permet de voir très vite si quelque chose ne va pas. L’observation de plusieurs paramètres est très utile. La respiration doit être régulière et lente au repos. L’aspect des crottins en dit long également. Si l’aspect ou la fréquence change, cela n’est pas normal. Le pipi quant à lui, doit être jaune et trouble pour un cheval en bonne santé, ou bien plus clair chez les chevaux qui travaillent beaucoup. La température doit être surveillée régulièrement, ainsi que le pouls. Le rein doit être souple au pincement, sans douleur ni contraction. Toute plaie, déformation ou jetage nasal doit vous alerter. Ainsi, vous connaissez mieux votre monture, et vous pouvez agir très vite en cas de souci. La vaccination Source Pixabay Cela évite que votre cheval attrape des maladies graves et contagieuses, et les refile à tous les autres chevaux. Lorsqu’un cheval est vacciné, le vétérinaire remplit le carnet de vaccination avec comme preuve l’étiquette du flacon, la date, et le nom/tampon du vétérinaire. Un cheval fraîchement vacciné peut être fatigué, c’est pourquoi il vaut mieux éviter de trop le travailler pendant une bonne semaine. Aussi, après la vaccination, il est déconseillé de faire transpirer le cheval, pour laisser le point d’injection le plus sec et propre possible. La loi française oblige les chevaux à être vaccinés. La vaccination contre la grippe est obligatoire pour participer à des compétitions officielles. Elle est également recommandée si le cheval fréquente des écuries avec beaucoup de passage ou des rassemblements de chevaux importants. Certains vaccins sont recommandés, comme la rage, la rhinopneumonie ou le tétanos, mais ne sont pas obligatoires. Les soins dentaires Crédit Traderidera Un cheval ou poney doit voir un dentiste équin environ une fois par an en entretien, et plus souvent si vous vous apercevez qu’il mange mal, qu’il a une baisse de forme, ou qu’il se comporte de façon anormale et soudaine avec son mors habituel. Un mal de dents peut être à l’origine de douleurs insupportables, qui entraînent elles-mêmes des contractions sur le mors et donc se répercutent sur la souplesse et l’obéissance au travail. Les dents d’un cheval poussent continuellement, et s’usent naturellement en mangeant. L’alimentation du cheval ayant évolué, l’herbe n’est plus forcément broutée à longueur de journée, et l’usure des dents devient mauvaise. Des pointes non usées apparaissent, peuvent blesser les joues ou la langue, et être très douloureuses ce sont les sur-dents. Le praticien râpe la table dentaire pour la rendre régulière et droite, et de ce fait, éliminer les sur-dents irrégulières et pointues. Il se peut aussi qu’il intervienne pour arracher des dents de loup. Une dent de loup est une dent mal placée, en avant des prémolaires, et qui rend douloureuse toute action de mors. Les parasites externes Source Pixabay Certains parasites externes peuvent être très pénibles pour le cheval. En cas d’infestation, le cheval doit être séparé du reste du troupeau, et tout doit être désinfecté. Les poux apparaissent surtout sur des chevaux négligés ou en contact avec d’autres animaux qui en ont déjà. Pour s’en débarrasser, hygiène rigoureuse, tonte et insecticide, accompagnés de pansages vigoureux sont de rigueur. Les brosses devront être bien désinfectées. La gale de corps provoque des démangeaisons insupportables sur des chevaux négligés. Elle est contagieuse entre les chevaux mais aussi pour l’homme. La cause est l’infestation par des insectes minuscules qui creusent des galeries dans la peau. Le vétérinaire prescrira des insecticides spéciaux, au soufre ou au lindane. Elle peut aussi toucher d’autres parties du corps c’est la gale de crin ou de queue. La gale de boue est située sur les paturons. Elle provoque les même symptômes. Des plaies apparaissent, des crevasses aussi, et sont aggravées par la boue. La teigne est une autre maladie parasitaire externe, due à des champignons microscopiques. Cette maladie très contagieuse fait tomber les poils ou les crins par plaques, plus ou moins suintantes. Cette maladie ne provoque pas de démangeaisons. Elle peut être favorisée par le pansage et se soigne avec de la teinture d’iode. Parasites internes La vermifugation Source Pixabay Des vers de différents types infestent l’intestin du cheval. Leur croissance et leur reproduction suit des cycles dans le temps. C’est pourquoi il est indispensable de casser ces cycles et d’éliminer ces parasites. En effet, les vers peuvent entraîner des problèmes digestifs, et donc de coliques ou de mauvaise assimilation de l’alimentation. Un cheval infesté se gratte la queue. Un cheval doit être vermifugé au moins deux fois par an, et il faut savoir que les vermifuges n’ont pas tous la même action. Il est donc judicieux de changer les molécules actives administrées au fil des saisons. L’alimentation du cheval Les besoins alimentaires du cheval varient en fonction de l’individu. Selon s’il est au repos, en croissance, en reproduction ou au travail, les quantités ne sont pas identiques. Les saisons, l’âge, la taille et la charpente du cheval sont des facteurs à prendre en compte. On mange quoi ? Fourrages Crédit Traderidera La paille est constituée de tiges de céréales sans les grains. Celle de l’orge est à proscrire, car les épis ont des pics qui peuvent blesser le cheval. Fait à partir d’herbe coupée et séchée, le foin peut aussi être composé de trèfle ou de luzerne. Il doit sentir bon et être d’une couleur verte, sans poussière. Il est un peu plus nutritif que la paille. Crédit Traderidera Les fourrages servent de lest digestif. Ils permettent de lutter contre l’ennui du cheval en box et sont donc indispensables. Amenez des concentrés ! A noter que les céréales comme l’avoine et l’orge sont communes dans l’alimentation du cheval. D’aspect doux, l’avoine peut être noire, grise ou blanche. L’orge, avec ses grains jaunes et durs, est concassée, aplatie ou germée. Par ailleurs, l’avoine peut être donnée entière. Source Pixabay L’orge, trempée dans de l’eau chaude et mélangée avec du son devient un barbotage. Il est souvent donné à des animaux convalescents, et ils adorent. Il faut savoir que les concentrés sont beaucoup plus énergétiques que les fourrages. Les aliments complets Source Pixabay Ces aliments complets sont préparés de façon industrielle. C’est un mélange de matières premières constituées de céréales, de graines d’oléagineux, de minéraux et de vitamines. Ils se présentent sous forme de granulés, ou de floconnés. Chaque recette est adaptée selon le degré de travail ou de croissance du cheval. C’est donc plus simple de choisir ; tout est indiqué sur l’étiquette ! Mais attention, tout changement d’alimentation doit être fait progressivement. Ne pas confondre avec les compléments alimentaires Ce ne sont pas des produits vétérinaires, mais ils contiennent des substances actives qui aident à améliorer le confort quotidien. Ils sont à utiliser avec parcimonie, et si possible, sous conseil d’un professionnel de santé. Ils peuvent agir sur les grandes fonctions vitales respiration, circulation, système nerveux ou l’appareil locomoteur tendons, squelette, muscles, mais aussi digestif ou reproducteur. Attention aux produits dopants ! Même si certains produits sont dits “naturels”, ils ne sont pas moins actifs et il est bon de vérifier avant le concours pour ne pas être éliminé avec Pompon. Comment est la gamelle ? Les chevaux aussi ont droit à leurs petites recettes de cuisine. La ration du cheval est à adapter selon ses besoins. Plus un cheval travaille, plus il aura des besoins, et plus il faudra le nourrir avec des aliments riches. A l’inverse, un cheval au repos recevra plutôt du fourrage. Par exemple, pour un poney travaillant moyennement, il lui faut 3 kg de granulés distribués en trois repas 2 litres le matin, 1 litre le midi, 2 litres le soir et 3 kg de foin. Les besoins en minéraux et vitamines sont couverts par une alimentation riche en concentrés. Pour un cheval nourri avec des fourrages, un apport supplémentaire est comblé sous forme de pierre à lécher. L’eau doit être disponible à volonté, propre et sans odeur. Un cheval en boit 20 à 40 litres par jour. Et les friandises ? Crédit Traderidera Un mash peut remplacer un repas. C’est un produit très digeste, reconnu pour ses vertus rafraîchissantes. Mais une ration de mash ne doit en aucun cas remplacer tous les repas du cheval, car celle ci reste toujours moins nutritive que la ration quotidienne habituelle de granulés. Aussi, un cheval apprécie la mélasse sous-produit du sucre, les tourteaux sous-produit d’oléagineux et les friandises autrement dits “bonbons”. Les aliments toxiques Un cheval peut être victime d’intoxication alimentaire. Cela peut arriver en mangeant directement la plante, mais aussi en l’absorbant en mangeant du foin contaminé. Ce risque est le plus sournois puisque l’intoxication devient chronique, et peut avoir un effet cumulatif dans le temps. Il est donc important pour le cavalier de connaître ces plantes qui peuvent être mortelles. On peut les classer par symptômes d’intoxication. Des symptômes cardiaques Le lierre, la digitale. Source Pixabay Des symptômes digestifs Le séneçon de Jacob, les troènes, le ricin, la roquette des vignes, la moutarde, la grande cigüe, le fusain, la bourdaine, le gui, la cytise le laurier rose, les glands de chêne, l’écorce de daphné et les racines d’aconit… Certaines donnent des symptômes cutanés Le trèfle blanc, le trèfle hybride, les millepertuis, le sarrasin… Des symptômes nerveux L’écorce du faux acacia, la belladone, le buis, le datura, l’ivraie, le lupin, la jusquiame… Attention, il n’y a pas que les plantes ! Tout complément alimentaire non adapté peut être source d’intoxication, des fruits pourris tombés d’un arbre, ou même l’herbe trop grasse ou en trop grande quantité. L’eau stagnante peut aussi être source de contamination, tout comme la gamelle du voisin sous traitement médicamenteux. Quelques maladies Les maladies digestives peuvent être fréquentes chez le cheval. L’appareil digestif complet doit être surveillé, et tout signe anormal doit donner l’alerte. Quand les coliques tordent le cheval Source Pixabay Ce problème de transit intestinal est très douloureux . Un cheval atteint de coliques gratte le sol, essaie de se rouler, se regarde le ventre, est agité. Il est trempé de sueur. Ses crottins sont sous forme de diarrhées, ou absents. En effet, parfois, un bouchon se crée et obstrue, ce qui provoque un arrêt du transit. Un problème dentaire, une intoxication ou une infestation par des vers peuvent en être la cause. Des antispasmodiques atténuent la douleur et stimulent le transit. Si aucune amélioration rapide n’est observée, le vétérinaire doit intervenir en urgence car cela peut être mortel pour votre Pompon favori. La prévention par vermifugation régulière, alimentation saine et équilibrée reste le meilleur remède pour les éviter. Mais certains chevaux peuvent être plus sensibles, on peut alors adapter leur litière aussi. La fourbure Crédit Traderidera Cette maladie se traduit par une immense douleur aux pieds, plus souvent aux antérieurs, mais elle peut atteindre les quatre pieds. Elle touche l’ensemble de l’organisme, de par un problème circulatoire. Un cheval atteint a une posture caractéristique. La maladie peut évoluer sous forme chronique, et par crises régulières. Elle est favorisée par une nourriture trop riche ou un travail trop abondant et/ou inadapté. Un cheval ou poney fourbu doit voir un vétérinaire de toute urgence et être mis de suite à la diète . Son alimentation doit être légère et adaptée en conséquence. Ses pieds doivent être surveillés, une ferrure spéciale existe pour les chevaux fourbus. Des fluidifiants sanguins seront également prescrits par le vétérinaire. Voilà, on arrête là pour cette fois ! Encore un stade de passé avec vous ! On vous laisse le temps de vous remettre de toutes ces émotions, et rendez-vous au guide du galop 5 pour approfondir vos connaissances et devenir incollable ! Image à la une Contre Galop Lesconnaissances théoriques demandées pour le Galop 5. Pour le passage du Galop 5, les connaissances théoriques deviennent plus poussées, notamment en ce qui concerne l’anatomie et les principes d’apprentissage du cheval. Sur la partie Anatomie du cheval, vous devez donc être capable : de distinguer les différentes robes pies et
La sentence est tombée votre cheval a été éliminé pour boiterie. C’est un choc, et cela le sera toujours. Aucun cavalier d’endurance ne se fait à cette sentence, et c’est alors une grande introspection qui démarre dans l’esprit de celui-ci, une fois que la nouvelle est digérée. “Mon cheval boite. Qu’est ce qui a merdé ? Comment on en est arrivé là ?” A titre personnel, on a souvent eu cette remise en question ça nous est arrivé plusieurs fois. Ce qui est “intéressant”, c’est que l’origine des boiteries a toujours été différente pour Cantad. Autant de pistes à corriger et ajuster, à chaque fois. On apprend littéralement sur chaque course quand on se fait éliminer, on apprend ce qui n’a pas fonctionné. quand on valide la distance, on apprend ce qui a fonctionné. “Je ne perds jamais soit je gagne, soit j’apprends”.Nelson Mandela Dans cet article, on ne banalise pas la boiterie. Une boiterie veut dire qu’on a mal fait. Mais il semble qu’en endurance, chaque cavalier peut y être confronté. Une boiterie est un symptôme. Mais un symptôme de quoi ? Est-elle liée à la santé intrinsèque du cheval, ou plutôt la conséquence d’un comportement de l’action du cavalier ? C’est ça qu’il est intéressant de creuser, car de nombreuses boiteries sont potentiellement évitables. Cet article se veut la continuité de l’article “Réussir son article Les coups faciles”, pour mettre toutes les chances de son côté. Cet article n’est malheureusement pas exhaustif sur les boiteries Je ne suis pas vétérinaire. J’y ai rassemblé, d’après quelques recherches, mon expérience personnelle, et les anecdotes/ retours d’expérience entendus autour de moi, des pistes à explorer des plus “sérieuses” aux plus “insolites”. Déjà, distinguons 2 types de boiteries, dont les causes sont différentes les boiteries dites “basses”, qui vont concerner la partie inférieure du membre, et le pied. les boiteries dites “hautes”, qui vont concerner la partie supérieure du membre. Lors de l’élimination, on n’y pense pas, mais on peut demander au vétérinaire de nous qualifier la boiterie haute ou basse, ça peut donner des éléments de réponse. Personnellement, dans ma façon d’aborder les boiteries, j’ai tendance à y voir leur “gravité” et leur durée. Une sorte de pragmatisme personnel les boiteries temporaires » qui disparaîtront le lendemain de la course,les boiteries qui dureront tant que l’objet/ l’équipement incriminé est utilisé, les boiteries “à vie” Pour cet article, c’est plutôt les 2 premiers types de boiteries qui nous intéressent. On part du principe qu’un cheval qui va sur une course d’endurance est “sain” et qu’il n’est pas soumis à un problème de santé type boiterie à vie ». Voici les boiteries qu’on a vues, ou qu’on nous a rapportées. Les boiteries “mauvais timing” trébucher juste avant le contrôle véto Anecdote rapportée le cheval qui trébuche juste avant le trotting pas fait attention, un trou, un sursaut… bref, il trébuche. c’est une douleur qui est sur le coup », mais disparaît au bout de X minutes. Un peu comme nous si on se cogne le petit doigt de pied dans la table basse, on est probablement boiteux pour les 2 minutes à venir, et on serait incapable de courir. Mais une fois le choc absorbé » par l’organisme, c’est comme s’il ne s’était rien passé. Toujours est-il que ce cheval et ce cavalier se font recaler en sortie de contrôle véto… mais le cheval re-trottera comme un charme juste après. Autant vous dire que le cavalier a eu les boules. Là, on était sur le cas d’une boiterie basse. Leçons ne pas se laisser déconcentrer soi, et garder son cheval “concentré” pour ne pas s’exposer à une chute “bête” car il n’a pas vu le trou, le caillou qui dépasse… La crampe Anecdote non vécue, mais rapportée cheval arrosé en abondance, dans une météo un peu fraîche. Lors du retrait de la couverture séchante sur les reins, le petit courant d’air a provoqué des spasmes musculaires… boiterie haute. hop, recalé. Leçons Situation “rageante” mais le cavalier a appris à rationaliser l’arrosage, en fonction des conditions le “bon moment” pour enlever la séchante, et maintenir le cheval en mouvement le déclenchement des chaleurs Un vrai défi pour les juments sensibles… Anecdote non vécue, mais rapportée la jument sensible qui déclenche ses chaleurs dès qu’elle voit un étalon. Elle se met alors à uriner hyper fréquemment… et… marche/trotte alors avec les postérieurs plus écartés. Paf élimination. Leçons repérer les étalons sur l’aire véto, et s’organiser au maximum pour pouvoir passer “tranquillement”. Pas toujours facile, on en convient. Les boiteries “c’est oublié le lendemain, mais…” le cheval n’est pas assez entraîné Ce n’est pas plaisant de l’admettre, mais on est parfois trop optimiste quant à la forme et l’entraînement de nos chevaux. La boiterie était un signe de fatigue, car le cheval n’était tout simplement pas prêt pour l’effort qui lui était demandé. Leçons gagner en luciditéne pas sous estimer une courserevoir son planning d’entraînement A noter ces boiteries liées à un cheval insuffisamment entraîné peuvent être très graves. Là, j’envisage le cas le plus bénin “c’est oublié le lendemain”. Dans les formes les plus graves, un exercice trop exigeant par rapport à la forme physique du cheval peut aller jusqu’à la myosite… Autant vous dire que dans ce cas, la boiterie est reléguée au second plan, pour le cavalier concerné… le pilotage du cavalier, par rapport aux terrains et à la vitesse. Le cheval n’est pas habitué à des sols aussi durs ou aussi mous… franchis à cette vitesse là. On l’imagine sans peine un cheval habitué à des chemins en herbe sympas » peut donner une image de facilité sur des terrains durs, mais son organisme se fatiguera vite… créant alors une boiterie. Idem pour un cheval non habitué aux terrains en sable mou, ça va peut-être lui demander plus d’effort qu’il ne paraît de galoper là dedans. Car, entre du sable porteur » et du sable non porteur », on peut se faire avoir dans l’excitation de la course… Un sol trop dur, a tendance à accentuer les douleurs musculaires et articulaires. Un sol trop mou a tendance à accentuer les désordres tendineux et ligamentaires. Leçons à apprendre en amont de la course habituer son cheval aux terrains potentiellement rencontrés en course. Sélectionner ses courses avec soin sols adaptés aux sensibilités du chevalApprendre à reconnaître les sols “porteurs” des sols “à risque”. pendant la course Diminuer sa vitesse sur les 1ères boucles la jouer cool lors de la 1ère boucle “découverte/ 1er franchissement”. Se faire une carte mentale des terrains, pour ensuite optimiser le franchissement sur les boucles suivantes. Ces boiteries, qui disparaissent le lendemain, sont des éléments à garder en tête dans la gestion des sols et des allures. C’est “pas grave” pour ce coup ci, car le corps n’a pas “tapé dans le dur”. Mais attention sur du plus long terme. La boiterie ça durera tant que… » … la ferrure n’est pas adaptée Anecdote vécue Cantad déferre 1 semaine avant la course et s’arrache une partie de la corne. Impossible de replanter des clous la corne est fragilisée. Si on plante des clous, ce sera moins solide, et si Cantad déferre de nouveau, le risque est trop grand de vraiment tout arracher et lui abîmer vraiment fortement le pied. Pour autant, je ne peux pas le laisser pied nu terrains beaucoup trop abrasifs et caillouteux. Mon maréchal me propose de tester les fers collés ça nous paraît une solution acceptable. Et hop, Cantad a donc des fers collés aux antérieurs. Je fais une petite sortie, j’ai l’impression que ça va bien, alors je décide de partir sur ma course malgré tout. Bilan Cantad ne supporte pas cette solution vraiment différente, et on se fait éliminer au bout de … 20 km. boiterie qui nous laisse perplexe elle change selon les moments. Des fois, antérieur gauche, des fois, postérieur droit. Il apparaîtra que la boiterie Postérieur est une boiterie de compensation. C’est bien à l’antérieur qu’est le problème, à cause de la ferrure. Leçons On ne change rien avant une course. Et si on est obligés de changer, il est plus sage de renoncer à une course plutôt que d’y aller et se faire éliminer. ici, c’est un exemple sur la ferrure, mais ça marche pour tout Pour la fin de l’histoire une fois les fers collés enlevés, la boiterie de Cantad a disparu. La solution a été de le ferrer “comme avant”, mais en protégeant ses pieds grâce une sorte de plâtre/ résine qui s’appelle “Equicast” dans laquelle on a pu venir brocher les clous. … le pied n’est pas correctement entretenu / les aplombs ne sont pas corrigés On ne le dira jamais assez “ pas de pied, pas de cheval”. Alors pour une bonne locomotion, il faut être suivi par un bon professionnel du pied. On rappelle qu’on n’est ni pro fer, ni pro pied nu on est pro “ce qui convient au cheval”. On a eu une anecdote intéressante lors d’un stage de perfectionnement en endurance le formateur un chouette cavalier, genre vraiment, il a gagné Florac il y a quelques années nous parlait du “défaut de main” des maréchaux ou pareurs. A force de parer dans un sens “préférentiel” certains professionnels pouvaient modifier les aplombs du cheval, bien malgré eux, au fur et à mesure des ferrures/ parages… Pour rigoler, le formateur nous avait dit que les meilleurs maréchaux/ pareurs étaient les “gauchers ambidextres”, puisqu’ils étaient à l’aise pour manipuler leur râpe dans tous les sens. pas de sens préférentiel pour le parage. C’était une note d’humour, hein, on insiste ^^ Un droitier peut majoritairement parer dans un sens “de droite à gauche” par exemple, sans s’en rendre compte, par facilité, et peu voire pas du tout, dans le sens de gauche à droite. Ca a l’air anodin, mais ça peut faire “glisser” les aplombs d’un cheval, en 3 ferrures… Leçon bien choisir son professionnel, et lui poser des questions/ assister à la ferrure ils sont généralement ravis d’échanger, d’expliquer leurs gestes, leurs choix… Quand je vois les membres de l’équipe de France, et la ferrure qu’ils ont pour leurs chevaux, rien n’est laissé au hasard. Ils ajustent en permanence les ferrures. Ok, c’est pour 160 km en vitesse libre. Mais ça en dit long sur la difficulté de trouver “chaussure à son pied”. … la selle n’est pas adaptée On est sur un cas particulier de dorsalgie. C’est logique la selle n’est pas adaptée, elle crée des surpressions. Ca peut pardonner sur de petites distances ou séances, car la douleur est supportable. Mais sur des épreuves plus longues, la douleur provoque une boiterie. Leçons -s’assurer que sa selle va bien à son cheval avoir des connaissances, ou consulter un saddle fitter.– vérifier régulièrement. En début et en fin de saison, on n’a pas le même cheval au niveau musculature. … l’origine de la douleur n’est pas trouvée Parce que parfois, ce n’est pas forcément la selle qui est à incriminer, mais bien un mal “général” de dos, ou d’une autre partie de son corps. pour le cheval, Anecdote entendue La jument avait un problème aux ovaires. Je ne sais plus le nom exact, qui m’a échappé. Mais il s’agissait d’une gêne, assez forte pour avoir un impact, et en même temps supportable pour que ça passe presque inaperçu. La jument modifiait légèrement sa locomotion, et ça impactait son postérieur droit. Résultat, on pouvait voir un quelque chose »… Leçon Comme pour les athlètes humaines féminines, les juments sont impactées par les cycles menstruels, et dans les cas les plus compliqués, comme pour les humaines, il faut parfois mettre en place des traitements contraceptifs pour diminuer / encadrer l’apparition des menstruations, pour améliorer le bien-être global de la jument… tout en collant un peu mieux au calendrier de compétition. OU alors, autre solution on renonce à la compétition dès lors que les chaleurs sont déclenchées… là, on laisse chacun gérer. NB En tant que fille, à titre personnel, ça me parle. J’ai déjà enchaîné des plaquettes de pilules pour éviter de les avoir et me sentir mal, donc durant un déplacement pro, une compétition… … le cavalier ne fait pas sa part du boulot Le cavalier est parti prenante dans une performance d’endurance. C’est logique, mais on a tendance à l’oublier quand on cherche un diagnostique de boiterie. Si le cheval est “sain”, et qu’il n’a pas de problèmes de conflits épineux, scoliose, ou autres “joyeusetés” anatomiques, le cavalier doit en effet se poser des questions sur … lui. Est-ce que lui est symétrique ? Est-ce qu’il accompagne suffisamment son cheval ? Est-ce que la fatigue lui fait prendre une position de confort, nuisible à la bonne locomotion de son cheval ? ou même… Est-ce qu’il a pensé à changer de diagonal, quand il a trotté enlevé sur la course ? Leçon se poser plein de questions, pour débusquer la cause d’une douleur. Et ça peut passer par se poser des questions sur… soi …l’équipement est mal positionné Anecdote Oui, le faux pli à la base du genou, sur un pantalon, ça crée une grosse cloque. On se repositionne, on essaie de faire en sorte que sa jambe frotte différemment. Résultat, on est déséquilibré, et paf la boiterie. Oui, c’est con. Là, on a pris un exemple sur le textile cavalier, mais ça marche aussi pour le cheval un tapis mal positionné, la ceinture cardio qui a fait un faux pli… tout autant de petits détails qui peuvent avoir de gros impacts. Leçons tout tester en amont, être attentif aux poils abrasés, poils blancs, signe de douleurs, réactions du chevalmettre son matériel soi-même je ne fais pas confiance à mes assistants, aussi géniaux soient-ils, pour seller ^^ …les blessures musculaires, tendineuses ou ligamentaires ne sont pas guéries Ces boiteries sont le cauchemar de tout cavalier. Les membres d’un cheval sont constitués de nombreux tendons et ligaments importants, localisés sur les faces avant et arrière du membre. Ils sont essentiels pour la locomotion du cheval, mais relativement à découvert sur les membres car peu protégés par d’autres tissus. La tendinite est l’inflammation du tendon ; la desmite, l’inflammation du ligament. Elles sont souvent liées à l’activité physique du cheval, et qui sont des inflammations,et/ ou rupture partielle ou totale des tendons. Certains chevaux sont plus sensibles aux sols mous, par exemple, et donc plus sujet aux tendinites que d’autres. Ces traumatismes peuvent aussi survenir suite à des blessures sur les membres. Ca reboucle avec le début de l’article la tendinite est par exemple la conséquence d’une course trop demandeuse pour un cheval. Tant que la tendinite n’est pas guérie, la boiterie sera présente. Le rétablissement peut être très long, doit être très progressif. Leçons à retenir préparer au mieux son cheval et éviter d’en demander “trop”si un cheval a déjà eu une tendinite, être d’autant plus attentif au franchissement de terrainsavoir une petite routine “soins des membres” après de grosses sessions ou une course. A noter on a eu de beaux exemples autour de nous, de chevaux qui se sont complètement remis de tendinites, et ont pu courir à nouveau sur des 100 km et plus. Leur rétablissement a par contre été long, et progressif… De mémoire, il a fallu entre 1 an à 1,5 an entre l’arrêt pour tendinite et le retour en courses. La boiterie C’est con mais c’est comme ça » l’accident au pré Ces boiteries sont à mettre dans la catégorie “choc divers” traumatismes, coups, sols irréguliers, chute… Anecdote vécue Cantad est un spécialiste pour montrer sa joie de vivre au pré avec les copains. Surtout au fur et à mesure que sa forme augmente, en période d’entraînement… Quelques jours avant une course d’endurance, je constate qu’il boîte dans son pré. La vétérinaire appelée n’arrive pas à prononcer un diagnostic formel sur l’origine de la boiterie… car Cantad est plaqué à l’époque impossible de faire les tests avec la pince. Cantad présente un pouls digité et a le pied chaud. c’est assez maigre comme information, mais l’hypothèse de l’abcès est lancée. Il faudra attendre que le maréchal vienne pour sonder ce n’est pas un abcès, mais… un hématome. Cantad s’est tapé l’antérieur avec son postérieur, tout seul, comme un grand, en faisant le filou dans son pré. Le choc a créé un hématome, et cet hématome vient comprimer les chairs du pied, provoquant la boiterie. Il n’y a rien à faire à part… attendre que l’hématome se résorbe. Leçon apprise mettre des cloches au pré à Cantad, un peu avant une course “au cas où”. déferrage pendant la course / perdre une chaussure on peut déferrer en course pour plein de raisons. Reste à comprendre ce qui s’est passé et pourquoi. Et remettre toutes les chances de son côté pour le coup d’après Leçons – protéger son cheval s’il se touche,– coller les chaussures La boiterie “on n’y peut rien” l’arthrose L’arthrose est une maladie articulaire dégénérative l’articulation se dégrade. L’arthrose peut être le résultat de l’usure normale » d’une articulation liée à l’âge mais peut également être liée à l’usure précoce de l’articulation liée à un travail trop intensif. Il n’est pas possible de guérir son cheval de l’arthrose mais on peut le soulager. leçons rester à l’écoute de son cheval, pour le préserver au maximum de cette boiteriesavoir arrêter sa carrière sportive quand les signes se manifestent. A suivre la partie 2 de l’article !
Lorsquele cheval est sur son tracé, et ceci, qu'elle que soit l' Les allures allure, le Le cavalier cavalier à une grande influence et doit impérativement « animer » le travail. Il doit frapper ses pas, avec une cadence adaptée à l' Les allures allure du cheval. En effet, le fait de traîner les pieds pendant que le cheval est au Le galop galop, qu'il est concentré, bien placé et Avant de savoir comment réagir, il est important d’identifier le problème de votre cheval. Un cheval n’embarque pas son cavalier par simple plaisir. Une raison vient se construire dans la tête de votre cheval. Un cheval peut embarquer son cavalier à cause de trois éléments La douleur, la peur ou un mauvais équilibre. Pour plus d’informations vous pouvez consulter l’article pourquoi mon cheval m’embarque-t-il ? Dans cette fiche pratique, nous allons nous intéresser aux différentes techniques à utiliser pour un cheval qui embarque et les exercices utiles pour le canaliser. Pourquoi mon cheval m’embarque-t-il ? Comprendre pourquoi son cheval embarque est primordial. Généralement, ce phénomène est causé par la crainte ou la douleur. Mais revenons à la cause essentielle de ce comportement. Dans la nature, le cheval est perçu comme une proie ce qui traduit son caractère peureux. Si quelque chose inquiète votre cheval et qu’il panique, c’est son instinct de fuite qui prendra le dessus. Les techniques à adopter selon sa discipline Selon la discipline qu’on exerce, les techniques et les types d’exercice seront diverses et variés. Nous allons ici nous intéresser à trois types de disciplines soit le Dressage, le saut d’obstacles et le travail en extérieur En balade Comment réagir lorsque mon cheval m’embarque en dressage Dans un premier temps, nous allons nous intéresser à la discipline du dressage. Le dressage est la base du travail du cheval. Généralement, le premier réflexe des cavaliers lorsque le cheval embarque est de lui imposer une embouchure plus forte. Avant de prendre cette décision radicale, plusieurs techniques peuvent être réalisées. Un cheval qui embarque sur le plat peut soit avoir peur, soit avoir mal, soit avoir un problème d’équilibre. L’objectif final du cavalier est d’obtenir la décontraction de la mâchoire de son cheval. Si on utilise un mors plus dur, vous obtiendrez un effet de force et donc de contraction, ce qui empirera votre problème… Le but n’est pas de changer radicalement et d’infliger à son cheval un mors plus dur mais plutôt d’utiliser les méthodes douces et de continuer à travailler son cheval sur les bases du dressage, le respect mais aussi le dressage en main. L’objectif est de resensibiliser et de rééduquer le cheval à vos demandes. Vous devez éduquer la bouche de votre cheval pour qu’il puisse suivre l’ordre venant de votre main. Vous pouvez réaliser des exercices tels Utiliser la longe ou des longues rênes Il s’agit ici d’une technique de dressage que vous pourrez utiliser dans un premier cadre de travail. Vous pourrez observer et anticiper les réactions de votre cheval. Cela vous permettra de sensibiliser votre cheval à la voix et à vos demandes et ainsi d’obtenir une relation plus forte. Travailler son cheval rênes longues Il s’agit d’une technique qui vous permettra de reprendre le travail dans la douceur et ainsi obtenir la décontraction de la mâchoire de votre cheval. Vous pouvez commencer par des séances rênes longues au pas. Vous pouvez réaliser des transitions ou des épaules en dedans et des hanches en dedans. L’objectif est que votre cheval réponde à vos jambes, votre assiette et votre corps. Une fois le travail bien réalisé vous pouvez passer à l’allure supérieure. Travailler en écartant vos mains L’objectif est de décontracter votre cheval. Si vous écartez vos mains, votre cheval aura tendance à descendre et donc à se relaxer. Travailler les actions de votre main Lorsque vous demandez une action à votre cheval, pensez toujours à relâcher ensuite. L’objectif n’est pas d’avoir une tension continue dans la bouche de son cheval mais d’être le plus léger possible. On cherche à obtenir décontraction et agréabilité. Contacter des professionnels Vous pouvez aussi avoir recours à des professionnels qui vous aideront et vous accompagneront dans ces démarches de réeducations. La rééducation d’un cheval est un travail de longue haleine, qui prend beaucoup de temps. Le chemin peut être long mais les résultats seront au rendez-vous ! Comment réagir lorsque mon cheval m’embarque à l’obstacle En saut d’obstacles, le mors doit être d’un confort optimal pour le cheval. Généralement, les mors utilisés dans cette discipline sont des mors relativement doux tels que le mors de bride doux ou le mors double brisure. Quand le cheval embarque en CSO, même pour cette discipline, l’objectif n’est pas de changer de mors radicalement. Si votre cheval à tendance à vous embarquer à l’obstacle ou même en extérieur, c’est aux bases de dressage qu’il faut revenir. Travailler son cheval sur le plat est la première règle impérative à respecter avant de sauter. Vous devez vous assurer que votre cheval est parfait aux trois allures. Lorsque votre monture sera régulière et stable, vous pourrez recommencer le travail à l’obstacle. On retrouve plusieurs situations lorsqu’un cheval embarque à l’obstacle Le cheval qui embarque à la réception de l’obstacle Le cheval qui nous emmène vers la barre. Il existe plusieurs techniques et exercices pour limiter ce phénomène Vérifier la santé de son cheval Notamment vérifier s’il n’a pas mal au dos. En effet, le cheval peut avoir peur d’encaisser le poids de son cavalier à la réception de l’obstacle, ou alors il peut avoir peur d’une reprise de main trop forte etc… Travailler sur les barres au sol Cet exercice est nécessaire pour canaliser son cheval. Vous pouvez commencer avec une barre au sol puis en ajouter au fur et à mesure des séances. Commencez au pas, au trot puis au galop. Vous pouvez passer à l’allure supérieure lorsque le cheval à bien réalisé l’exercice. Travailler sur des cavalettis ou des lignes Une fois le travail des barres au sol acquis, le travail sur les cavalettis ou les lignes est un très bon exercice. Cela permettra à votre cheval de se mécaniser et de se réguler seul par rapport aux contrats de foulées. Vous n’avez plus qu’à penser à vous décontracter pour décontracter votre cheval ! Se détendre est un élément extrêmement important à cheval, il changera votre position et améliorera l’attitude de votre cheval. Ne le négligez pas ! Comment réagir lorsque mon cheval m’embarque en extérieur En extérieur, le principe du mors est le même que sur le plat et à l’obstacle. Changer pour un mors plus dur n’est toujours pas la solution miracle. Si votre cheval à tendance à vous embarquer de manière régulière en extérieur, vous pouvez avoir recours à diverses solutions Détendez votre cheval avant En effet, vous pouvez commencer par monter votre cheval en carrière pendant 15/30 minutes ou le lâcher dans le rond de longe pour qu’il se défoule ! Faites des balades en mains en extérieur Si votre cheval a peur, rassurez-le, faites-le brouter et parlez-lui. En revanche, si votre cheval se montre irrespectueux, soyez ferme. Réalisez des exercices Comme si vous étiez dans la carrière, maintenez l’attention de votre cheval Epaule en dedans, trotting etc... Cela permettra de le canaliser et de l’occuper. Si votre cheval vous embarque de manière régulière en extérieur, il est conseillé dans un premier temps de régler ces problèmes en carrière puis ensuite de reprendre le travail en extérieur. Un cheval qui vous embarque de manière régulière en extérieur peut s’avérer très dangereux, c’est pour cela qu’il est préconisé de reprendre à zéro le travail sur le respect des règles, c’est-à-dire le dressage du cheval. En résumé, réagir au cheval qui embarque n’est pas si facile que ça en a l’air. Il est préférable de prendre du recul et de se poser les bonnes questions avant d’envisager un changement de mors plus dur. Il faut faire attention aux mors sévères et aux enrênements ils cachent généralement les problèmes au lieu de les corriger. N’oubliez pas que le mors de votre cheval doit impérativement être à la taille de votre cheval. Pour cela, vous pouvez consulter l’article sur le guide des tailles des mors. L’objectif principal est surtout d’analyser son cheval et de le travailler de manière progressive sans brûler les étapes, que ce soit dans le travail en main ou monté. Et surtout, n’oubliez pas de récompenser votre cheval lorsqu’il fait ce que vous attendez de lui. Utiliser un mors plus dur vous donnera un résultat direct et douloureux pour le cheval mais sur le court terme. A l’inverse, les techniques plus douces vous permettront d’obtenir un résultat peut être pas de manière immédiate mais plus solide sur le long terme. A vous de choisir ! Etudiante en 2ème année de commerce, je poursuis mes études dans le marketing digital. Je suis cavalière passionnée depuis mon plus jeune âge et je pratique le concours complet en compétition Amateur. J’aime allier mes études et ma passion pour les chevaux. Je prends plaisir à écrire et à vous partager mes connaissances du monde équin ! . 294 46 234 82 123 107 326 167

bon cavalier mais pas a cheval sur les principes